Ce que Marie-Victorine M’Bissa (alias Marie-Victorine M.) prétendue "maîtresse" de Strauss-Kahn, a oublié de dire
Par Claude Ribbe
D’abord son nom : M’Bissa. Etrange de se montrer en photo, de donner trois interviews en 24 heures depuis la Suisse après avoir, parait-il, fui les USA et de faire des mystères sur son identité.
Elle est Sarcelloise et a fait ses études au lycée Jean-Jacques Rousseau où des condisciples se souviennent fort bien d’elle à l’époque où elle portait des lunettes. Tout Sarcelles, apparemment, est au courant de sa relation avec Strauss-Kahn qui s’est terminée par une tentative de suicide. Pourquoi ? A l’intéressée de nous l’expliquer.
Marie-Victorine n’a pas dit non plus que son père, chimiste né en 1943 à Kouomi (Congo-Brazzaville) dirigeant d’une entreprise d’importation de légumes africains, mais aussi, selon certains, propriétaire d’un bar-dancing, après avoir été socialiste, s’est retrouvé en 2008 en 41e position sur la liste municipale de l’UMP menée par Patrick Galmet contre François Pupponi.
Sur cette liste, figurait Mohamed Fofana, également transfuge du PS, le même qui prétendait à qui voulait l’entendre, il y a quatre ans, qu’il serait intervenu, pour le compte de Dominique Strauss-Kahn, afin d’« arranger » l’affaire glauque d’une jeune fille d’origine africaine qui aurait eu une relation sexuelle avec l’ex-futur président de la République française, aurait été enceinte, aurait tenté de se suicider et aurait finalement été exfiltrée, avec l’ «aide» de ceux que ça pouvait déranger...
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Le Français Dominique Strauss-Kahn, ex-président du Fonds monétaire international, riche, puissant, célèbre, boursouflé d’arrogance et de vanité, est accusé d’avoir essaye de violer et d'avoir soumis, contre sa volonté, à des actes sexuels, une femme de chambre, une immigrée africaine musulmane sans histoires travaillant dur à New York.
Parce que l’ambitieux Dominique Strauss-Kahn - autoproclamé futur président de la République française - se dit de gauche, parce qu’il était le favori du parti socialiste français à l’élection de 2012, une partie de la classe dirigeante française, sous le choc, s’est empressée de nier les faits, révélant ainsi son racisme, son sexisme, son islamophobie et son mépris total pour les plus humbles.
Au nom de la présomption d’innocence, l’accusé est devenu victime et la victime présumée a été immédiatement désignée par les médiocres «élites», expertes en désinformation, qui occupent le terrain médiatique en France, comme coupable d’avoir participé à un prétendu «complot». Le viol est devenu un «troussage de domestique».
Il a été minimisé parce qu’il n’y avait « pas mort d’homme ». On a plaint l’agresseur présumé pour sa «fragilité». Enfin, la mise en accusation du violeur présumé a même été présentée comme une «nouvelle affaire Dreyfus»...