Cette nouvelle épopée dansée d’Hervé Koubi, se veut résolument méditerranéenne.
Point d’orgue, point de suspension de ce voyage avec le Maghreb, après « Ce que le jour doit à la nuit » et « Les nuits barbares » ou « les premiers matins du monde », Hervé Koubi signe ici un ballet blanc.
Accompagnée par Samy Bishai à la composition, Natacha Atlas, grande dame de la chanson arabe, tout aussi connaisseuse des airs les plus classiques qu’héroïne du métissage électro-pop a rencontré Hervé Koubi en 2015 et depuis le lien ne s’est jamais relâché.
Elle qui fut un temps danseuse orientale, apporte ici, avec Samy Bishai au violon, et Imed Alibi aux percussions, sa voix incroyable à une pièce placée sous le signe du féminin.
Au plateau, Hervé Koubi a réuni quatorze danseuses et danseurs qui viennent de tout le pourtour méditerranéen.
ODYSSEY on l’aura compris, s’éloigne du récit d’Homère mais garde cette mer comme socle, et la femme comme figure héroïque.
Cette grande vague chorégraphique, puissante et sensuelle, ne se pare plus des combats épiques comme au temps d’Ulysse, mais révèle les liens culturels, les migrations, et les tumultes d’une mer qui relie et charrie les vies.