Qu'est-ce que ?

 
La pleine conscience
 
Réduction du stress et aide à la guérison
Le Centre Médical de l'Université du Massachusetts a mis au point depuis dix ans une méthode efficace de réduction du stress, de contrôle de la douleur et d'aide à la guérison.  La pleine conscience en est l'outill principal.

Etre présent à sa respiration
Concrétement il s'agit de s'asseoir et de focaliser son attention sur sa respiration : "j'inspire et je sais que j'inspire/j'expire et je sais que j'expire". Seulement cela mais totalement cela.

Les pensées ne font que passer
Quand les pensées arrivent, il s'agit juste de les accueillir et de les laisser passer comme un nuage dans le ciel et de revenir à "j'inspire et je sais que j'inspire/j'expire et je sais que j'expire".

Je ne suis pas mes pensées
La pleine conscience c'est cet effort de concentration sur l'instant (je sens en moi et à l'extérieur de moi, j'entends, je suis présent au présent entièrement) et d'acceptation de ce qui est (je ressens ce que je ressens et c'est ainsi, je pense ce que je pense mais ce n'est qu'une pensée, ce n'est pas moi).
 

S'entraîner
On peut commencer quelques minutes par jour. L'important c'est de s'y entraîner. On en sent immédiatement les effets : un bien-être accru, un espace qui se libère dans la tête, une douleur plus supportable.


A lire : Au coeur de la tourmente, la pleine conscience, John Kabat-Zinn, professeur émérite de médecine

 
L'exercice pour se détendre

 
 
Apprendre à rire
 
 
1 minute de rire apporte les mêmes bienfaits que 30 mn de relaxation. 15 mn de rire procurent le même confort que 40 mn de jogging. Pourquoi s'en priver ?

Il n'est pas utile d'avoir le coeur à rire, d'être sincère dans ses éclats pour que cela fonctionne. Il suffit juste de rire pour que le cerveau fasse sa petite chimie.

Le rire des voyelles

On ferme la porte et on y va !

Ha Ha Ha Ha Ha Ha
Ho Ho Ho Ho Ho Ho
Hi Hi Hi Hi Hi Hi Hi
Hé Hé Hé Hé Hé Hé
Hou Hou Hou Hou Hou

On recommence avec un rire plus franc ...
 
Souvenez-vous que le ridicule ne tue point !

 
Que faites-vous de votre intuition ?

 
 
 
« C’est à l’intelligence d’achever l’œuvre de l’intuition »
Romain Rolland
 
 
« Je le sentais, je le savais… ». Combien de fois, légèrement agacé(e),  l’avez-vous dit ? Combien de situations inconfortables avez-vous subies alors qu'elles ne vous tentaient pas ? Combien de temps et d’énergie avez-vous gaspillés avec des personnes qui ne vous inspiraient qu’à moitié ?  Qu’avez-vous fait de votre intuition ?
 
L’intuition sent encore le souffre malgré les tentatives de rationalisation initiées par les neurosciences. Il est vrai que l’étymologie latine du mot nous enseigne qu’ « intuito » désigne l’action de voir une image dans une glace. L’intuition serait donc de l’ordre de la révélation du miroir comme dans Blanche-Neige ou de la boule de cristal, accessoire magique et farfelu, indigne d’interférer avec nos décisions adultes.
 
Et si l’intuition était une intelligence comme une autre, un sens autant fiable que faillible comme la vue ou l’odorat. Un amplificateur à accepter et à affiner pour respecter nos limites et satisfaire les attentes de notre moi profond. Loin de laisser de côté les faits, nous les confronterions à nos intuitions pour parfaire notre processus de décision qu’il s’agisse d’amour (Est-il/elle vraiment bien intentionné ?), de carrière (Vais-je pouvoir évoluer dans ce poste ?) ou de créativité (Quelle solution envisager ?).
 
L'intuition est une perception interne, elle prend la forme d’une sensation physique (allégresse, gêne, moiteur, trouble…), d’une image assez précise (quelqu’un arrive et l'image d'un tsunami s'impose), d’un lapsus langagier ou comportemental de l’ordre du signe (dire «je suis peureux » au lieu de «je suis heureux»). Nous n’y prêtons pas attention ou nous interprétons ces évènements comme une faiblesse. Culturellement nous n’avons pas appris à construire un lien entre ce qui vient du corps et ce qui existe dans le réel, à l’extérieur de nous. Il est vrai qu’il n’y a parfois aucun rapport mais le plus souvent il existe une relation qui fait sens.
 
Il y a tout un monde entre une intuition du type « cela ne me dit rien » et une prémonition angoissante plus proche de la projection de nos peurs (j’ai peur que cela arrive donc cela m’apparaît) que de la révélation. En fait, l’intuition est en grande partie la capacité de notre cerveau à croiser très rapidement des informations accumulées depuis notre naissance (voire plus) mais dont nous n’avons pas conscience. Mais pas seulement. Si nous avons été malade après avoir mangé un aliment et qu’il nous est présenté, nous aurons sans doute l’intuition que cela ne va pas nous convenir. Dans d’autres cas, les scientifiques en témoignent pour expliquer leurs découvertes, nous aurions accès à un réservoir de savoir universel, atemporel et impalpable qui flotterait autour de nous (les champs morphogènes *).
 
Le problème de l’intuition c’est qu’elle agite un conflit entre ce que nous sommes et ce que nous devrions être/faire/avoir. Comment arbitrer ? Nous n’avons pas envie d’aller à ce rendez-vous mais nous devons nous y rendre. Plutôt que de l’annuler, pourquoi ne pas examiner de plus près les données et les enjeux à la lueur de notre intuition qui nous dit que tout n’est pas clair.
 
Pour valider la présence d’une intuition, il faut bien se connaître et s’assurer qu'il ne s'agit pas :
 
- d’une peur (la petite voix qui vous dit « N’y va pas !» parce que vous craigniez d’échouer)
 
- d’une projection psychologique (ce que vous n’acceptez pas en vous et que vous projetez sur autrui - J'ai l'impression qu'il se moque alors que c'est vous qui êtes critique sans vous l'avouer)
 
- d’un fantasme (j’ai l’intuition qu’il est amoureux de moi alors que rien dans le réel ne vient le confirmer)
 
- d’une pensée magique (de l’ordre de la superstition)
 
L’intuition n’a d’intérêt que si vous acceptez de la reconnaître comme un élément parmi d’autres, ni plus ni moins important mais qui a un rôle à jouer dans les décisions qui concernent l’incertain, le futur, l’inconnu, l'absent. Même si la plupart des grands hommes d’affaires disent s’en remettre in fine à leur intuition pour prendre des décisions ce n’est qu’à l’issue d’une réflexion rationnelle et d’une connaissance sans faille de leurs dossiers.
 
« Que chacun raisonne en son âme et conscience, qu’il se fasse une idée fondée sur ses propres lectures et non d’après les racontars des autres. »
Albert Einstein
 


* Le réveil de l'intuition, Mona Lisa Schulz, Docteur en neuroscience du comportement et psychiatrie.
 
 
Nathalie Vogelsinger-Martinez
Coaching de carrière - Life coaching
Contact : parlerdesoi@gmail.com