Newsletter n°8 - mai 2010
 
Le geste qui fait du bien

Une belle voie détendue

Etirez-vous et LAISSEZ se produire un ou plusieurs bâillements sonores.

Le bâillement libère les serrages provoqués par les petits stress du quotidien. Il libère également le lieu de passage qu'est le pharynx entre la bouche et la gorge.

 
Petit exercice pour changer une croyance limitante

1) Identifier LA croyance limitante la plus invalidante pour vous.
 
Prenons l’exemple de la croyance suivante :
 
Quand je dis "non" à quelqu’un dans ma vie professionnelle, je laisse croire que je suis incompétent puis posez-vous les questions suivantes :
 
Quel est le critère important pour moi derrière cette croyance ?

Exemple : être compétent dans mon domaine d'expertise.
 
2) Pour changer de croyance il faut agir en cohérence avec ce critère  important pour vous.
 
Qu’est-ce qu’une personne compétente ferait donc dans les situations qui vous intéressent ?
 
Avant de donner son accord, elle poserait sans doute des questions (quoi, quand, comment, quels sont les résultats attendus…) et demanderait un léger temps de réflexion.
 
A vous de jouer !
 
 
Croire à ce qui est bon pour soi

 Avez-vous un modèle ? Quelqu'un ou quelque chose qui vous inspire lorsque vous êtes coincé dans une impasse, quelqu'un qui sait faire exactement ce à quoi vous aspirez ?
 
Mon grand-père est un de mes modèles. C'était un homme aux désirs simples, aux gestes généreux et à l'âme tranquille. Il est mort à 96 ans dans un sourire, presque avec humour. Quand il me regardait en proie à mes tourments, il m'assenait son "c'est parce que tu n'as pas la foi !". Il parlait de la sienne, elle ne résonnait pas en moi mais elle me fascinait. Sa foi était une évidence calme, elle ne se discutait pas, elle était là, forte et légère. J'ai toujours saisi qu'il y avait quelque chose d'extrêmement puissant dans le fait de croire avec sincérité, cela permettait de voir la lumière dans le noir de nos chagrins.
 
Bien sûr,  mon grand-père pensait à la foi en Dieu. Je n’ai retenu que la foi, une énergie qui se dirige dans une seule direction, inexorablement, comme un tapis épais qui se déroule pour nous mener où nous souhaitons. J’ai appris par expérience qu’il y a des tapis dans lesquels on se prend les pieds et d’autres sur lesquels nous glissons le visage au vent. Quand mes croyances sont contraires à mes objectifs c’est comme si les tapis se transformaient en montagnes. Ils sont des obstacles qui se dressent entre moi et ce que je vise. On peut les appeler des croyances limitantes. D’un autre côté, quand mes croyances sont congruentes avec mes désirs, qu’elles vont dans le même sens, alors elles m’ouvrent la voie, me donnent des ailes et créent des dynamiques positives, des synchronicités.
 
Les croyances sont des pensées à propos de nous-mêmes, des autres et de notre environnement. Elles deviennent des croyances limitantes quand elles réduisent les changements que nous souhaitons entreprendre. Par exemple, je peux vouloir arrêter de fumer mais continuer à croire que je ne cours aucun danger, que ma peau, mes poumons ne risquent rien. Dans ce cas ma motivation à changer ne sera pas soutenue par ma croyance et elle sera donc faible et peu aidante pour ma démarche. Soit je pense cela parce que dans ma famille tout le monde fume et n’est jamais tombé malade -ce qui veut dire que je suis sans doute protégée génétiquement- et ma croyance est relativement toxique, soit ma croyance s’étaye sur une dissonance cognitive (c’est à dire « je ne veux pas savoir et je préfère penser le contraire ») et il me serait serait utile de changer de croyance.
 
La synchronicité c’est l’idée (encore une croyance donc !) que lorsque nous savons où nous voulons aller et que nous avons les croyances adéquates, nous attirons les évènements qui favorisent l’accomplissement envisagé (les bonnes personnes, les bons territoires, les bonnes demandes). Imaginons que je souhaite faire une émission de radio, que j’y crois sincèrement et qu’objectivement j’en ai les qualités, je vais sans doute être plus attentive à toutes les opportunités susceptibles de m’amener à réaliser ce projet, je vais en parler, engager des actions pertinentes par rapport à cette attente et m’en approcher au plus près. Il s’agit donc d’une croyance aidante.
 
Cependant, changer ses croyances est une chose difficile. Nos croyances viennent de notre enfance, des discours qui ont été tenus à notre propos, de la place qu’on nous a attribuée. Puisque nous sommes devenus de grandes personnes, il nous revient de prendre en main notre destinée et de faire l’inventaire de ce dont nous avons hérité.

Auteur : Nathalie Vogelsinger-Martinez, Coach de projets personnels et professionnels