Si le mail ne s'affiche pas correctement, cliquez ici
Newsletter, décembre 2020
Chers amis du chêne et de la forêt,
 
2020 appartiendra bientôt au passé ; une année à oublier ? Non, certainement pas ! Depuis longtemps que nous n'avons probablement pas vécu et appris autant de choses importantes et fondamentales que dans cette année de pandémie. Nous avons entre autre réalisé, qu'il existe un certain nombre de facteurs qui sont utiles pour faire face à des situations complexes. Ceux-ci comprennent : la coopération et la solidarité, l'accès ouvert à l'information, l'échange d'expériences, un bon niveau d'éducation, des installations de recherche performantes, une communication solide et enfin, la capacité de mettre en œuvre de réels changements dans le monde pratique. Heureusement, notre association n'est pas chargée de gérer la crise du Covid. Néanmoins, dans notre newsletter nous tenons à souligner deux des facteurs (de succès) mentionnés, car ils jouent également un rôle particulier dans notre travail associatif.
 
 
 Le Chêne-Napoléon à Dorigny près de Lausanne. Photo: Fabrice Ducrest / UNIL
 
D'une part, il s’agit du transfert de connaissances – le libre accès et le large échange d'informations. Avec le projet des placettes documentées pour le chêne, proQuercus a créé un instrument censé soutenir la libre disponibilité des connaissances par rapport à cette espèce. Le deuxième point concerne notre relation avec la recherche. Notre monde – tel que nous le connaissons – est impensable sans la science. Cela est aussi vrai pour nos connaissances du chêne. Dans la rubrique Issu de la science, nous présentons les résultats étonnants de divers projets de recherche. Dans l'un d'entre eux, le Chêne-Napoléon à Dorigny près de Lausanne joue un rôle très particulier.
 
Nous souhaitons à tous nos lecteurs – malgré et surtout en raison des incertitudes actuelles – d'excellentes fêtes de fin d'année, ainsi qu’un bon début en 2021.
 
Restez en bonne santé !
 
Cordialement
 
Votre comité proQuercus
 

Contenu
De l'association
> Assemblée générale proQuercus 2021 >
> Distinction proQuercus 2021 >
Transfert de connaissances : les placettes documentées pour le chêne >
Présentation de deux placettes documentées pour le chêne >
> Placette documentée „Les Chênes“; Commune La Charrat (VS) >
> Placette documentée „Vereilla“; Commune Lens (VS) >
Formation
> Méthode ARCHI - appliquée au Chêne pédonculé >
De la chênaie
> Détermination des chênes – un herbier pour le canton de Neuchâtel >
> Question: D’où vient la couleur rouge des glands ? >
Issu de la science
> La personnalité multiple du chêne >
> Le secret de la vie « éternelle » >
> Comportement écologique différencié >
Communication
> Napoleome - Le Chêne-Napoléon >
> Le forestier volant >
Duir le chêne est de retour >

Prestations proQuercus
Présentation Powerpoint >
> Photos >
 
De l'association
Assemblée générale proQuercus
Lieu et date : Genève le (3)/4 juin 2021
 
L’assemblée générale de l'association proQuercus 2021 aura lieu vendredi 4 juin 2021 à Genève. L’invitation, le programme et les inscriptions seront publiés sur le site internet de proQuercus en avril 2020 [lien] et envoyés aux membres de proQuercus par mail.
 
Pour les membres de l’association résidant loin de la cité de Calvin, il est prévu la possibilité d’arriver jeudi soir le 3 juin 2021 et de passer la nuit à Genève. Un programme correspondant sera élaboré.
Distinction proQuercus 2021
 
En 2021 proQuercus distinguera de nouveau des personnes, organisations, actions ou réalisations qui contribuent à stimuler et à promouvoir les multiples valeurs et aspects du chêne en Suisse.
 
Cette distinction concerne toutes les actions qui valorisent le chêne, ses hôtes ou ses produits dans les domaines les plus divers tels que : l'éducation et la formation, la recherche, l'histoire, la culture et l'archéologie, la sylviculture, le maintien de la biodiversité, la mise en valeur des produits, le paysage, etc.
 
 
Le montant global à disposition est de Fr. 3'000.- et peut être partagé entre plusieurs lauréats. Tout intéressé est invité à proposer des candidatures. Celles-ci sont à transmettre jusqu’au 5 mars 2021 au comité de l'association proQuercus. Toutes informations supplémentaires (formulaire, règlement etc.) peuvent être téléchargées du site de proQuercus [lien].
 
 
Transfert de connaissances : les placettes documentées pour le chêne 
Le transfert de connaissances entre les différents acteurs d'une branche est essentiel pour son développement. Les placettes documentées pour le chêne illustrent des activités concrètes dans le terrain, qui sont aptes à soutenir le développement du chêne en Suisse.
 
Il est temps de récupérer le trésor. Le projet qui a débuté en 2018 entre désormais dans une nouvelle phase. Après la résolution des aspects techniques pour enregistrer et afficher les placettes et l’intégration d’un certain nombre de placettes dans la banque de données, il est maintenant temps de consolider le système et de commencer à récupérer la richesse des informations présentes. Toute la «communauté du chêne» est appelée à participer et à collaborer.
 
proQuercus pour sa part utilisera la base de données comme suit :
  • Les excursions thématiques réalisées à l'occasion des assemblées générales auront lieu dans des placettes documentées ou, le cas échéant, celle-ci seront créés et ajoutées à la banque de données. Voir l'exemple de la placette Les Chênes à La Charrat (VS).
  • Quand l'occasion s’y prête, des placettes sont présentées et des articles publiés dans des revues forestières. Voir les publications sur l'Eichwald à Allschwil.
  • Chêne en placette documentée : l’exemple d’Allschwil est explicite. La Forêt 11/2020 [Download]
  • Waldbauliche Doku-Flächen für die Eiche. Wald und Holz 12/20 [Download]
Figure : Traitement par coupes en lisière pour le rajeunissement naturel du chêne. Placette documentée à Allschwill (BL). Fig. issu de Wald + Holz 12/20 [Download]
 
 
  • Des cours proposés par proQuercus en collaboration avec des partenaires de la formation ont lieu régulièrement dans des placettes documentées. Exemple de cours : Renforcer l’efficience des soins aux jeunes peuplements de chêne. Cours réalisé le 2.9.2020 sous la conduite de la HAFL, de la Bourgeoisie de Berne, du Centre de compétence en sylviculture et de proQuercus [lien].
  • Newsletter. Dans chaque numéro, deux placettes dédiées à un thème particulier sont présentées (voir ci-dessous).
Un instrument à disposition de tout le monde. Le savoir et les connaissances sont les seules ressources qui sont multipliées en les partageants ! Tous les acteurs de la filière chêne sont appelés à participer au transfert de connaissances sur le chêne. L'instrument des placettes documentées est à disposition des services forestiers cantonaux, de l’enseignement, de la recherche etc. Des nouvelles placettes peuvent être ajoutées en ligne au système. En cas de questions, les personnes de contact du projet sont à votre disposition [contact].
 
proQuercus intégrera périodiquement de nouveaux sujets dans la base de données. En 2021, le thème sera «Le patrimoine culturel du chêne».
 
Présentation de deux placettes sylvicoles documentées pour le chêne
Les deux placettes documentées présentées abordent le thème du chêne pubescent et de la forêt protectrice.
Placette documentée „Les Chênes“; Commune La Charrat (VS)
 
Le peuplement au-dessus de la commune de La Charrat dans le Bas Valais a été visité à l'occasion de l'excursion thématique de l'association proQuercus en 2017. Au centre de la discussion était le rôle du chêne pubescent dans la forêt de protection et les soins nécessaires des peuplements. Le rapport de l'excursion peut être téléchargé à partir de la description de la placette documentée.
 
Dans la base de données des placettes documentées pour le chêne [lien], cet objet peut être trouvé par les filtres suivants :
  • Commune : La Charrat
  • Lieu-dit : Les Chênes
  • Fonction : peuplement d’intérêt particulier
  • Intérêt particulier : soins, fonction protectrice, rajeunissement
 
Rejets de souches de l’ancien taillis.
Photo P. Bonfils, proQuercus
 
.
Placette documentée „Vereilla“; Commune Lens (VS)
 
Les praticiens suivent les effets des mesures ou des non-interventions dans la forêt protectrice avec l’aide des placettes témoin NaiS. Cette analyse d'impact fait partie du concept de la « Gestion durable des forêts de protection ». L'objectif des placettes documentées est de signaler des objets existants qui présentent un intérêt particulier pour le chêne. Dans ce cas, il s'agit des peuplements affichés sur la plateforme NaiS. Le lien correspondant est indiqué dans la description de la placette documentée. Dans la base de données des placettes documentées pour le chêne [lien], cet objet peut être trouvé par les filtres suivants :
  • Commune : Lens 
  • Lieu-dit : Vereilla 
  • Fonction : NaiS Placette témoin 
  • Intérêt particulier : fonction protectrice, soins, structure du peuplement
 
Forêt protectrice avec une proportion de chêne pubescent.
Photo :Thierry Darbellay
 
.
Formation
La promotion du chêne requiert de solides connaissances techniques. proQuercus soutient la formation et les cours dédiés à la sylviculture et à la gestion du chêne.
Cours. Méthode ARCHI - appliquée au Chêne pédonculé
Apprentissage de la méthode ARCHI : diagnostic visuel du caractère réversible ou irréversible d’un dépérissement (cours et exercices).
 
Comment repérer les chênes d’un peuplement à même de réagir positivement à un stress ? Comment distinguer précocement le caractère réversible ou irréversible d’un dépérissement ? La méthode ARCHI propose un diagnostic visuel à cet effet. Se basant sur l’analyse architecturale de plus de 350 chênes pédonculés, une étude identifie cinq architectures, dites « types ARCHI », reflétant les dynamiques de réaction des arbres après un stress. [Lire la suite]
 
Délai d’inscription : 24.2.2021
 
Langues du cours : français et allemand
 
Inscription et informations supplémentaires : FOWALA [lien]
 
 
 
De la chênaie
Détermination des chênes – un herbier pour le canton de Neuchâtel
Du forestier-bûcheron à l’apprenti, du stagiaire jusqu’à l’ingénieur forestier, plus de 30 amis du chêne se sont retrouvés au pied du Jura dans le canton de Neuchâtel pour un événement spécial le 23 juin et le 6 juillet de cette année. Sous la direction de Pascal Junod et Denis Horisberger au cours de ces deux jours, des feuilles de chênes ont été récoltées afin de pouvoir déterminer l'espèce de chêne à l'aide d'une clé de détermination [lien]. Ces journées comportaient un volet pratique (le matin) avec la récolte estivale de feuilles, par groupes de 2 personnes – à des emplacements précis indiqués sur plans – et un volet formateur (l’après-midi), permettant à chacun de numéroter, de déterminer et de conditionner les feuilles récoltées le matin. Suite à des récoltes supplémentaires effectuées jusqu’à la chute automnale des feuilles, ce nouvel herbier compte 2520 feuilles et documente 126 populations autochtones de chêne. Une analyse phytosociologique de chaque station est prévue en 2021.
 
Le but de cette campagne est d'améliorer la connaissance de la présence des trois espèces principales – le chêne pédonculé, le chêne sessile et le chêne pubescent – et leurs formes intermédiaires. La région au pied sud du Jura est particulièrement intéressante car le chêne sessile et le chêne pubescent en particulier poussent souvent près l'un de l'autre voire sur la même station. Par ce fait de nombreuses formes intermédiaires ou d’hybrides entre ces deux espèces peuvent être attendues. C’est en tout cas avec beaucoup d’intérêt que nous attendons le rapport final de ce nouvel herbier cantonal de chênes.
 
Avec le canton de Neuchâtel, Denis Horisberger ajoute une nouvelle pièce importante du puzzle à son œuvre sur le chêne en Suisse. Jusqu'à présent, les cantons de Vaud, Genève, Valais et Schaffhouse ont été systématiquement inventoriés.
Récolte de feuilles de chênes pour le herbier du canton de Neuchâtel : Photo de gauche, P. Junod ; photo de droite, D. Horisberger)
 

Question: d’où vient la couleur rouge des glands ?
Dans de nombreuses chênaies, l’automne 2020 s’est distingué par une excellente glandée. De grandes quantités de fruits couvraient le sol. Au milieu de cette masse de couleur brune, on pouvait observer ici et là un rouge bien voyant. Celui-ci provenait des cotylédons de glands qui étaient en train de débourrer de manière précoce. Mais d'où provient cette couleur rouge et quelle est son importance ?
 
La couleur rouge s'observe souvent lors de la germination prématurée du gland et se retrouve parfois aussi sur les tiges de certaines feuilles de chêne. Il provient de l’anthocyane, un pigment végétal, présent dans de nombreuses plantes et responsable pour la coloration rouge et souvent aussi bleue des fleurs et des fruits. L’anthocyane est particulièrement importante quand la production de la chlorophylle et des cires végétales des parties encore jeunes de la plante ne sont pas encore établies, puisque elle protège le tissu végétal des effets nocifs de la lumière ultra violette. En conséquence, avec la formation de la chlorophylle, la production l’anthocyane diminue. La synthèse du pigment rouge dépend des conditions du sol, de la lumière, de la chaleur et du type de plante.
 
 
A gauche. Coloration rouge des cotylédons du gland. Photo: Gerbeaud.com, simonsterg / flickr.com
 
A droite. Coloration rouge après le contact avec de l’air / de la lumière (Youtube)

Issu de la science
Compilé par Patrick Bonfils
La personnalité multiple du chêne
 
Sous le titre «Chaque arbre cache toute une forêt» [lien] JEAN-BAPTISTE VEYRIERAS présente dans la revue Science & Vie les intéressants résultats et conclusions de deux projets de recherche réalisés en France et en Suisse [1, 2]. Le but de ces projets était de déchiffrer (séquencer) le génome du chêne et de détecter des altérations génétiques (mutations) au sein d’un individu. Ces mutations dites somatiques proviennent d'une réplication défectueuse de l'ADN lors de la division cellulaire ou des effets du rayonnement ultraviolet. Des modifications génétiques dans la zone de division de l'arbre (méristème) sont transmises à toutes les nouvelles cellules issues de ce même méristème. Quand le méristème d'un bourgeon latéral est affecté, la mutation peut être retrouvée dans les feuilles, les fleurs, le pollen et les semences de la branche (Fig.1). Ainsi il est possible d’identifier des génotypes légèrement différents sur un même arbre, et ceci sans qu’une recombinaison de gènes par reproduction sexuelle soit associé à ce processus. Presque comme si sur un seul arbre - selon les mots de JEAN-BAPTISTE VEYRIERAS – se cachait toute une forêt.
 
 
Fig. 1: Selon l'endroit et l’âge auquel une mutation somatique est survenue, différentes zones (branches) de l'arbre sont affectées. 17 différentes mutations sont présentées ici (SNV 1-17) [2]
 
Le secret de la vie « éternelle »
 
À Dorigny (VD), sur le campus de l'Université de Lausanne, pousse le fameux Chêne-Napoléon. C’est lui qui a fait l'objet d’une étude scientifique réalisée par des chercheurs suisses [2]. Selon les récits historiques, le chêne aurait été planté en 1800 à l'occasion d'une visite de troupe de Napoléon Bonaparte dans la région. Napoléon, lui, est mort depuis maintenant presque 200 ans. Le chêne planté à l’époque, en revanche, est en excellente santé et n'a pas encore atteint la moitié de sa durée de vie. Mais quel est donc le secret de la longévité des arbres ? Outre les scientifiques de l'Université de Lausanne, un groupe de chercheurs français s'est également saisi de cette question et a examiné un chêne centenaire près de Bordeaux [1]. Les tissus pour les analyses génétiques ont été prélevés à différentes hauteurs et à différents endroits dans les couronnes, afin que des échantillons d'un âge différent soient disponibles. De cette manière, il serait possible de déterminer le nombre de mutations accumulées dans l'arbre au fil du temps. En raison du taux de mutation déjà connu pour les plantes herbacées (Arabidopisis), les chercheurs s'attendaient à une valeur multiple pour un organisme aussi longévif comme le chêne. La surprise fut grande lorsque les deux équipes de recherche trouvèrent que peu de mutations. Les chênes sont apparemment capables de maintenir un faible niveau de mutations et de garantir ainsi la stabilité de leur génome et en conséquence de leur longévité (Fig. 2).
 
Une explication possible à ce phénomène réside dans la formation des méristèmes latéraux. Ceux-ci sont formés très tôt par les méristèmes apicaux et reposent ensuite parfois pendant des années avant qu'ils soient activés pour devenir des branches (bourgeons dormants). Ainsi pratiquement aucune division cellulaire et nécessaire et les erreurs de réplication de l’ADN restent rares. De plus, les méristèmes sont bien protégés des rayons ultraviolets par les écailles des bourgeons et l'écorce environnante.
 
 
Fig. 2 : Le Chêne–Napoléon à Dorigny (VD), âgé d’environ 240 ans : toujours sain et jeune ! Le chêne parvient à maintenir restreint le nombre de mutations somatiques dans son génome et ainsi à réduire les dysfonctionnements et les processus de vieillissement de son propre organisme.
Comportement écologique différencié
 
Les différents génotypes de l'arbre (mutations somatiques) peuvent également développer différentes réactions écologiques (phénotypes). En Australie, cela a été observé chez des eucalyptus sur lesquelles des branches individuelles de la couronne étaient résistantes aux dommages causés par des insectes (Fig.3) [3]. Le nombre des mutations somatiques et leur importance écologique font encore objets d`études. La longévité du chêne, ainsi que sa couronne branchue, semblent néanmoins soutenir le développement d’un patchwork de génotypes, qui seraient aptes à répondre à des effets externes comme p.ex. à l'action d’agents pathogènes [1]. Comme d’éventuelles variantes génétiques se retrouvent également dans les glands de la branche en question, des modifications génétiques peuvent être transmises à la descendance.
 
L'importance des mutations somatiques. La diversité génétique est à la base de l'adaptation des populations d'arbres aux changements de l’environnement. La recombinaison génétique via reproduction sexuelle est certainement la source la plus importante de variabilité génétique. Néanmoins, les mutations somatiques – même si elles se produisent relativement rarement dans les arbres – peuvent soutenir la capacité d’adaptation des populations d'espèces d'arbres. En plus il est intéressant de noter, qu’un individu arboricole peut donc changer ou s'adapter génétiquement au cours de son propre cycle de vie.
 
 
 
Fig.3: En raison d'une mutation somatique, une branche de cet eucalyptus a développé une résistance aux dommages causés par les insectes [3]. Figure issu de [3]
 
Litérature
Publications scientifiques
  • [1] Plomion Chr. et al. 2018: Oak genome reveals facets of long lifespan, Nature Plants volume 4, pages 440–452 [Link]
  • [2] Schmid-Siegert E. et al. 2017: Low number of fixed somatic mutations in a long-lived oak tree. Nature Plants volume 3, pages 926–92
  • [3] Padovan, A. et al. 2015: Transcriptome sequencing of two phenotypic mosaic Eucalyptus trees reveals large scale transcriptome re-modelling. PLoS ONE volume 10, e0123226. [Link
  • [4] Kuhlemeier Cris 2017: How to get old without aging. Nature Plants volume 3, pages 916–917 [Link]
Autre médias
  • Jean-Baptiste Veyrieras 2018: Chaque arbre cache une forêt ! Science et Vie [lien]
  • Fabien Goubet 2017: A Lausanne, le chêne de Napoléon dévoile les secrets de son ADN. Le Temps 4.12.2017 [Lien]
Communication
NAPOLEOME - le Chêne-Napoléon
 
Au centre du campus de Dorigny, un chêne majestueux de plus de deux cents ans est devenu l'emblème de l'Université de Lausanne UNIL. On dit qu'il a été planté en 1800, en l'honneur de Napoléon Bonaparte, lorsque celui-ci était dans la région pour inspecter ses troupes.
 
Outre l'intérêt historique, le chêne a également suscité la curiosité des chercheurs de l'UNIL et est devenu l'objet d'un projet de recherche passionnant. Un site internet spécialement créé à cette occasion, présente un grand nombre d’informations tout autour du chêne et du projet [lien].
 
 

 
Le forestier volant
 

Karoline Schmidt est journaliste scientifique. Elle vit en Basse-Autriche et s’intéresse depuis plusieurs années aux geais. Fascinée par le « forestier volant » elle a rédigé diverses publications et articles sur cet oiseau et ne peut tout simplement pas comprendre, pourquoi cet animal tellement important pour la dissémination du chêne est toujours chassé.
 
> Karoline Schmidt 2020: Der fliegende Förster. Die Presse, 30.10.2020 (Download)
 
> Série d'articles de Karoline Schmidt dans le journal forestier autrichien (Download)
  • With a little help of my friends.
    Forstzeitung 07/2020
  • Wenn zwei das Gleiche tun, ist es nicht dasselbe. Forstzeitung 08/2020
  • Sippenhaftung für den Waldgärtner.
    Forstzeitung 09/2020
 
 

 
Duir le chêne est de retour
 
Duir, le petit chêne bavard est de retour (voir aussi Newsletter 2/2019). La figure animée par Laure Oberli continue d'accompagner le rétablissement de la « Chênaies des Celtes » dans la zone de loisirs de la commune de La Tène (NE). Les travaux avaient débuté en 2019. Les fans peuvent suivre deux nouveaux épisodes des aventures de Duir ici [lien].
 
 
 

 
Prestations proQuercus
Présentation Powerpoint 
  • Des exposés et des présentations concernant le chêne sont souvent demandés dans l’enseignement, la formation et dans les relations publiques. Pour ne pas réinventer la roue à chaque fois, proQuercus a développé une présentation Powerpoint qui est mise à libre disposition des intéressés. [Lien]
Photos
  • Avez-vous besoin de photos pour l’illustration de votre brochure ou de votre présentation ?
    Nous avons considérablement élargi les thèmes et augmenté le nombre de photos à disposition [suivre ici].
  • Soutenez l'agrandissement de notre collection avec vos images pertinentes ! Envoyez vos photos à la rédaction. Nous les intégrerons avec plaisir à notre collection.
proQuercus, www.proquercus.ch