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            30   mars 
2017

NOS 7 SOUHAITS
AU FUTUR PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
pour nous rendre notre dignité
 
1 - Accéder à la voirie et aux espaces publics en sortant de chez soi, c’est pouvoir parcourir la ville sans difficulté majeure, faire des rencontres avoir une vie sociale épanouie. Accéder à la voirie, c'est exister.
Aujourd’hui, se déplacer en ville est encore le parcours du combattant (Des cheminements en ville semés d'obstacles et d'embuches... Des travaux de voirie réalisés sans respect des règles d'accessibilités...) c’est la double peine.
 
2 - Accéder aux transports collectifs, c’est voyager comme les autres citoyens, librement, simplement, facilement, sans stress ni inquiétude. Accéder aux transports collectifs, c'est exister.
Aujourd’hui, prendre les transports collectifs c’est toujours une vrai galère (quais d'embarquement inéccessibles, transports inadaptés, ascenseurs « hors service », palette qui ne marche pas, contrainte horaire, ..). On n’est pratiquement jamais sûr d’arriver à bon port au moment voulu dans des conditions acceptables.
 
3 - Accéder aux établissements recevant du public, c’est pouvoir s’assumer pleinement sans avoir à « quémander » l’aide d’autrui, c’est pouvoir vivre sa citoyenneté conformément à la loi du 11 février 2005.
Aujourd’hui, seuls 30% des ..
 
 
Le saviez-vous ?  
Accessibilité des personnes handicapées aux bureaux de vote 
 
Le jour du scrutin, les locaux où sont implantés les bureaux de vote doivent être accessibles aux personnes handicapées, quel que soit leur handicap. Les personnes handicapées, notamment celles qui se déplacent en fauteuil roulant, doivent pouvoir, dans des conditions normales de fonctionnement, y pénétrer, y circuler et en sortir, le cas échéant au moyen d’aménagementsprovisoires ou permanents.
L'Association des Paralysés de France a réalisé un Guide pratique très instructif  ... [En savoir plus ... ]
 
 
 
Renforcer l’accessibilité des campagnes électorales
La Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) a adopté, le 26 janvier 2017, un avis sur le droit de vote des personnes handicapées. La CNDH plaide pour une meilleure accessibilité des campagnes électorales.
 
Elle recommande d’inscrire dans le code électoral une obligation pour tous les candidats, pour toutes les élections, de renforcer l’accessibilité de leur campagne (utilisation du langage "Facile à lire et à comprendre", recours à des traducteurs en langue des signes, accessibilité des sites Internet, réunions permettant de vrais échanges avec les personnes handicapées, etc.).
 
Le décret du 22 décembre 2016 relatif à l’élection du président de la République répond en partie à cette recommandation. En effet, ce texte impose désormais aux candidats de déposer leur profession de foi dans un format lisible par un logiciel de lecture d’écran.
 
En outre, la secrétaire d’État chargée des personnes handicapées a récemment précisé que le Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH) serait consulté afin que le memento adressé aux candidats aux législatives ainsi que la circulaire relative à l’organisation des élections puissent être relus et complétés utilement.
 
 
Présidentielle 2017 : "Que faites-vous pour le handicap?" 
 
A moins de deux mois du premier tour, "rares sont (les candidats) qui se sont exprimés publiquement sur cette question", disent les signataires d'une lettre ouverte dont les principaux sont Philippe Croizon, Grand Corps malade,Dominique Farrugia, le chanteur Gilbert Montagné, le philosophe Josef Schovanec ou encore les sportifs Marie-Amélie Le Fur et Michaël Jérémiasz ont signé cette lettre ouverte, avec l'ambition de faire du handicap "un objet électoral et un sujet de société".  .
Ils demandent des réponses sur cinq "points majeurs": 
 
les ressources, l'"exil" des personnes handicapées en Belgique faute de structures adaptées en France, l'accessibilité des lieux et transports publics, la scolarité et l'emploi.
 
 
Les dépenses en faveur des personnes handicapées ont progressé de 40% en dix ans 

13,5 milliards d'euros supplémentaires depuis 2005
Le montant atteint en 2014 correspond à une progression de 13,5 milliards d'euros - en monnaie constante - depuis 2005, soit une hausse de 40,7%. Ce taux correspond à une moyenne de 2,4% par an sur la période, le PIB n'ayant pour sa part connu qu'une hausse annuelle moyenne de 0,7% (en euros constants) sur cette même période. 
Les dépenses prises en charge par ces financements sont de quatre ordres : les prestations sociales spécifiques versées au titre du handicap, les dépenses fiscales et les exonérations de cotisations patronales, les dépenses d'investissement et, enfin, les dépenses de fonctionnement. Les prestations sociales représentent 92% de cet ensemble, avec un total de 42,7 milliards d'euros en 2014. Depuis 2005, elles ont progressé de 2,3% par an, soit plus rapidement que l'ensemble des prestations de protection sociale (+1,9%).
La Drees estime que cette hausse a été notamment portée par la montée en charge de la prestation de compensation du handicap (PCH), la réforme des prestations en faveur des enfants handicapés et la revalorisation de l'allocation aux adultes handicapés (AAH). La montée en charge de la PCH se traduit par la forte progression des dépenses des départements en faveur des personnes handicapées, qui ont progressé de 80% en dix ans, soit le double de la progression de l'ensemble des dépenses (voir notre article ci-dessous du 24 juin 2016). – Source Localtis – [ En savoir + … ]
 
 
 
MDPH : activité en hausse de 7,3% en 2015
 
Plus de dix ans après l'entrée en vigueur de la loi Handicap du 11 février 2005 - qui les a créées - les maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) voient leur activité continuer de croître rapidement. Tel est l'un des principaux enseignements de la traditionnelle synthèse des rapports d'activité des MDPH, publiée par la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA). Portant sur l'année 2015, celle-ci montre en effet, pour la dixième année consécutive, une poursuite de la croissance de l'activité.Et avec le vieillement de la population, le phénomène n'est pas prêt de s'arrêter.
 
 
Question / Réponse...   
Q - 
Nous habitons au 2ème étage d'une copropriété, mon compagnon atteint d'une maladie dégénératrice ne pourra plus accéder à notre appartement. 
L'installation d'un monte escalier doit-elle être soumise à l'accord des copropriètaires? Il y a 8 logements dans notre montée d'escaliers , faut-il une majorité pour obtenir l'autorisation? 
Quelle est la réglementation?
             
R - l’Installation d'un monte escalier dans une copropriété est soumise à l'accord des copropriétaire en Assemblée Générale. Il faut donc faire la demande en proposant une résolution avec tous les plans et impact sur la cage d'escalier (sur trois niveaux : RDC 1er et 2eme). Si vous êtes locataire de l'appartement c'est ... [En savoir + ... ]

 
 
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