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News - N°7 - 02 2021
 
L’impact économique de la pandémie de Covid-19
Rédigé par Fidel Gavilán
En 2020, la pandémie de Covid-19 a affecté le monde, l’Europe, la Belgique ainsi que divers secteurs et entreprises du métal. Passons-les en revue.
 
1. Dans le monde

Le Programme des Nations unies pour le développement s’attend à ce que le commerce mondial chute d'un tiers. Le Fonds monétaire international estime les dommages économiques à plus de onze mille milliards de dollars. Le FMI prévoit également une baisse du PIB de 3,5 pour cent en 2020. L'Organisation internationale du Travail a calculé que 8,8 pour cent des heures travaillées ont été perdues, ce qui équivaut à 255 millions d'emplois (en équivalents temps plein dans une semaine de 48 heures). La perte de revenus est estimée à 3,7 billions ou 3.700 milliards de dollars, mais pas pour les super-riches, qui ont vu leur richesse augmenter de 3,9 billions de dollars. Les investissements ont été réduits de moitié, passant de 1,5 billion à 859 milliards de dollars. En Europe, le déclin a été plus important. Seuls 110 milliards ont été investis, contre 373 milliards de dollars un an plus tôt.
 
2. Europe 
 
Les conséquences sur la production sont plus graves en Europe. La Commission européenne prévoit une chute du PIB de 8,8 pour cent, soit la plus forte contraction économique jamais observée en temps de paix dans la zone euro. Le recul s’établit à 8,4 pour cent pour l’Union européenne entière. Comme le montre le graphique ci-après, la baisse n’est pas uniforme. L’Europe méridionale est plus gravement touchée que l’Europe centrale, notamment en raison de l’importance économique du secteur touristique. 
Selon une étude de la Banque centrale européenne, l’impact de la crise est limité grâce au télétravail, au chômage temporaire et aux autres initiatives des pouvoirs publics. Malgré ces mesures, 5 millions d'emplois ont été perdus et les revenus du travail ont diminué de 4,7 pour cent. Toutefois, le chômage temporaire (généralisé) a permis de réduire la perte de revenus de moitié, laquelle atteint donc 2 pour cent. 
 
Dans l’Union européenne, le chômage a augmenté de 1,8 million de personnes pour atteindre 7,5 pour cent. L’évolution diffère d'un pays à l’autre. Dans la grande majorité des États membres, on n’observe qu'une légère hausse du chômage. Il est en baisse en Italie et en Grèce tandis qu’il est en forte hausse en Irlande, en Lituanie et en Espagne. 
Les chiffres sont nettement plus élevés chez les jeunes. Le chômage des jeunes s'élève à 18,5 pour cent. 2,6 millions de jeunes sont au chômage, soit 353.000 de plus que l’année précédente. Les pourcentages varient de 6 pour cent en Allemagne à 40 pour cent en Espagne. 
 
3. Belgique
La Belgique a connu la plus forte contraction économique en temps de paix depuis 1908. En 2020, le produit intérieur brut a chuté de 6,2 pour cent. On prévoit une augmentation de 3,5 pour cent pour 2021. 

Le chômage est passé de 6,7 pour cent en 2019 à 7,7 pour cent en 2020 et continue d'augmenter en 2021 pour atteindre 8,6 pour cent. Il ne devrait probablement pas baisser avant 2023. 

Le secteur du travail intérimaire a été gravement touché. En avril 2020, la demande d’emploi temporaire a chuté de 40 pour cent avant de se redresser progressivement. Le niveau de septembre 2020 était nettement inférieur à celui de mars 2020 dans un marché en déclin. 
Une famille sur quatre a vu ses revenus baisser. Pour trois pour cent des ménages, la baisse est supérieure à cinquante pour cent. Dans un cas sur six, les revenus ont diminué de plus de dix pour cent. 

Les jeunes, les femmes et les migrants sont les plus touchés. Ces catégories sont surreprésentées dans les emplois précaires. 

4. Secteurs

Les secteurs les plus touchés en Belgique sont l’art, le divertissement, les loisirs, l’horeca et les magasins non alimentaires, mais également le transport et la logistique. Selon l’Economic Risk Management Group, vingt-sept mille emplois ont disparu dans le secteur de l’horeca, plus de dix mille emplois dans le commerce de gros et de détail et huit mille travailleurs ont été licenciés dans le secteur de l'événementiel. Le transport et la logistique devraient perdre plus de vingt mille emplois en 2021. 

Ces secteurs emploient proportionnellement plus de travailleurs vulnérables, c'est-à-dire trois fois plus de jeunes, de travailleurs peu qualifiés et de personnes issues de familles pauvres ou défavorisées. 

Au niveau mondial, les secteurs du métal les plus touchés sont l’aéronautique et l'automobile. 

Le chiffre d'affaires de l’aéronautique a chuté de deux tiers. L'Association internationale du transport aérien (IATA) a estimé la perte totale à deux cent mille emplois et 118 milliards de dollars américains. Plus d'un million d’emplois sont menacés. 

Les deux plus grands constructeurs d'avions, Boeing et Airbus, ont annoncé respectivement vingt-trois mille et vingt mille licenciements. Peu après, le constructeur canadien Bombardier Aviation a annoncé la suppression de deux mille cinq cents emplois. Les fournisseurs n’ont pas été épargnés. Vingt mille emplois passent à la trappe chez les fabricants de moteurs Rolls Royce et General Electric Aviation. La Belgique ne fait pas exception avec les réorganisations de Technical Airborne Components à Liège et la faillite de Britte à Herstal.

Entre janvier et septembre 2020, les immatriculations de véhicules dans l'UE ont diminué de 28,8 pour cent par rapport à l'année précédente. Dans l'ensemble de l'Europe, cela représente une diminution de 25,9 pour cent, soit plus de 3 millions de voitures. Les ventes mondiales sont passées de 55,5 millions à 43,8 millions de voitures. L'évolution de la production automobile est similaire : -30,2 pour cent dans l'UE et -29,2 pour cent en Europe. Au niveau mondial, on a produit quatorze millions de voitures de moins, soit un quart de moins. 

Plusieurs constructeurs ont annoncé des licenciements importants. Trente mille travailleurs doivent quitter Nissan-Renault. Traton, la société holding de VW Trucks, MAN et Scania, supprimera quinze mille emplois. Il en va de même pour Daimler. BMW et Volvo AB subissent le même sort : respectivement moins six mille et moins cinq mille emplois. Les fournisseurs ont suivi le mouvement : ZF, Continental, Bosch, Brose, Mahle, Schaeffler, etc. Au moins cinquante mille emplois sont menacés, dont 141 chez Continental à Malines et 171 chez VCST à Saint-Trond.

La baisse des ventes, les confinements, le télétravail, les vacances à la maison, etc. affectent également le secteur des garages et de la carrosserie. En juin 2020, D'Ieteren a annoncé son intention de supprimer 211 emplois. L’Espagne a vu disparaître 8.000 emplois, soit 5 % de l'emploi dans le secteur des garages. Un garage italien sur cinq risque de disparaître. L’impact de la Covid-19 se fait également sentir dans le secteur de la carrosserie. Belron, la société holding mère de Care Carrosserie et de Carglass, a vu son chiffre d'affaires diminuer de douze pour cent au cours des neuf premiers mois de l'année. 

La crise du secteur touristique touche également nos entreprises métallurgiques. Pensez par exemple à Samsonite et aux fabricants d’autobus VDL et Van Hool. Le secteur de l’acier tire la langue également. Le groupe britanno-indien Tata Steel se retire, ThyssenKrupp Steel se trouve dans une impasse et ArcelorMittal ferme un haut fourneau en Pologne et licencie des travailleurs en France et en Belgique. AM a également annoncé une liste de désinvestissements : sortie des États-Unis, vente de la majorité des actions de la société italienne ILVA, mise en vente d'ArcelorMittal Construction et recherche d'un partenaire ou d'un repreneur pour Industeel. 


5. Entreprises 

Entre janvier 2019 et janvier 2020, Eurofound a signalé 7.269 emplois menacés sur la base des intentions annoncées dans la presse belge, dont un quart dans nos secteurs. La perte principale est la suppression de la moitié des emplois chez Bosch à Tirlemont.
 
L'équipe d'AFIN-A
 
 
De economische impact van de Covid-19 pandemie
Geschreven Fidel Gavilan
De Covid-19 pandemie had in 2020 een impact op de wereld, Europa, België en diverse metaalsectoren en –bedrijven. We overlopen ze één na één.
 
1. Wereldwijd
 
De United Nations Development Programme verwacht dat de wereldhandel met één derde zal afnemen. De economische schade wordt geschat door het Internationaal Monetair Fonds op meer dan elfduizend miljard dollars. Dezelfde IMF gaat uit van een BBP daling met 3,5 percent in 2020. De Internationale Arbeidsorganisatie berekende dat 8,8 percent van de gewerkte uren verloren ging, wat neerkomt op 255 miljoen jobs (in voltijdse equivalenten in een 48 uren week). Het inkomensverlies wordt geraamd op 3,7 biljoen of 3700 miljard dollars, maar niet voor de superrijken. Die zagen hun vermogen stijgen met 3,9 biljoen dollars. De investeringen werden gehalveerd van 1,5 biljoen naar 859 miljard dollars. In Europa was de terugval groter. Er werd slechts 110 miljard geïnvesteerd tegenover 373 miljard dollar een jaar eerder.
 
2. Europa 
 
In Europa zijn de gevolgen op de productie zwaarder. De Europese Commissie gaat uit van een BBP daling van 8,8 percent, in de eurozone de zwaarste economische krimp ooit in vredestijd. Voor de ganse Europese Unie bedraagt de daling 8,4 percent. De daling is niet gelijkmatig zoals de onderstaande grafiek laat zien. Zuid-Europa is zwaarder getroffen dan Kerneuropa, onder andere omwille van het economisch belang van de toeristische sector. 
Uit een studie van de Europese Centrale Bank blijkt de impact van de crisis beperkt dankzij thuiswerk, tijdelijke werkloosheid en andere overheidsinitiatieven. Ondanks die maatregelen gingen toch 5 miljoen jobs verloren en daalde het arbeidsinkomen met 4,7 percent. Maar dankzij de (veralgemening van de) tijdelijke werkloosheid werd het inkomensverlies gehalveerd tot 2 percent. 
 
De werkloosheid steeg in de Unie met 1,8 miljoen personen tot 7,5 percent. De evolutie verschilt van land tot land. In de overgrote meerderheid van de lidstaten is er slechts een lichte stijging; in Italië en Griekenland daalt de werkloosheid terwijl Ierland, Litouwen en Spanje een sterke stijging optekenden. 
Onder de jongeren liggen de cijfers beduidend hoger. De jeugdwerkloosheid bedraagt 18,5 percent; 2,6 miljoen jongeren zijn werkloos. Dat zijn 353 duizend meer dan het jaar daarvoor. De percentages schommelen van 6 percent in Duitsland tot 40 percent in Spanje.     
 
3. België 
België beleefde de grootste economische krimp sinds 1908 in vredestijd. Het Bruto Binnenlandsproduct nam in 2020 af met 6,2 percent . Voor 2021 verwacht men een stijging van 3,5 percent. 
 
De werkloosheid stijgt van 6,7 percent in 2019 naar 7,7 percent in 2020 en blijft stijgen in 2021 tot 8,6 percent om vermoedelijk pas in 2023 te dalen. 
 
De uitzendsector werd zwaar getroffen. In april 2020 zakte de vraag naar uitzendarbeid met 40 percent om geleidelijk aan weer op te veren. Het niveau lag in september 2020 beduidend lager dan in maart 2020 in een dalende markt. 
 
Eén gezin op vier zag zijn inkomen dalen. Bij drie percent van de huishoudens bedraagt die daling meer dan vijftig percent. Bij één op zes nam het inkomen af met meer dan tien percent. 
 
Het sterkst getroffen zijn de jongeren, vrouwen en migranten. Deze categorieën zijn oververtegenwoordigd in precaire jobs. 
 
4. sectoren
 
De hardst getroffen sectoren in België zijn de kunst, amusement, recreatie, horeca en niet-voedingswinkels, maar ook vervoer en logistiek. Volgens het Economic Risk Management Group verdwenen zevenentwintigduizend banen in de horeca, meer dan tienduizend jobs in de groot- en detailhandel, en werden achtduizend  werknemers in de eventsector ontslagen. Vervoer en logistiek zouden in 2021 meer dan twintigduizend banen zien verdwijnen. 
 
In die sectoren werken verhoudingsgewijs meer kwetsbare werknemers, dat wil zeggen driemaal zoveel jongeren, laaggeschoolden en mensen uit een arm of kwetsbaar gezin. 
 
Wereldwijd vielen in de “metaalsectoren” de zwaarste klappen in de luchtvaart en de automobiel. 
 
De omzet in de luchtvaart kelderde met twee derden. De International Air Transport Association (IATA) berekende het totale verlies op tweehonderdduizend jobs en 118 miljard US dollars. Meer dan één miljoen banen zijn bedreigd. 
 
De twee grootste vliegtuigbouwers, Boeing en Airbus, kondigden respectievelijk drieëntwintigduizend en twintigduizend ontslagen aan, kort daarop gevolgd door Bombardier Aviation. De Canadese producent schrapt tweeduizendvijfhonderd banen. Ook bij de toeleveranciers vielen klappen. Bij de motorenproducenten Rolls Royce en General Electric Aviation verdwijnen twintigduizend jobs. Ook België wordt niet gespaard met reorganisaties bij Technical Airborne Components in het Luikse en het faillissement van Britte in Herstal.
 
In de periode van januari tot september 2020 werden er in de EU 28,8 percent minder voertuigen ingeschreven dan het jaar voordien. In gans Europa was dat -25,9 percent of meer dan 3 miljoen wagens minder. Wereldwijd is de verkoop gedaald van 55,5 miljoen naar 43,8 miljoen auto’s. De evolutie van de productie is gelijkaardig: -30,2 percent in de EU; -29,2 percent in Europa. Wereldwijd werden veertien miljoen wagens minder geproduceerd, goed voor één vierde minder. 
 
Verschillende constructeurs kondigden zware ontslagen aan. Bij Nissan-Renault moeten dertigduizend werknemers weg. Traton, de holding boven VW Trucks, MAN en Scania doet het met vijftienduizend minder. Bij Daimler verdwijnen evenveel banen. Ook bij BMW en Volvo AB valt de hakbijl : respectievelijk min zesduizend en min vijfduizend jobs. De toeleveranciers volgden : ZF, Continental, Bosch, Brose, Mahle, Schaeffler, … Zeker vijftigduizend arbeidsplaatsen zijn bedreigd waaronder 141 bij Continental In Mechelen en 171 bij VCST in Sint-Truiden.
 
De gekelderde verkopen, de lockdowns, het thuiswerken, vakantie in eigen tuin, … hebben ook invloed op de sectoren van de garages en koetswerk. D’Ieteren kondigde in juni 2020 haar intentie aan, om 211 banen te schrappen. In Spanje verdwenen achtduizend jobs of 5% van de tewerkstelling in de garagesector. Italië riskeert één garage op vijf te zien verdwijnen. Ook in de koetswerksector is de impact van Covid-19 voelbaar. Belron, de moederholding van Care Carrosserie en Carglass, zag zijn omzet dalen met twaalf percent in de eerste negen maanden van het jaar. 
 
De crisis in de toeristische sector treft ook onze metaalbedrijven, denk maar aan Samsonite en de busbouwers VDL en Van Hool. Ook in de staal rommelt het. Het Brits-Indische Tata Steel bouwt af, ThyssenKrupp Steel zit in een sukkelstraatje en ArcelorMittal sluit één hoogoven in Polen en ontslaat werknemers in Frankrijk en België. Verder heeft AM een lijst van desinvesteringen bekendgemaakt : weg uit de Verenigde Staten, verkoop van de meerderheid van aandelen van het Italiaanse ILVA, ArcelorMittal Construction staat te koop en voor Industeel zoekt men een partner of overnemer. 
 
5. Bedrijven 

Tussen januari 2019 en januari 2020 rapporteerde Eurofound 7.269 bedreigde jobs op basis van de aangekondigde intenties in de Belgische pers. Eén vierde daarvan in onze sectoren, met als uitschieter de halvering van de tewerkstelling bij Bosch in Tienen.
Het team AFIN-A
 
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