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News - N°6 - 01 2021
 
Les officines pharmaceutiques à la croisée des chemins
Rédigé par Thomas Di Panfilo
En ces temps plus que troublés, de nombreux secteurs ont été, et sont encore, en toute première ligne dans la lutte contre la covid 19. Ils sont reconnus par le législateur comme « essentiels ».
Celui des soins de santé l’est tout particulièrement comme nous le savons tous. Nous pouvons également citer celui du commerce.
 
Les travailleurs sous pression pendant la covid 19
 
Mais, s’il y a bien un secteur qui œuvre sans cesse et sans relâche, depuis le début de la pandémie qui a débuté en mars 2020, et qui n’est particulièrement pas valorisé et considéré à sa juste valeur, c’est bien celui des pharmacies et officines de tarifications.  En effet, la pression mise sur les épaules de ces travailleurs et travailleuses n’est pas non plus négligeable. Pourtant ils sont les grands oubliés des pouvoirs publics puisqu’aucune prime gouvernementale, qu’elle soit fédérale, régionale ou même locale ne leur a été accordée depuis le début de la crise sanitaire et rien n’est à l’ordre du jour actuellement. Les discussions en commission paritaire ne sont pas non plus « extraordinaires ».
 
D’autres tâches, supplémentaires et annexes, leur ont d’ailleurs été confiées comme le stockage et la livraison à la population des masques buccaux commandés par le gouvernement fédéral. 
 
Plus récemment, il a été conclu un accord entre le gouvernement wallon et les associations de pharmaciens pour que les quelque 1.800 officines wallonnes deviennent également des points de contact pour écouter et orienter les victimes de violences conjugales qui s’adressent directement à elles. On le constate, un rôle social leur est donc aussi attribué. Bien que louable, nombre de travailleurs et travailleuses craignent la potentielle surcharge de travail que pourrait engendrer ce nouveau dispositif mis en place depuis novembre 2020.
 
Sur base des chiffres les plus récents communiqués par l’Association Pharmaceutique Belge (APB), notre pays comptait quasiment 5.000 pharmacies pour 11 millions d’habitants, soit 1 pharmacie pour près de 2.500 habitants. Il s’agit d’un des réseaux les plus denses d’Europe. Ce chiffre est resté relativement stable depuis de nombreuses années suite à un moratoire sur l’ouverture de nouvelles officines imposé en 1999.
Source : AFIN-A
 
Aujourd’hui, l’ouverture d’une nouvelle officine n’est plus envisageable suite à ce moratoire. 
 
Le secteur est composé essentiellement d’indépendants. Toutefois, des groupes sont aussi connus et reconnus en Belgique. Le numéro 1 est Multipharma qui est actif sur tout le territoire. Il s’agit aussi d’un secteur essentiellement féminin et cette féminisation est en constante augmentation depuis plusieurs années maintenant.
Source : AFIN-A
D’aucuns pourraient penser que le secteur a pu connaître une forte croissance durant la crise que nous traversons actuellement. Pourtant il n’en est rien. Il ressort des discussions notamment avec les travailleurs et travailleuses que les pharmacies souffrent également de la baisse du pouvoir d’achat de la population et des mesures de confinement qui sont imposées. Certes, l’impact n’est pas aussi important que pour d’autres secteurs, mais à titre d’exemple, le chômage temporaire est également fort utilisé par les employeurs.
 
Le secteur n’est pas épargné par les évolutions sociétales
 
Concernant les perspectives et l’avenir du secteur, de nombreux changements semblent d’ores et déjà se produire avec une tendance vers l’accroissement de la taille des officines via notamment des fusions. Les petits indépendants des quartiers souffrent de la concurrence des plus gros groupes qui se sont implantés tant dans les centres-ville qu’en périphérie. La taille devient donc un critère important aux yeux de certains employeurs qui y voient surtout une façon de rationaliser certains coûts. Très souvent, la fermeture d’une officine considérée comme moins rentable pénalise de facto une population qui était considérée comme fidélisée et qui se voit contrainte de se déplacer dans des endroits plus éloignés avec toutes les contraintes que cela peut engendrer. Cette problématique s’est d’ailleurs déjà produite dans le secteur bancaire. Les conséquences sociales sont considérables.
 
Deux autres éléments impactent directement la réflexion sur le devenir de la pharmacie et aussi sur le métier même du pharmacien et de l’assistant en pharmacie.
 
Il s’agit du développement accru de l’e-pharmacie et de la parapharmacie. D’ailleurs ils sont tous les deux intrinsèquement liés. En effet, des groupes comme MediMarket qui sont de nouveaux acteurs qui marchent indirectement sur les plates-bandes des officines. Considérée comme la nouvelle chaîne de supermarché de la parapharmacie, leur stratégie est celle de vendre des produits qui ne nécessitent pas d’ordonnance médicale à des prix très avantageux pour le consommateur. Ce sont aussi sur ces articles que les pharmacies font le plus de marge. Il est évident qu’avec la crise sanitaire et la perte du pouvoir d’achat de nombreux travailleurs et travailleuses, ce genre de magasin demeure attirant. Cela contraint donc les officines à revoir leurs prix à la baisse ce qui a une conséquence directe sur leur chiffre d’affaires. 
 
Enfin, l’e-pharmacie est aussi en vogue et les produits distribués en ligne sont également des produits issus de la parapharmacie. Ici aussi les prix sont tout à fait avantageux par rapport à ceux vendus dans la pharmacie classique. Newpharma, à titre d’exemple, est aujourd’hui classée dans le top 30 des entreprises de l’e-commerce en Belgique.
 
Les pharmacies s’adaptent. Ce monde bouge et bougera encore à n’en pas douter. Le rôle de proximité et de conseil prodigué par le pharmacien et les assistants doit rester l’argument principal pour continuer à se démarquer des nouveaux acteurs. Le contact humain sera toujours privilégié par de nombreux patients. Il n’est pas "contre indiqué" pour le secteur pharmaceutique de revoir sa façon de fonctionner et de travailler tout en gardant à l’esprit qu’il joue un rôle social crucial important. Et ceci n’a pas de prix.
L'équipe d'AFIN-A
 
 
De apotheken staan op een tweesprong
Geschreven door Thomas Di Panfilo
In deze zeer verwarrende tijden bevonden en bevinden zich nog altijd vele sectoren in de frontlinie van de strijd tegen Covid-19. Ze worden door de wetgever erkend als zijnde “essentieel”.
 
Zoals we allemaal weten geldt dit in het bijzonder voor de sector van de gezondheidszorg. We kunnen ook de sector van de handel vermelden.
 
Werknemers onder druk tijdens de coronacrisis
 
Als er echter één sector is die non-stop ijvert sinds het begin van de pandemie in maart 2020 maar die niet wordt gevaloriseerd noch op zijn juiste waarde wordt geschat, dan is het wel die van de apotheken en de tarificatiediensten.  De druk die op de schouders van deze werknemers en werkneemsters rust, is immers ook niet te verwaarlozen. Nochtans worden zij volledig over het hoofd gezien door de overheid, want zij kregen van de overheid geen enkele premie - noch federaal, noch gewestelijk of zelfs lokaal - sinds het begin van de gezondheidscrisis en ook nu staat dit niet op de agenda. Het overleg binnen het paritair comité is ook al niet “geweldig”.
 
Er werden hen overigens wel andere - extra en bijkomende - taken toevertrouwd, zoals de opslag en de levering aan de bevolking van de door de federale regering bestelde mondmaskers. 
 
Onlangs nog werd er een akkoord gesloten tussen de Waalse regering en de apothekersverenigingen opdat de circa 1.800 Waalse apotheken ook contactpunten zouden worden voor de slachtoffers van partnergeweld, die zich rechtstreeks tot hen kunnen wenden voor een luisterend oor en om passend te worden doorverwezen. We stellen dus vast dat hen ook een sociale rol wordt toebedeeld. Dit is weliswaar lovenswaardig, maar veel werknemers en werkneemsters vrezen de mogelijke werkoverlast dat dit nieuwe systeem, van kracht sinds november 2020, met zich zou kunnen meebrengen.
 
Op basis van de meest recente cijfers meegedeeld door de Algemene Pharmaceutische Bond (APB), telde ons land bijna 5.000 apotheken voor 11 miljoen inwoners, oftewel 1 apotheek voor bijna 2.500 inwoners. Het gaat om één van de dichtste netwerken van Europa. Dit cijfer is vrij stabiel gebleven sedert verscheidene jaren als gevolg van een moratorium op het openen van nieuwe apotheken, ingesteld in 1999.
Bron : AFIN-A
Vandaag is het openen van een nieuwe apotheek niet meer mogelijk als gevolg van dit moratorium. 
 
De sector is voornamelijk samengesteld uit zelfstandigen. Er bestaan in België echter ook gekende en erkende groepen. De nummer 1 is Multipharma, die actief is in het hele land. Het gaat tevens om een sector die voornamelijk uit vrouwen bestaat, en deze vervrouwelijking zet zich nu als sedert verschillende jaren gestaag verder.
Bron : AFIN-A
Sommigen zouden kunnen denken dat de sector sterk is gegroeid tijdens de crisis die we momenteel meemaken. Dit is nochtans niet het geval. Met name uit de gesprekken met de werknemers en werkneemsters blijkt dat de apotheken ook te lijden hebben onder de daling van de koopkracht van de bevolking en de lockdownmaatregelen die worden opgelegd. De impact is weliswaar niet zo groot als in andere sectoren, maar er wordt door de werkgevers bijvoorbeeld ook veel gebruik gemaakt van tijdelijke werkloosheid.
 
De sector wordt niet ontzien door de maatschappelijke evoluties
 
Wat de vooruitzichten en de toekomst van de sector betreft, lijken zich nu reeds veel veranderingen voor te doen, met een tendens richting grotere apothekers, met name via fusies. De kleine buurtzelfstandigen lijden onder de concurrentie van grotere groepen die zich zowel in de stadscentra als in de buitenwijken hebben gevestigd. De grootte wordt dus een belangrijk criterium in de ogen van bepaalde werkgevers die er vooral een manier in ontwaren om bepaalde kosten te rationaliseren. Heel vaak betekent de sluiting van een als minder rendabel beschouwde apotheek de facto dat een hele groep mensen die als vaste klanten werden beschouwd, wordt gestraft. Zij worden gedwongen om zich te verplaatsen naar verder gelegen apotheken met alle moeilijkheden die dit met zich mee kan brengen. Deze problematiek heeft zich trouwens al voorgedaan in de banksector. Dit heeft aanzienlijke sociale gevolgen.
 
Twee andere elementen beïnvloeden rechtstreeks de denkpistes over de toekomst van de apotheek maar ook over het beroep zelf van apotheker en van apotheekassistent.
 
Het gaat om de groeiende ontwikkeling van de e-apotheek en de parafarmacie. Beide zijn trouwens nauw met elkaar verbonden. Zo zijn er groepen als MediMarket, nieuwe actoren die onrechtstreeks onder de duiven van de apothekers schieten. Ze worden beschouwd als de nieuwe supermarktketen van de parafarmacie en hun strategie bestaat erin om producten te verkopen waarvoor geen medisch voorschrift nodig is aan heel voordelige prijzen voor de consument. Het is ook op die artikelen dat de apotheken het meeste winst realiseren. Het is evident dat met de gezondheidscrisis en de koopkrachtdaling voor veel werknemers en werkneemsters, dit soort winkel aantrekkelijk blijft. Dit dwingt aldus de apothekers om hun prijzen te laten zakken, wat een rechtstreeks gevolg heeft op hun omzet. 
 
Tot slot is ook de e-apotheek erg in trek en de producten die online worden verkocht zijn ook producten afkomstig van de parafarmacie. Ook hier zijn de prijzen voordeliger dan die van de klassieke apotheek. Newpharma bijvoorbeeld staat vandaag in de top 30 van de e-commercebedrijven in België.
 
De apotheken passen zich aan. Deze wereld is in beweging en zal ongetwijfeld nog verder veranderen. De apothekers en assistenten staan dicht bij de bevolking en geven laagdrempelig advies. Dit moeten de belangrijkste argumenten blijven om zich te blijven onderscheiden van de nieuwe actoren. Voor veel patiënten zal het menselijk contact altijd voorgaan. Voor de sector van de apothekers bestaan er geen “contra-indicaties” voor het herbekijken van zijn manier van werken, maar moet daarbij wel steeds rekening worden gehouden met de belangrijke sociale rol die deze sector speelt. En dat is van onschatbare waarde.
Het team AFIN-A
 
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