La libération totale et sans responsabilité de la circulation des capitaux peut entrainer une aggravation de l'évasion fiscale internationale. Lés états cornaqués par le G20 ont donc développé les mesures d’assistance fiscale sur demande, spontanée et automatique
La question se pose pour savoir si de telles demandes peuvent être contraires à d’autres principes fondamentaux de nos démocraties tels que le respect de la vie privée ou l’égalité
Les juridictions d’un État membre peuvent contrôler la légalité des demandes d’informations fiscales adressées
par un autre État membre Ce contrôle se limite à vérifier si les informations sollicitées n’apparaissent pas
, de manière manifeste, dépourvues de toute pertinence vraisemblable avec l’enquête fiscale concernée
Assistance administrative et droitd de la défense LUXEMBOURG
Dans un arrêt du 17 décembre 2015, concernant une demande d’assistance administrative déposée par la France, la cour administrative du Luxembourg a posée à la CJUE différentes questions notamment sur la compatibilité des sanctions en cas de refus de coopération avec la charte européenne des droits de l homme
Assistance fiscale internationale et droit de la defense : la SUISSE
SUISSE Obligation d’informer les personnes recherchées
Berne, 26.09.2016 - La Suisse franchit une nouvelle étape en matière de coopération fiscale internationale. Elle a déposé aujourd’hui à Paris auprès de l’OCDE les instruments de ratification de la Convention multilatérale concernant l’assistance administrative mutuelle en matière fiscale (Convention sur l’assistance administrative) pour une entrée en application le 1er janvier 2017
Dans les procédures d’assistance administrative, le rôle des banques ou des fiduciaires comme détenteurs d’informations se borne en principe à fournir à l’AFC les informations requises au sujet de leurs clients. A ce titre, ces institutions n’ont donc pas le droit de participer à la procédure en tant que partie. Se basant sur trois éléments centraux spécifiques au dossier, le Tribunal administratif fédéral (TAF) a jugé que l’UBS est en l’espèce directement concernée et que la banque a un intérêt propre à être partie présente
Rediffusion du 10 juillet 2016
En effet les efforts de la SUISSE pour se mettre au niveau de ses voisins de l’Europe d’avant Brexit n’ ont apporté aucune contrepartie commerciale :l’accès au marché européen est toujours interdit en dépit des blablablas diplomatiques
La position de l’Europe et de la France –avant le brexit - est machiavélique, au sens historique du mot, affaiblir le système bancaire suisse sans aucune ouverture du marché, alors que les USA sont entrain de devenir la paradis fiscal des non résidents. Pour l’instant les suisses ont été « fair play » mais qu’elle sera leurs réactions lorsque notre génie de la city aura dévoilé son plan d’indépendance ....et de refus des contraintes européennes
Nous sommes loin de l’Europe des Libertés des pères fondateurs
Nous sommes rentrés dans l'Europe de la surveillance des citoyens
Dimanche 10 juillet 2016, UBS a lancé une charge sans précédent contre l'entraide fiscale suisse comme nous en a informé notre ami
SYLVAIN BESSONdimanche soir ,journaliste au Temps
Le patron de la banque, Sergio Ermotti, se plaint du laxisme des autorités fédérales, qui seraient prêtes à livrer les données de milliers de clients à la France. Le cas promet un sévère affrontement juridique entre les plus hauts tribunaux suisses. Et pose des questions sur la sécurité informatique d'UBS
L’administration française a-t-elle l obligation d’informer le contribuable d’une demande d’assistance administrative ?
L administration n’a pas l’ obligation d’informer le contribuable d’une telle demande SAUF SI elle allonge le délai de prescription jusqu'à la fin de l'année qui suit celle de la réception de la réponse et, au plus tard, jusqu'au 31 décembre de la troisième année suivant celle au titre de laquelle le délai initial de reprise est écoulé. Et ce conformément à
l’article L188A du Livre des Procedures fiscales qui dispose que le présent article s'applique dans la mesure où le contribuable a été informé de l'existence de la demande de renseignements dans le délai de soixante jours suivant son envoi ainsi que de l'intervention de la réponse de l'autorité compétente de l'autre Etat ou territoire dans le délai de soixante jours suivant sa réception par l'administration.
Mais nos magistrats sont vigilants du respect du droit de la défense
Notamment parce que le droit des poursuites pénales par les autorités de l état - parquet et ministre des finances est discrétionnaire et peut donc peut être discriminatoire
jurisprudence sur la communication des pièces dans le cadre de l'assistance internationale