Le Muséum d'histoire Naturelle de
Grenoble ouvrira ses portes le 27 mai 2020.
Cependant Les
Amis du Muséum garderont leurs locaux fermés jusqu'à nouvel ordre. Des
précisions sur notre reprise d'activités vous seront apportées dans nos
prochaines lettres d'information .
Le secrétariat reste à votre disposition par courriel.
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Le printemps ne savait pas...
par Françoise Hugues
C’était en mars 2020…
Les rues étaient vides, les magasins fermés, les gens ne pouvaient plus sortir.
Mais le printemps ne savait pas, et les fleurs ont commencé à fleurir, le soleil brillait,
les oiseaux chantaient, les hirondelles allaient bientôt arriver, le ciel était bleu,
le matin arrivait plus tôt.
C’était en mars 2020…
Les jeunes devaient étudier en ligne, et trouver des occupations à la maison, les gens
ne pouvaient plus faire de shopping, ni aller chez le coiffeur. Bientôt il n’y aurait plus
de place dans les hôpitaux, et les gens continuaient de tomber malades.
Mais le printemps ne savait pas, le temps d’aller au jardin arrivait, l’herbe verdissait.
C’était en mars 2020…
Les gens ont été mis en confinement, pour protéger les grands parents, familles et
enfants. Plus de réunion ni repas, de fête en famille. La peur est devenue réelle et
les jours se ressemblaient.
Mais le printemps ne savait pas, les pommiers, cerisiers et autres ont fleuri, les
feuilles ont poussé.
Les gens ont commencé à lire, jouer en famille, apprendre une langue, chantaient sur
le balcon en invitant les voisins à faire de même, ils ont appris une nouvelle langue,
être solidaires et se sont concentrés sur d’autres valeurs.
Les gens ont réalisé l’importance de la santé, la souffrance, de ce monde qui s’était
arrêté, de l’économie qui a dégringolé.
Mais le printemps ne savait pas, les fleurs ont laissé leur place aux fruits, les oiseaux
ont fait leur nid, les hirondelles étaient arrivées.
Puis le jour de la libération est arrivé, les gens l’ont appris à la télé, le virus avait
perdu, les gens sont descendus dans la rue, chantaient, pleuraient, embrassaient leurs
voisins, sans masques ni gants.
Et c’est là que l’été est arrivé, parce que le printemps ne savait pas.
Il a continué à être là malgré tout, malgré le virus, la peur et la mort.
Parce que le printemps ne savait pas, il a appris aux gens le pouvoir de la vie.
Tout va bien se passer, restez chez vous, protégez-vous , et vous profiterez de la vie.
Lisez ceci, répandez-le, mais surtout restez confiants et gardez le sourire !
Un message rempli d’espoir envoyé par LISette Blanc Secrétaire Générale chargée des conférences de la Société des Écrivains Dauphinois, membre du C.A d’Ex-Libris Dauphiné et adhérente des Amis du Muséum.
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Le docteur Pierre Prompt né en 1839 en Colombie, docteur en médecine en 1870 et adhérent du Club alpin français résidant à Bourg d’Oisans propose la construction d’un chemin de fer à crémaillère de la Grave conduisant au Grand Pic de la Meije, qui compte tenu de la construction d’un hôtel au sommet, pourrait atteindre 4000 m. Il expose son projet dans petit livret en 1894 : Hôtel et observatoire de la Meije Altitude : 4000 mètres.
Le Club alpin f de l’Isère s’élève contre ce projet qui lui paraît fantaisiste et destructeur, la Meije va être comparée à la victoire Samothrace retrouvée mutilé. Et plus tard le célèbre peintre dauphinois Edouard brun se moquera en complicité avec le CAF de ce projet qui à peine élaboré finira dans en bouillon de courge. Il est vrai que les alpinistes, aujourd’hui, qui sont souvent de fervents écolos ne regrettent pas cette tentative de transformer la Meije en Aiguille du Midi à Chamonix !
Avec l'aimable collaboration de Raymond Joffre
Président de l'association les écrivains dauphinois
Président d'ex-libris
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Arborétum
Des Rencontres sympathiques pendant le confinement sur le campus. Ces belles demoiselles nous émerveillent avant que la tondeuse contrarie notre itinéraire.
Par Antoinette et Gilbert Lefebvre, Adhérents aux Amis du Muséum.
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