L’idée des Stades du cœur, germée au sein de l’Office des Sports Valentinois a été unanimement reconnue comme lumineuse, généreuse, solidaire et bienvenue. Les clubs et les institutionnels (organisateurs de manifestations sportives ou fournisseurs de services ou équipements sportifs) nous ont assuré pouvoir alimenter les offres. Les services sociaux plusieurs fois rencontrés, après avoir compris notre démarche, se sont engagés à proposer les offres à leurs bénéficiaires. Conjointement, afin de faciliter le passage de celles-ci entre donateurs et bénéficiaires, nous avons mis en place à nos frais une plate-forme nationale gratuite, dont nous assurons la gestion.
Il s’avère cependant à ce jour que trop peu de donateurs proposent spontanément des places ou des services sur la plateforme, et que malgré un volume limité d’offres, beaucoup ne trouvent pas preneur. De notre constat, il découle que les donateurs associatifs donnent volontiers mais n’ont pas de temps à consacrer à la mise en ligne de leurs offres. Parallèlement les donateurs institutionnels (commune et agglomération) ne peuvent pas « offrir », sans une multitude de contraintes administratives, qui font que pour l’instant aucune offre de leur part (piscine, patinoire, stages sportifs, etc)  n’a pu être mise en ligne.

Le corollaire de ses offres trop limitées est que les services sociaux ne sont pas attirés par le « menu » et qu’ils ne le proposent pas ou peu à leurs bénéficiaires. Et lorsque des offres ne trouvent pas preneur, les donateurs se démotivent, fermant ainsi la boucle.

Nous pensons désormais que l’ultime effort que nous pouvons faire pour que cette merveilleuse idée ne meure pas avant d’avoir vécu, est de dédier un personnel exclusif à sa gestion et à sa promotion (au moins pour le lancer et lui donner une dynamique). Cette personne aurait pour mission unique de collecter les offres et de les mettre en ligne, puis de solliciter les services sociaux afin qu’ils en fassent profiter leurs bénéficiaires, mais aussi et surtout de parvenir à mobiliser les médias nationaux, afin qu’un relai soit éventuellement pris par d’autres structures, en tous cas avec d’autres moyens.  Le coût de ce « relancement » est impossible à assumer par l’Office des Sports Valentinois. Aussi afin, de pouvoir recruter une personne pour 2 à 3 mois et de lancer un plan média plus important, tout en assurant la gestion et la maintenance de la plateforme, un budget de 6000 € est nécessaire.

Notre dernier espoir, pour faire cette idée une réalité « qui diffuse », est dans le financement participatif (Crowfunding) auquel nous allons faire appel dans les prochains jours pour obtenir le budget nécessaire. Nous comptons évidemment sur vous, sportifs ou non sportifs, qui pensent que le sport peut être est un formidable outil de socialisation et de lutte contre l’exclusion, pour nous aider à parvenir à faire de Valence la ville qui a eu la belle idée des Stades du cœur. Nous vous indiquerons comment nous aider dans les tous prochains jours.

Michel DORNE

Entre stage de kiné et partiels, Mathilde enchaine les entrainements se préparant pour le meeting de Luxembourg à la fin du mois.