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News - N°8 - 04 2021
 
0,4 % partout ?
Rédigé par Filip Misplon
La crise du coronavirus complique la concertation pour parvenir à un accord interprofessionnel. La crise a aggravé la situation, mais de nombreuses entreprises s'en sont très bien sorties.

Dans ce texte, nous passons déjà aux négociations sectorielles, en supposant qu'il sera possible d'obtenir davantage que 0,4 %. Les comptes annuels d’entreprises relevant des  commissions paritaires au sein desquelles un « échantillon » raisonnable d’entreprises a déposé ses comptes annuels 2020, ont été analysés. Il s’agit d’entreprises ayant déposé leurs comptes annuels à partir de mai 2020 (souvent avec une date de clôture au 30/06) et pour lesquelles les chiffres intègrent déjà l’impact du premier confinement.
 
Le critère permettant l’analyse d'une commission paritaire était de disposer d’un minimum de 100 comptes annuels disponibles. Une autre restriction a été introduite, à savoir un emploi minimum de 10 travailleurs et la disponibilité de 5 années consécutives.

Ces entreprises ont été analysées :
  • par le biais de chiffres globalisés : les grandes entreprises représentent un gros poids dans les chiffres ;
  • au moyen d’une analyse de répartition appliquant des valeurs quartiles pour certains chiffres significatifs des comptes annuels.Ce texte accorde une grande attention au résultat d’exploitation, sans les produits financiers et coûts d’exploitation non récurrents. Ce chiffre donne l’image la plus réaliste des bénéfices d'une entreprise.
Sans anticiper l’analyse, on peut noter que les conclusions sont similaires à celles de l'analyse faite pour les sociétés cotées en bourse dans le journal L’Echo du 27 mars (Les sociétés belges cotées ont résisté au choc du coronavirus) : « Le soutien des pouvoirs publics a joué un rôle important. Le chômage temporaire et autres subventions salariales ont permis de limiter la casse. La baisse du bénéfice net ne dépasse pas 24%, ce qui est beaucoup mieux que ce à quoi s’attendaient de nombreux analystes et entreprises pour cette année maudite. »
Sélection des commissions paritaires
Source : AFIN-A
Chiffres globalisés
Considérons d’abord l’évolution de l’activité dans un secteur. Examinons comment la valeur ajoutée et le nombre d'heures prestées ont augmenté ou diminué.
Source : AFIN-A
Le nombre d’heures prestées a augmenté dans les secteurs de la logistique, de l’alimentation et des électriciens. 
 
Dans les secteurs de l'habillement, de l'hôtellerie et des garages, la diminution des heures prestées a atteint 15 %, en raison de l'introduction du chômage temporaire.
 
Le chômage temporaire a surtout touché les fonctions dans les catégories salariales inférieures de ces secteurs, augmentant le salaire horaire moyen de 12 à 15 %.
Source : AFIN-A
Dans la plupart des secteurs, la crise du coronavirus a engendré une diminution des bénéfices.
Source : AFIN-A
Les trois secteurs les plus touchés en termes de baisse d'activité, à savoir l'habillement, l'hôtellerie et les garages, ont également connu une forte diminution des bénéfices. Dans le secteur hôtelier, les chiffres globalisés étaient négatifs pendant deux années consécutives. Dès lors, le tableau ci-dessus ne reprend aucune évolution en pourcentage du résultat d’exploitation. Toutefois, ce secteur a vu ses pertes considérablement croître.

Outre les trois secteurs les plus touchés, l'alimentation et le transport se démarquent également, avec une baisse significative des bénéfices. Elle s’explique par la mauvaise situation des sous-secteurs (chocolatiers, pommes de terre surgelées et brasseries dans le secteur alimentaire, ainsi que les autocars et certaines activités liées à l'aviation dans le secteur du transport).

Les résultats des secteurs du commerce alimentaire et du nettoyage se sont nettement améliorés. Ce dernier secteur concerne principalement le nettoyage industriel, où les marges bénéficiaires ont fortement augmenté malgré une réduction (temporaire) du travail.
Aperçu des résultats individuels des entreprises
Le tableau suivant examine la répartition du résultat d'exploitation pour 2019 et 2020 (exprimé en milliers d'euros). Les valeurs quartiles sont à chaque fois indiquées. Pour les calculer, on classe le résultat d'exploitation par entreprise de faible à élevé et on examine les performances des 25e, 50e et 75e entreprises, par exemple, dans un groupe de 100 entreprises. En outre, on examine également quelle proportion d'entreprises ont été rentables en 2019 et en 2020. Les valeurs quartiles s'améliorant de manière frappante sont indiquées en ocre tandis que celles diminuant fortement sont indiquées en jaune.
Source : AFIN-A
Dans trois secteurs où le résultat global a fortement diminué (CP 118, CP 112 et CP 140), on constate que les valeurs quartiles ne varient pas énormément d'une année à l’autre. Cela s’explique par le fait que la baisse du résultat globalisé est due à une ou plusieurs entreprises qui étaient d'énormes déficitaires en 2020 (par exemple, dans la production de frites surgelées). La plupart des entreprises issues de ces secteurs ont continué à se porter aussi bien que l’année précédente. Les entreprises alimentaires les plus rentables voient même leurs bénéfices augmenter. Au sein de ces trois secteurs, on identifie également des activités qui se portent bien (par exemple, la vente de mobil-homes dans le secteur des garages).

Deux secteurs s’en sortent exceptionnellement bien sur toute la ligne : la CP 119 et la CP 121. Nous avions déjà constaté que le bénéfice total avait augmenté. Cela vaut également pour les valeurs quartiles. Le pourcentage d’entreprises rentables a également augmenté dans ces secteurs.

Un secteur s’en sort particulièrement mal sur toute la ligne (ce qui n'est pas surprenant compte tenu de l'impact de la crise du coronavirus) : le secteur hôtelier.

Enfin, deux secteurs observent une baisse des bénéfices pour les entreprises les plus rentables du secteur : l’habillement et la chimie. Cette diminution se traduit par une baisse significative de la valeur du troisième quartile, tandis que le pourcentage d'entreprises rentables ne diminue pas.
Conclusion
À l'exception des secteurs les plus touchés, la plupart des entreprises belges ont mieux digéré la crise du coronavirus que prévu. La diversité des résultats entre les secteurs et au sein des secteurs montre qu'une norme salariale impérative de seulement 0,4 % ne reflète pas du tout cette réalité.

Évidemment, certaines entreprises et certains secteurs ont été durement touchés par la crise du coronavirus, mais d'autres sont parvenues à contenir le déclin ou ont obtenu des résultats nettement meilleurs.
 
L'équipe d'AFIN-A
 
 
Overal 0,4%?
geschreven door Filip Misplon
De Coronacrisis bemoeilijkt het overleg voor een interprofessioneel akkoord. Door de Coronacrisis gaat het slechter, maar heel wat bedrijven hebben het juist zeer goed gedaan.
 
In deze tekst maken we al de sprong naar de sectorale onderhandelingen, in de veronderstelling dat meer mogelijk wordt dan de 0,4%. De jaarrekeningen worden geanalyseerd van bedrijven voor die paritaire comités waar een redelijk “staal” van bedrijven hun jaarrekening voor 2020 heeft neergelegd. Het gaat om bedrijven die hun jaarrekening hebben neergelegd vanaf mei 2020 (meestal met einddatum 30/6), en waar de impact van de eerste lockdown al verwerkt is in de cijfers.
 
Als criterium voor analyse van een paritair comité werd een minimum van 100 beschikbare jaarrekeningen gehanteerd. Een verdere beperking werd ingevoerd, namelijk een minimumtewerkstelling van 10 werknemers en 5 opeenvolgende beschikbare jaren. Deze bedrijven werden geanalyseerd:
  • via geglobaliseerde cijfers: hier hebben de grote bedrijven een groot gewicht in de cijfers;
  • via een spreidingsanalyse aan de hand van kwartielwaarden voor enkele betekenisvolle cijfers uit de jaarrekening.
Er wordt in deze tekst het meest aandacht besteed aan het bedrijfsresultaat, zonder de niet-recurrente bedrijfsopbrengsten en bedrijfskosten. Dit cijfer geeft het meest realistische beeld van de winst van een bedrijf.

Zonder vooruit te lopen op de analyse, valt op dat de conclusies gelijklopend zijn met de analyse die in De Tijd op 27 maart werd gemaakt voor de beursgenoteerde bedrijven (zie: “Vier op tien bedrijven verhogen dividend”): “Dankzij de steun van de overheden en de centrale banken en forse kostenbesparingen hebben de meeste Belgische beursgenoteerde bedrijven de coronashock beter verteerd dan verwacht.”
Selectie van de paritaire comités
Bron : AFIN-A
Geglobaliseerde cijfers
We bekijken eerst de evolutie van de activiteit in een sector. We gaan daarbij na hoe de toegevoegde waarde en het aantal gepresteerde uren gestegen of gedaald zijn.
Bron : AFIN-A
In de logistiek, de voedingsnijverheid en bij de elektriciens is het aantal gepresteerde uren gestegen. 
 
In de kleding, de hotels en de garagesector liep de daling van het aantal gepresteerde uren op tot 15%, door invoering van tijdelijke werkloosheid.
 
De tijdelijke werkloosheid trof vooral uitvoerende functies in de lagere looncategorieën in deze sectoren, waardoor de gemiddelde uurloonkost met 12% tot 15% is toegenomen.
Bron : AFIN-A
De Coronacrisis leidde in de meeste sectoren tot een daling van de winst.
Bron : AFIN-A
De drie zwaarst getroffen sectoren op het vlak van daling van de activiteit, de kleding, de hotels en de garagesector, kenden eveneens een sterke daling van de winst. In de hotelsector waren de geglobaliseerde cijfers twee jaar na elkaar negatief. Daarom is in de bovenstaande tabel geen procentuele evolutie van het bedrijfsresultaat berekend. Het bedrijfsverlies nam wel aanzienlijk toe in deze sector.
 
Naast de drie zwaarst getroffen sectoren, vallen ook de voeding en de transportsector op, met een aanzienlijke winstdaling. Dit heeft te maken met subsectoren die slecht presteerden (b.v. chocolatiers, diepvriesaardappelen en brouwerijen in de voeding, en autocars en enkele luchtvaart gebonden activiteiten bij de transportsector).
 
Sectoren met een opvallende verbetering van het resultaat waren de handel in voedingswaren en de schoonmaak. Bij deze laatste sector gaat het vooral om de industriële schoonmaak, waar ondanks het feit dat er (tijdelijk) minder werk was, de winstmarges sterk zijn gestegen.
Een kijk op de afzonderlijke resultaten van de bedrijven
In de volgende tabel wordt voor 2019 en 2020 de spreiding van het bedrijfsresultaat nagegaan (uitgedrukt in duizenden euro’s). Daarvoor worden telkens de kwartielwaarden weergegeven. Om die te berekenen wordt het bedrijfsresultaat per bedrijf gerangschikt van laag tot hoog, en wordt nagegaan hoe, bijvoorbeeld op een groep van 100 bedrijven, het 25ste, het 50ste en het 75ste bedrijf presteren. Verder wordt ook nagegaan welk aandeel van de bedrijven winstgevend was in 2019 en 2020. Kwartielwaarden die opvallend vooruitgaan zijn in oker aangeduid; kwartielwaarden die opvallend dalen zijn in het geel aangeduid.
 
Bron : AFIN-A
In drie sectoren waar het globaal resultaat sterk daalde (PC 118, PC 112 en PC 140) zien we dat de kwartielwaarden van jaar tot jaar niet enorm verschillen. Dit komt omdat de daling van het geglobaliseerde resultaat te wijten is aan één of enkele bedrijven die enorm verlieslatend waren in 2020 (bijvoorbeeld bij de productie van diepvriesfrieten). De meeste bedrijven uit die sectoren bleven even goed presteren als het voorgaande jaar. Bij de meest winstgevende voedingsbedrijven zien we zelfs een winststijging. In die drie sectoren zien we ook activiteiten die het juist goed doen (bijvoorbeeld de verkoop van mobilhomes in de sector van het garagebedrijf).

Twee sectoren doen het over de ganse lijn uitzonderlijk goed: PC 119 en PC 121. We hadden al vastgesteld dat de totale winst toegenomen was. Dit geldt ook voor de kwartielwaarden, en het percentage winstgevende bedrijven is in deze sectoren ook toegenomen.

Eén sector doet het over de ganse lijn uitzonderlijk slecht (niet verwonderlijk gezien de impact Corona-crisis), namelijk het hotelbedrijf.

Tenslotte zijn er twee sectoren waar er zich een winstdaling voordoet bij de meest winstgevende bedrijven in de sector. Dit is het geval in de kleding en in de chemie. Dit vertaalt zich in een aanzienlijke daling van de derde kwartielwaarde, terwijl het percentage winstgevende bedrijven niet daalt.
Conclusie
Behalve in de zwaarst getroffen sectoren hebben de meeste Belgische bedrijven de coronaschok beter verteerd dan verwacht. De verscheidenheid in resultaten tussen de sectoren en binnen de sectoren toont aan dat een imperatieve loonnorm van slechts 0,4% helemaal niet tegemoet komt aan deze realiteit.

Er zijn natuurlijk bedrijven en sectoren waar de klappen van de Coronacrisis enorm waren, maar er zijn er ook andere, waar de achteruitgang binnen de perken bleef, of aanzienlijk betere resultaten werden geboekt.
Het team AFIN-A
 
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