N°91 du 19 septembre 2014

LA SAISON
DES REFLEXIONS
 
Profitons de cette morte-saison, comme l'appellent les spécialistes du tourisme, pour tourner quelques pages d'histoire, à découvrir dans cette Lettre. Profitons-en aussi pour évoquer "le futur", que la commune veut partager avec nous. Tous les intéressés étaient ainsi invités au "Grenelle Balcon/ Glovettes", ce jeudi 18 septembre dans la salle des mariages.
C'est malheureusement devant un parterre de moins d'une trentaine de personnes que Madame le Maire, le directeur des services techniques municipaux et le directeur de l'Office du tourisme, en présence du Directeur de la SEVLC, présentèrent les problèmes à résoudre et les projets à mettre en œuvre.
Il fut rappelé à l'appui de quelques chiffres que le moteur de Villard-de-Lans était l'économie touristique d'hiver (60%) : l'ensemble Balcon/Glovettes "fonctionne" environ 70 jours/an l'été, 86 jours l'hiver, et offre 7500 lits en 1800 appartements. Les navettes véhiculent environ 300.000 personnes/an. Les remontées mécaniques ont transporté 332.000 skieurs l'hiver dernier, pour un tourisme d'ensemble représentant un chiffre d'affaires de 35 millions d'euros. Plusieurs constats en découlent: le chiffre d'affaires stagne, le marché du ski ne progresse plus (seulement 2,8% en 15 ans), le parc locatif vieillit, et de trop nombreux lits restent "froids" (non utilisés), et les difficultés de stationnement sont devenues un problème majeur (1000 places manquantes).
Toutes ces difficultés (sauf peut-être le parking), ne sont cependant pas spécifiques à Villard-de-Lans.
Ainsi furent abordées différentes problématiques et les moyens de les résoudre.
On parla bien sûr des parkings et des solutions créatrices de nouvelles places, à Corrençon, au Balcon et aux Glovettes. On parla de signalisation  et d'infra structures routières. On parla de la création de nouveaux lits, du chemin du Père Noël, de son tracé inadapté et de son enneigement artificiel. On parla des navettes et de leur cadencement, du commerce et de son développement.
Vos représentants ont profité de l'occasion pour rappeler l'urgence et la nécessité de créer du stationnement aux Glovettes (site sur lequel cela semble le plus difficile), ce déficit de paking risquant en effet d'avoir des conséquences pénalisantes. Les skieurs seront en effet naturellement orientés vers les autres entrées du domaine où le stationnement est plus facile. Cela entraînera une diminution de fréquentation du télésiège, laquelle n'incitera évidemment pas à moderniser la remontée mécanique des Glovettes. Une remontée déjà très handicapante qui, par sa nature, n'autorise pas la descente. Nous avons également profité de la présence du directeur de la SEVLC pour, à défaut d'une installation plus performante, lui demander de réfléchir à un remodelage de la piste de retour depuis le Prey des prés afin de la rendre accessible aux débutants.
Nous avons cependant compris que les aménagements "skieurs" imaginables  pour les Glovettes relevaient d'un plan d'ensemble pour lequel des solutions existent, mais sa réalisation pas d'actualité, au vu des investissements effectués par ailleurs.
Cette réunion eut en tout cas le mérite d'instaurer un dialogue constructif, et a permis constater qu'enfin tout le monde pousse sur les bâtons dans la même direction. Ce que signala Madame le maire de Villard-de-Lans, en présence des représentants des Glovettes, du Balcon et du nouveau maire de Corrençon. Prochaine réunion dans quelques semaines.
Présentation complète de la réunion ICI
 
Michel DORNE
 
HISTOIRE 
DES GLOVETTES 
Achetés en 1967 pour le prix de 918120 francs (anciens bien sûr), les terrains sur lesquels sont implantées les Glovettes actuelles sont constitués d'un très grand nombre de parcelles. Ils rassemblent les lieux dits : "Les Glovettes", "les Drayes", et "A la Combe" sur une superficie 26 hectares, soit environ la surface de 45 terrains de football !
Le permis de construire est accordé le 2 avril 1969 pour l'aménagement d'une station de vacances de 750 logements et différents équipements, soit 30.000 m2 de plancher hors d'œuvre, à la condition que l'opération soit réalisée dans le cadre d'une zone d'aménagement concerté. Il est précisé que des parkings devront être réalisés en nombre suffisant, que la place et son front de neige devront être étudiés de façon à bénéficier d'une plus large ouverture sur les champs de neige et de participer ainsi à l'animation que constituent les remontées mécaniques (!)
La construction de la première tranche des Glovettes débute par les bâtiments 1 à 5 en 1971...
Une patinoire, un hôtel, une discothèque, une piscine, prévus sur le plan initial... ne verront jamais le jour, par contre près de 25% d'appartements supplémentaires seront finalement réalisés.
 
1972 - La brochure de présentation...
"De votre terrasse, à la résidence "Les Glovettes", des forêts, des pistes, des sommets et du soleil plein les yeux". Telle était la présentation de notre résidence sur la brochure de 1972.
Sur le projet d'ensemble, on notera les divers équipements jamais réalisés, et sur la photo le téléski initial.
 



HISTOIRE
DE VILLARD-DE-LANS
 
Le XXe siècle et Le XXIe siècle
L'ouverture de nouvelles routes à la fin du XIXe siècle, désenclave le village qui est définitivement relié à tous les secteurs du Vercors et aux principales villes de la région (Grenoble, Die, Valence). 
En 1888, Villard-de-Lans devient une des premières communes de France électrifiées grâce à l'ingénieur Séraphin Achard-Picard.
Dés l'année 1906, le bourg de Villard de Lans est reconnu comme une station de ski et des aménagements effectués dans les années 1920 lui permettent d'accueillir les premières compétitions de bobsleigh en 1931.
Durant plus de 10 ans, une ligne de tramway dénommée le Tramway Grenoble - Villard-de-Lans est construite pour relier le bourg au centre de la préfecture de l'Isère. Les travaux se termine le 26 juin 1920. Cette ligne de tramway à crémaillère desservant les bourgs de Saint-Nizier-du-Moucherotte et Lans-en-Vercors cesse définitivement son activité en 1951.
La réputation du climat, l'altitude et l'éloignement des grandes agglomérations permet à la commune d'ouvrir son premier sanatorium en 1922. Cependant les communes du canton préféreront privilégier la prise en charge des enfants "fragiles", mais sains, à celles des enfants malades.
L'essor du tourisme et l'attrait de la montagne entrainent un accroissement de la capacité hôtelière dès les années vingt et trente. De 3 hôtels au début du siècle, la commune en compte une trentaine à la veille de la Seconde Guerre mondiale.
La seconde guerre mondiale
Durant la Seconde Guerre mondiale, Villard-de-Lans accueille le seul lycée polonais de l'Europe occupée, installé dans les bâtiments de l'hôtel du Parc et du château. De nombreux élèves et enseignants seront déportés dans des camps par l'occupant. La région abrite plusieurs milliers de Polonais, clandestins, militaires évadés, résistants du réseau F2 (Monika), etc. Très vite, Villard-de-Lans devient un lieu de refuge pour les résistants à l'occupation allemande, qui formeront le Maquis du Vercors. Avec l'apport de jeunes réfractaires au Service du travail obligatoire, l'ensemble du secteur finit même par rassembler (de 1942 à 1944) une véritable armée intérieure forte de 5000 hommes.
Le 9 juin 1944, quelques jours après le débarquement des troupes anglo-américano-canadiennes en Normandie, l'immense majorité des hommes valides de Villard-de-Lans rejoint le maquis en réquisitionnant tous les cars et toutes les voitures de la compagnie Huillier. Grâce à un stratagème (faux enlèvement), les gendarmes de la commune rejoignent le maquis.
Dès 1942, un plan audacieux, dénommé Plan Montagnard est envisagé afin d'utiliser le plateau du Vercors comme tête de pont pour les troupes alliées. Malheureusement, l'arrestation de son principal initiateur le général Delestraint suspendra la mise en place de ce plan.
En fait, ce sont les Allemands qui utiliseront ce stratagème, en envoyant des troupes d’élites qui réussiront à atterrir au moyen de 40 planeurs de 8 hommes chacun à Vassieux-en-Vercors). Le 23 juillet, le petit hameau de Valchevrière, ainsi que les fermes de Roche et Mistri, sont incendiés par ces militaires de la Wehrmacht (à noter que le hameau est resté, aujourd'hui, en l'état, avec ses poutres calcinées, ses pierres noircies et il peut être visité). La population villardienne et le maquis paieront un lourd tribu.
Les Trente glorieuses
Malgré les conséquences de la guerre, les Trente Glorieuses permettent au village de continuer son expansion. Le projet d'aménagement de la Côte 2000 se concrétise avec la construction de la première télécabine en 1951. La station accueille alors les championnats de France de ski en 1953 et 1969. En 1964, le lycée climatique Jean Prévost accueille ses premiers élèves.
Le ski, jusqu'alors réservé aux classes privilégiées, se transforme en un véritable outil économique, ouvert à tous. Certains Villardiens s'y adonnent et deviennent champions.
Parallèlement à cette évolution touristique et sportive, Villard-de-Lans va connaître durant une bonne partie du XXe, du début des années 1930, jusqu'à la fin des années 1960, la grande période du climatisme : l'air pur des montagnes du Vercors étant considéré comme bénéfique à de nombreux enfants, la commune continuera à exploiter cette réputation d'une station au climat vivifiant auprès des touristes français et étrangers. Durant cette période, la station est alors fréquentée par les grands de ce monde : l'ancienne impératrice austro-hongroise Zita (dont un rue du village porte le nom en sa mémoire), le roi du Maroc Hassan II, Georges Guétary, Fernandel, Hugues Aufray, Brigitte Bardot, Henri Cochet, ainsi que l'écrivain Georges Perec.
Les Jeux Olympiques d'hiver
Les Jeux olympiques d'hiver de 1968, dont le site principal (et le village olympique) fut fixé à Grenoble, sera dès le début organisé et voulu par le Général de Gaulle. Cela renforcera, dès lors, la notoriété de Villard-de-lans et du plateau des Quatre Montagnes (qui accueilleront certaines épreuves de sport d'hiver) et permettront le développement et la modernisation des voies d'accès au plateau du Vercors, ainsi que de son équipement. Villard-de-Lans aura l'honneur d'accueillir, durant cette manifestation sportive prestigieuse, les épreuves de luge sur les pentes de la Balmette au lieu-dit "Le bois du Frier".
Les épreuve de luge se sont déroulées entre le 15 et le 18 février 1968, mais seulement trois courses de luge ont pu avoir lieu : deux épreuves masculines et une épreuve féminine. Toutes les compétitions ont été plusieurs fois retardées en raison de températures élevées. Certaines courses ont du voir leurs trajets raccourcis.
La piste naturelle de Villard-de-Lans mesurait, à cette époque, 1 000 mètres et présentait 14 virages pour une dénivellation totale de 110 mètres. Elle avait nécessité 1 400 m3 de terrassement et 1 800 m3 de béton. La piste a été ensuite réaménagée en site ludique.
Après 2000
Après l'ouverture d'un nouveau centre nautique, d'une patinoire couverte (le club de Hockey des Ours de Villard-de-Lans remporte la Coupe de France de hockey sur glace en 2003), d'un casino, la commune parie à nouveau ouvertement sur le tourisme.
En 2013, avec la transformation de la salle de cinéma (le Rex) en salle polyvalente qui accueillera des spectacles, des projections de films et des congrès, la commune de Villard-de-Lans semble décider à renforcer une image touristique plus diversifiée et plus ouverte sur le nouveau siècle.
Car si le tourisme reste l'activité principale du village, l'agriculture et l'exploitation forestière demeurent encore des activités incontournables, qui ont depuis toujours joué un rôle primordial dans la vie des Villardiens.
Néanmoins, le canton de Villard-de-Lans étant éventuellement appelé à fusionner avec un autre canton à l'occasion des élections cantonales de 2015, l'assemblée représentative de la communauté des sept communes du massif du Vercors créée à Villard, il y a plus de 45 ans, souhaite s'engager dans un rôle plus important au niveau de ses administrés notamment en se rendant plus visible : la première étape ayant consisté à reconstruire le nouveau siège de cette communauté dans un bâtiment plus imposant et gérant l'ensemble de ses activités au cœur même du bourg de Villard-de-Lans en 2013, tout près de la mairie et face au grand parking de la Croix-Margot.
(Extraits de Wikipédia)
 

 
Météo à 14 jours
Programme  Animations
Programme  Cinéma
 
Gorges de la Bourne
La RD531 est fermée à la circulation en continu, entre le carrefour RD531/RD106 et sur le tronçon entre le Pont de la Goule Noire et la Balme de Rencurel, du lundi 1er septembre à 8h30 au vendredi 17 octobre à 17h30, 24h/24 et 7j/7. Une déviation est mise en place par la voie communale d'Herbouilly, le tunnel des Grands Goulets et les petits goulets. Puis du 17 octobre à 17h30 au lundi 10 novembre, les gorges seront ouvertes tous les week-ends du vendredi à 17h30 jusqu'au lundi à 8h30 et entre le lundi 10 novembre à 17h30 et le mercredi 12 novembre à 8h30. La déviation mise en place est la même que citée précédemment.

 
 
 
 
 

HISTOIRE 
DE L'ESPACE VILLARD/CORRENCON

 
L’histoire commence en 1950, avec la fondation de la SEVL (Société d’Équipement de Villard-de-Lans) par un groupe d’amis hôteliers, commerçants et industriels du plateau, dans le but de développer une nouvelle activité économique. 
Un contrat de concession d'une durée de 75 ans est signé entre la commune de Villard-de-Lans et la SEVL, pour l'exploitation des pistes. Ce contrat expirera en 2025.
Le projet initial était l'installation d'une télécabine reliant le Pré, ou le Splendid, à la Côte 2000 (via Les Clos). Mais ce projet est abandonné au profit d'une télécabine au départ de la Cote 2000.
En 1951, Villard de Lans s'équipe finalement de la première télécabine 2 places débrayable d’Europe. Entre 1951 et 1971, la station se développe et installe des téléskis, d’abord sur la zone Côte 2000, puis en 1971 aux Glovettes.
En 1973, la télécabine Côte 2000 est remplacée par une 6 places (la première en Europe à l’époque). En 1982, la station s’équipe d’un système d’enneigement artificiel (72 canons dans un premier temps), devenant ainsi la première station française artificiellement enneigée.
Au cours de l'été 1988, le téléski des Glovettes est remplacé par un télésiège (voir l'histoire de sa construction ICI).
En 1983, la SEVL s’allie avec la SATEC, société qui gère les pistes de ski de la commune de Corrençon-en-Vercors (commune séparée de celle de villard de Lans depuis 1857) et devient la SEVLC (société qui gère l’intégralité du domaine skiable).  En 2010-2011 est installée une nouvelle télécabine dix places.
Depuis cette date, la station développe fortement les activités d'été, notament le VTT et le trail.
En 2013, la SEVLC a signé une convention avec la mairie de Corrençon, qui lui cède l'exploitation du domaine skiable en échange, notamment, de la création de nouvelles places de parking. Depuis ce printemps, la SEVLC rénove les équipements de Corrençon. 8 millions d'euros sont investis sur le remplacement du télésiège des Lattes par un Télémix et sur les enneigeurs.
Le tout devrait être fonctionnel dès les premières neige.


HISTOIRE
DE LEA BLAIN
Jeune résistante tombée aux Glovettes
 
Léa BLAIN, jeune Chattoise travaillait à l'usine MOREL de La Sône, tout en assurant des heures au bureau de poste de Chatte. Motivée par la Résistance, elle rejoint le Vercors où l'on a besoin de ses services. Elle trouvera la mort à la Croix des Glovettes sur les hauteurs de Villard de Lans le 1er août 1944.
«Elle venait du village de Chatte où ses parents, modestes ouvriers, l'avaient élevée dans le culte du devoir. Âgée de 22 ans, c'était une jeune fille particulièrement pieuse et patriote. Depuis 1942, elle travaillait dans la Résistance, faisant des liaisons, camouflant des réfractaires, transportant des plis et des documents ».
Elle fut aussi « chiffreuse/codeuse » de l'équipe radio de la Mission Eucalyptus.
Le lundi 31 juillet, elle quitte la grotte des fées avec son groupe, où ils s'étaient réfugiés lors de l'offensive du Vercors et s'éloigne en direction de Villard de Lans. Au lever du jour, Léa et un compagnon (Rémy Charles LIFSCHITZ) sont au hameau du Pouteil où un fermier leur offre un bol de lait et leur conseille la prudence. Le matin du 1er août ils sont surpris par une vingtaine de soldats allemands. Ils font feu tuant deux d'entre eux. La riposte leur est fatale, une balle frappe Léa à la tête. Les Allemands s'approchent et l'un d'eux déclare un peu plus tard : « Ces gens-là ne sont pas des terroristes, ce sont des héros »...
Propos recueillis du Colonel TANAND.
 
 

 
VELO VERT FESTIVAL
La 6e édition de cette grande fête du VTT aura lieu les 5, 6 et 7 juin 2015
 
 
 
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Nos petites annonces sont gratuites pour les adhérents à l'association. Après une première parution dans la newsletter, elles sont répertoriées sur le site de l'association. Vente - achat - location ICI . Sauf exception, elles ne concernent que la copropriété des Glovettes.
 
 
 
 
 
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"UNION POUR LES GLOVETTES" 
 Centre commercial des Glovettes
38250 - Villard de Lans
 
contact.unionglovettes@gmail.com
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Le site de l'Association : 
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