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                         Partage International Canada
 
ÉMERGENCE
   
Infolettre de juillet-août 2019  (2ième partie)       
 
 

Invitation à visionner des vidéos sur  YouTube ! 

Chaîne Partage International Canada 

Conférences de Benjamin Creme et du Réseau sur la méditation de Transmission et la présence des Maîtres et de Maitreya, l'Instructeur mondial  


  Radio Internet 

Radio Partage présente des Émissions consacrées à l'émergence de Maitreya et des Maîtres de Sagesse  

    
LORSQUE LES HOMMES se déterminent en faveur de relations justes, il s'en trouve toujours d'autres qui s'engagent avec une égale détermination dans l'affrontement. Quantité de gens se battent, parfois au péril de leur vie, pour la liberté et la justice. Parallèlement, certaines forces font peser des menaces sur la paix en tentant avec cynisme de préserver un pouvoir qui chancelle. Pendant ce temps, le gros de la population mondiale suit les événements et tremble en assistant au réveil des haines archïques, que l'on aurait pu croiresurmontées et oubliées. Nous, vos Frères aînés, observons aussi avec attention ces dangereuses manoeuvres, mais nous sommes sans crainte. Le bon sens, nous le savons, imposera au moins l'acceptation d'une paix précaire, avec pertes et profits plus ou moins équilibrés de part et d'autre. {...}
 

 
 
Cette infolettre mensuelle contient de nombreux extraits de cette revue. Nous espérons que ces lectures vous inciteront à vous abonner. 
Partage international est la version française de Share International, revue mensuelle de langue anglaise (bimestrielle en janv./fév. et juil./août), publiée par la fondation Share International.
 
Partage international, réunit deux courants majeurs de la pensée contemporaine : la pensée politique et la pensée spirituelle. Elle porte un regard synthétique sur les transformations politiques, sociales, économiques et spirituelles qui se déroulent sur la planète et cherche à stimuler la reconstruction de notre monde sur des bases plus justes.

Partage international rend compte d’événements, d’informations, d’analyses allant dans le sens des priorités de Maitreya : une juste répartition de la nourriture, des logements convenables pour tous, le droit universel à l'éducation ainsi qu'aux soins médicaux, la restauration et la préservation de l'équilibre écologique de la planète. 

La rubrique ‘Signes des temps’ présente des témoignages et des reportages sur des phénomènes étonnants en lien avec le processus de l’émergence de Maitreya et des Maîtres de Sagesse.

Abonnement à Partage International ou Share International (revue originale en anglais) : bulletin d'abonnement
 
 

ACTIVITÉS À VENIR AU QUÉBEC EN AUTOMNE 2019
Pour des informations complémentaires :

AGENDA 2018 - 2020 Pour l'Europe
AGENDA DES ACTIVITÉS PROPOSÉES
PAR DES GROUPES DE MÉDITATION DE TRANSMISSION
Conférences, salons et programmes de radio POUR LA FRANCE, LA BELGIQUE ET LA SUISSE
POUR INFORMER DE L'ÉMERGENCE DE MAITREYA ET DES MAÎTRES DE SAGESSE
 

 
 
 
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Une compilation

Nous présentons une sélection de citations sur le thème « Le Chemin du Discipulat ». Les citations sont tirées de Maitreya (Messages de Maitreya le Christ et les Enseignements de Maitreya - Les Lois de la Vie), du Maître de Benjamin Creme (Un Maître parle les volumes un et deux) et des écrits de Benjamin Creme.
LE CHEMIN DU DISCIPULAT - une compilation
 
Mes Maîtres vous enseigneront les règles de la vie ; Moi, Je vous montrerai cette Lumière supérieure qui appelle l'humanité. Mon Enseignement est double : il concerne la nature physique de l'homme, les nécessités de la vie ; il concerne aussi la relation de l'homme avec cet Être Divin que nous appelons Dieu. Dans Mon vocabulaire, ils sont comme un, car ce n'est que dans la mesure où l'homme est correctement relié à l'homme que l’homme est lié à Dieu. Mon plan est de vous montrer ceci, de vous enseigner que lorsque l'homme découvre en lui la capacité de partager, d'aimer, de faire confiance, à partir de ce moment commence son ascension vers Dieu. (Maitreya, du Message No.29)
 
Aujourd'hui, comme jamais auparavant, à ceux qui voyageraient plus rapidement sur le chemin de l'évolution, on offre une occasion unique de servir et de grandir. En se chargeant de la tâche de transformation et en servant ainsi le Plan et le monde, ils peuvent établir de nouvelles normes pour mesurer le progrès spirituel et accélérer le processus pour l'humanité dans son ensemble. C'est le défi de cette époque. Les disciples d'aujourd'hui ont l'occasion d'accélérer le processus d'évolution pour tous ceux qui suivront, servant ainsi le Plan du Logos d'une manière très puissante. Servez et évoluez. Servez et évoluez. C'est la clé pour progresser sur cette voie. (Le Maître de Benjamin Creme, de « Une nouvelle ère se lève. »)
 
[Sur l'éducation d'un enfant sans créer la peur.]
...Être soi-même, c'est faire l'expérience de son propre Être. Si vous faites cela, vous verrez que l'enfant grandira dans cette expérience, constamment conscient de lui-même en tant que Soi.
     Bien sûr, c'est très difficile parce que nous sommes tous conditionnés. Nous sommes conditionnés par nos parents, et eux par leurs parents, et ainsi de suite, cela dure depuis des millions d'années. Il est très difficile de ne pas projeter ses propres peurs sur l'enfant. Il n'y a pas de raccourci, il n'y a rien de facile que je puisse faire. C'est en partie du bon sens. Il a besoin d'une vigilance constante, et si vous pouvez concentrer votre attention sur le Soi, en fait changer votre propre identification, alors naturellement vous ne projetterez pas vos mirages, vos peurs, sur l'enfant. Il s'agit de votre transformation pour ne pas nuire à l'enfant. C'est difficile ; si ce n'était pas difficile, nous ne serions pas ici. On le dit vite, mais c'est la chose la plus difficile à faire, il faut énormément de discipline.
     Mais c'est pourquoi on vous appelle disciple. Un disciple est quelqu'un qui accepte les disciplines de la vie. Vous devez intégrer les disciplines qui conduisent à la Réalisation du Soi. Le moyen est de mourir à ses propres désirs. Pour la plupart des gens, l'itinéraire se fait par abnégation. (Benjamin Creme, La Mission de Maitreya Volume Deux)
 
Le disciple est quelqu'un qui participe consciemment au voyage évolutionnaire. Il va sans dire que toute l'humanité évolue ; elle a évolué depuis les premiers hommes animaux jusqu'au point où nous en sommes aujourd'hui. Pendant des siècles, ce processus s'est déroulé plus ou moins inconsciemment. L'âme individuelle s'incarne encore et encore, balayée dans l'évolution par l'aimant de l'évolution elle-même.
     Le disciple, d'autre part, joue un rôle très conscient dans ce processus, menant à un but très spécifique. La masse de l'humanité ne sait pas vraiment qu'elle a une finalité, un but, du moins en ce qui concerne cette planète.             
     Le disciple est quelqu'un qui sait qu'il y a un but et qui cherche à poursuivre son évolution lui-même d'une manière hautement consciente. Le but que voit le disciple est, bien sûr, la perfection - la libération de la nécessité de s'incarner sur la planète à tous. Le disciple se soumet volontairement et consciemment à la discipline nécessaire - c'est cela être disciple - pour arriver enfin à ce but. (Benjamin Creme, Transmission - Une médiation pour le Nouvel Âge)
 
Nombreux sont les chemins qui mènent à la perfection, mais les chemins les plus simples sont les meilleurs. Ma voie, la Voie de l'Amour, conduira l'homme le plus rapidement à sa Source. Si vous pouvez voir ceci, vous avancerez sur un Chemin infaillible et vrai, et pour tous les hommes il en est ainsi. (Maitreya, du Message No.58)
 
Maitreya montrera aux hommes que chaque pas qu'ils font pour refaire leur monde et pour établir de justes relations humaines est un pas en avant sur leur chemin vers la perfection. Que le pas intérieur pour le disciple doit être égalé par le pas extérieur de l'homme qui n'est pas encore engagé dans le processus initiatique. Tout cela est un tout interdépendant et intégré. Pas à pas, l'homme fait son chemin à son propre rythme ; pas à pas, l'homme passe de l'ignorance à la connaissance, de l'injustice à la justice, de l'esclavage à la liberté. (Le Maître de Benjamin Creme, de « Pas à pas »)
 
Mon plan est de réaliser en vous ce que vous êtes vraiment, de vous montrer que vous venez de la divinité elle-même, et à cette source divine vous devez revenir. Ma Mission vous facilitera ce passage, ce long voyage vers votre héritage légitime. Quand nous nous rencontrons comme frères, Mes amis, vous trouverez en Moi un Instructeur et Guide qui connaît bien le chemin, depuis longtemps J'ai fait ce même voyage, et connais par cœur les repères sur le chemin. (Maitreya, du Message No.66)
 
Utilisez l'enseignement qui a déjà été donné. Mettez-le en pratique et vous pourrez vivre plus vite que vos plus grandes attentes. Quand vous faites cela, quand vous mettez l'enseignement en pratique de cette façon, il devient votre bien propre, non plus un enseignement abstrait, un sujet académique. Il devient le vôtre. Vous arrivez sur le chemin. Le chemin se déroule devant vous lorsque vous pratiquez les exigences du discipulat. Le chemin n'est pas là-bas, ni dans ce livre, ni dans cette technique - c'est quelque chose qui se déroule hors de votre conscience. Le chemin pour chacun est unique.
     Bien sûr, il y a certaines exigences fondamentales qui ne changent jamais, qui sont de la nature même de la divinité. Rappelez-vous que le chemin du discipulat menant à l'initiation, et le chemin de l'initiation menant à la Maîtrise, est le chemin vers Dieu. C'est le chemin du déploiement de sa divinité. C'est de cela qu'il s'agit, et il ne faut jamais l'oublier.
     La plupart des gens ont tendance à l'oublier. Cela devient périphérique à leur vie, ce qui revient à dire que ma nature même est périphérique à ma vie ; ma vie est périphérique à moi. Mais je suis ma vie. Si je ne suis pas ma vie, je ne suis rien. Comment votre propre vie et le mouvement vers l'expression de cette divinité peuvent-ils être périphériques à votre vie quotidienne ?
     Tu dois en faire ta vocation. Si vous voulez devenir disciple, vous devez devenir fougueux avec enthousiasme. Vous devez vous déplacer dans un état de joie, d'engagement, de grande attente que vous suivez un chemin qui vous mènera à l'initiation. Sinon, votre action sera tiède et il vous faudra les 50 prochaines incarnations pour atteindre ce que vous pouvez atteindre dans cette incarnation. (Benjamin Creme, La Mission de Maitreya, Volume Deux)
 
Nombreux sont les chemins qui mènent à Dieu, mais le plus rapide et le plus sûr est le chemin du service. Aucun autre chemin n'incarne aussi pleinement la nature de Dieu. Prenez votre place sur ce chemin et exécutez les préceptes de votre âme. Suivez les instructions de votre cœur et éveillez vous aux besoins du monde. Sachez qu'en entrant sur le chemin du Service, vous acceptez votre place dans le Plan et vous vous trouvez bien placé sur le chemin vers Dieu. (Le maître de Benjamin Creme, de « La victoire est assurée »)
 
Je voudrais vous montrer une nouvelle manière de vivre, une manière basée sur la fraternité innée de l'homme, sur sa capacité à aimer et à partager, et sur sa divinité essentielle. Le processus de devenir divin est un processus simple, naturel, ouvert librement à tous les hommes. C'est le processus de libération que Dieu qui, dès le commencement, a habité en vous. Ma Promesse est la suivante : si vous Me suivez dans le Nouveau Monde, Je libérerai pour vous votre nature divine. (Maitreya, du Message No.28)
 
Ce n'est pas pour rien qu'il a été dit : « Quand l'élève est prêt, le Maître vient. » C'est aussi vrai à l'échelle d'une masse qu'à l'échelle individuelle. Aujourd'hui, l'humanité en tant qu'élève, disciple du monde, testé et éprouvé, est prête à entrer dans une vie nouvelle, la vie au service de la race.
     Le changement de conscience en cours révélera aux hommes que leur sentiment de séparation est une illusion, que rien n'existe dans toute la création sans cohésion avec le Tout. Cette prise de conscience naissante et cette volonté de changement des hommes ont invoqué l'Enseignant et les Enseignants, car c'est ce que Nous sommes. (Le Maître de Benjamin Creme, de « Nouvelle lumière, nouvelle compréhension »)
 
Rien ne peut donc arrêter le progrès vers l'avenir, l'établissement de justes relations entre les peuples de toutes les nations. Alors se déroulera un Plan, audacieux mais simple, complexe mais clair, ancien et moderne à la fois, pour la restauration de l'homme sur son chemin prédestiné à la perfection.
     Beaucoup de ceux qui ont parcouru ce même chemin sont maintenant parmi vous, prêts à aider et à guider dans les limites de la Loi. Nous connaissons bien vos problèmes et vos craintes et nous cherchons à vous réconforter et à vous inspirer. Quand les hommes Nous verront, ils verront Ceux qui ont connu aussi toutes les angoisses et les souffrances, les humiliations et les joies des hommes, mais qui ont réussi à surmonter ces éternels obstacles sur le Chemin, et qui sont les garants d’une réalisation similaire des hommes.
(Le Maître de Benjamin Creme, de « La fin du siècle »)
 
Le discipulat signifie l'engagement à la vie du disciple et qui est distinctement différent de la vie de l'être humain moyen. Il est dans le monde, une partie du monde, totalement identifié et au service du monde, et pourtant, curieusement, le disciple est isolé du monde. Il se trouve dans une position particulière d'isolement au milieu du maelström de la vie quotidienne. Et le disciple ressent les choses plus puissamment, plus douloureusement que les autres. Tout le monde peut voir la douleur, la souffrance du monde - les millions de personnes qui meurent de faim, la pauvreté, les tremblements de terre, les terribles maladies qui ravagent l'humanité. Tout le monde est ému par cela. Mais le disciple le voit très souvent plus clairement que les autres. Et être plus sensible à cette souffrance parce que conscient d'être une âme en incarnation et engagé à la servir et à la soulager, il/elle la ressent plus que la plupart des gens. (Benjamin Creme, La Mission de Maitreya, Volume Deux)
 
Le disciple doit avant tout avoir du courage, de la ténacité, de la patience, la capacité d'y rester et de ne pas fuir les difficultés qui se sont présentées à nous pour faire ressortir le meilleur de nous. Nous rencontrons ces difficultés dans la vie parce que l'âme les organise de telle sorte que lorsque nous les surmontons nous avons du progrès ; nous avons fait un pas en avant dans notre cheminement évolutionnaire. Le disciple a aussi besoin d'humilité et de simplicité. Nous avons besoin de la capacité, probablement avant tout, de renoncer au plus bas pour le plus haut, qui est la Loi du Sacrifice. (Benjamin Creme, L'art de la coopération).
 
Ma Mission est de vous montrer le Chemin de Dieu, de vous ouvrir le Chemin simple de votre Source. Je me rends compte que pour beaucoup ce Chemin semble sans fin et semé d'embûches. Vraiment, mes amis, ce n'est pas le cas. Nous conditionnons nous-mêmes le Chemin en y entrant. Quand nous sommes le Chemin, le Chemin s'ouvre devant nous, sous la Loi. Le chemin vers Dieu est vraiment simple. Les étapes sont simples, en effet, et nombreux sont ceux qui aident et guident sur la Voie Sacrée. (Maitreya, du Message No.126)
 
Trois principes très importants régissent l'évolution des disciples. Ils sont la constance, la détermination à s'y tenir totalement, sans bouger et sans jamais reculer, la fermeté au Plan, à l'engagement du disciple, au service et au sacrifice. Ce sont là des principes directeurs. Bien sûr, ils sont interreliés. Vous ne pouvez pas servir par intermittence...
     Le disciple, pour progresser, doit faire preuve de fermeté ; il ne peut pas devenir disciple s'il ne le fait pas. Il ne doit pas seulement désirer servir, mais il doit réellement servir. Dans le cas contraire, aucun progrès ne pourra être réalisé. (Benjamin Creme, le premier volume de La Mission de Maitreya)
 
Les disciples sont doublement responsables. Ils ont la responsabilité de l'humanité ordinaire mais une responsabilité supplémentaire parce qu'ils connaissent certains aspects de la vérité. Ils se sont engagés à faire quelque chose pour changer la situation dans le monde et à changer leur propre nature de manière à travailler intelligemment avec le Plan. (Benjamin Creme, La Mission de Maitreya, Volume Deux)
 
Chaque homme est un phare et répand sa lumière pour son frère. Faites briller votre lampe et laissez-la briller et montrer le chemin. Tout le monde a besoin de tout le monde. Personne n'est trop petit ou trop jeune pour participer à ce Grand Plan pour le sauvetage et la réhabilitation de notre monde. Résolvez de le faire et soyez assuré que Mon aide ne sera pas refusée.
     Par où commencer ? Commencez par vous consacrer, vous et tout ce que vous êtes et avez été, au service du monde, au service de vos frères et sœurs partout. Fais en sorte qu'il ne se passe pas un seul jour sans qu'il y ait un acte de vrai service et soyez assuré que Mon aide sera la vôtre. Ceci, le Chemin du Service, est le seul chemin pour les vrais hommes et les vrais femmes, car c'est le chemin qui les conduit à Dieu. (Maitreya, du Message No. 13)
 
Cultivez un rythme sage qui permettra à votre service de se développer naturellement. Évitez le service sporadique car de cette façon tout l'élan est perdu. N'oubliez pas que vous êtes ici pour servir le Plan. C'est le souhait de votre âme, que vous le sachiez ou non. Quand vous prenez contact avec l'âme, l'objectivation de l'expérience commence à avoir lieu. L'âme n'a aucune préférence, aucun désir ; elle ne se rapporte qu'à ce qui est conforme à son dessein, qui est de servir le Plan d'évolution au plus haut degré possible. (Le Maître de Benjamin Creme, de « L'appel au service »)
 
Il faut apprendre à reconnaître les priorités et même à choisir entre l'essentiel. Il est peut-être utile de se rappeler que les vrais serviteurs de l'humanité (c'est-à-dire ceux qui servent et pas seulement ceux qui désirent servir) sont des disciples, qu'ils le réalisent ou non, et que le disciple n'appartient pas à lui-même, ni à sa famille ou ses amis, mais au monde. Le vrai disciple, cependant, aura le sens des proportions, un sens aigu du devoir et la capacité d'accepter de nombreuses responsabilités. (Benjamin Creme, le premier volume de La Mission de Maitreya)
 
Au pied de la montagne, Mes frères, la montée semble vraiment raide, mais quand les premiers pas ont été faits, le progrès est rapide ; et près du sommet de la montagne, vous aurez des pieds ailés ; et de cette hauteur vous verrez la gloire de Dieu. Ainsi en sera-t-il, Mes amis et frères, Moi, Maitreya, je promets. (Maitreya, du Message No.89)
 
La tâche qui vous attend est claire : ouvrez les fenêtres de l'âme et laissez la lumière de l'âme illuminer vos vies. Car l'intuition éveillée permet à l'âme d'exprimer sa connaissance et son but. Connaissez le sens de la compassion et répandez cet amour autour de vous. Laissez la sagesse de votre âme bannir toute illusion et devenir une lumière pour vos frères. C'est la tâche de tous ceux qui veulent marcher sur le Chemin de la Lumière.
(Le Maître de Benjamin Creme, de « Raison et intuition »)
 
Un disciple, ou quiconque aspire à devenir disciple, doit d'abord reconnaître qu'il est un être humain ordinaire qui s'est engagé et a pris en main le développement de sa propre évolution. Il apprend à travailler avec l'âme et à réaliser son but. Le but de l'âme, quels que soient ses autres buts, est, selon la Loi du Sacrifice, de travailler avec le plan d'évolution dans la mesure où le disciple peut l'intuitionner et le mettre en pratique dans sa vie. Seuls les rudiments du plan peuvent devenir réels dans sa conscience, mais dans la mesure où ces aspects deviennent réels, il lui incombe de les mettre en pratique dans la vie. En fait, c'est très rare de faire cela. (Benjamin Creme, La Mission de Maitreya, Volume Deux)
 
La méditation reste la voie royale pour entrer en contact avec l'âme, mais une fois qu'elle est accomplie, la voie à suivre pour le véritable aspirant à la formation de disciples passe par l'acceptation, aussi, de la vie de service. La concentration intérieure et extérieure doit être équilibrée, et il faut commencer par la Voie Infinie, la voie du service, qui appelle tous les vrais Fils de Dieu, du disciple le plus humble jusqu'au Christ Lui-même, et au-delà. (Benjamin Creme, le premier volume de La Mission de Maitreya)
 
Le chemin du retour est le chemin par lequel la conscience de ce qui est, et de ce qui peut être progressivement connu du chercheur, l’individu en évolution.
     En d'autres termes, lorsque vous cherchez, lorsque vous aspirez, vous créez devant vous, comme le dit le Maître Djwhal Khul : « l'araignée crée de son propre être le fil de soie » ; de même, l'aspirant, le disciple et l'initié créent devant eux le Chemin du Retour, le Chemin qui n'est pas encore tracé. C'est la voie d'une prise de conscience croissante de ce qui constitue sa relation avec l'ensemble de l'être humain. C'est un moyen par lequel nous percevons des réalisations et des expériences de plus en plus profondes de notre connexion à l'ensemble et au Macrocosme. (Creme Benjamin, La Mission de Maitreya, volume trois)
 
Je viens encore une fois vous dire que le chemin vers Dieu est simple. Mon chemin, le Chemin de l'Amour, trace le chemin le plus court. Le chemin du retour est le chemin de la joie. Connaissez cette joie et retournez à Dieu. (Maitreya, du Message No 139)
 

L'expansion de la démocratie populaire (extraits)
par Graham Peebles
 
En 1975, seulement 46 pays étaient considérés comme des démocraties représentatives. Quarante ans plus tard, ce chif­fre s'élève à 132 pays, selon le rapport pour l'année 2017 de l'Institut international pour la Démocratie et l'Assistance électorale intitulé Global state of Democracy (L'état de la démo­cratie dans le monde). Cela représente 68 % des pays du monde. Le plus gros de cette augmentation est survenu après 1989, suite à l'écroulement de l'Union soviétique et de ce qui s'avérerait être le début d'un mouvement de contestation mondial. [...]
     Bien que le nombre de démocraties représentatives conti­nue d'augmenter, la démocratie est en crise partout dans le monde. Les gouvernements sont devenus de plus en plus par­tisans, les populismes et les extrémismes - de toutes tendan­ces - fleurissent, et les gens ont perdu confiance dans les ins­titutions démocratiques en tant que moyen de résoudre les différentes crises auxquelles ils sont confrontés. Les politi­ciens sont considérés avec suspicion, quand ce n'est pas avec mépris, et ils sont vus comme ambitieux, des hommes et des femmes idéologiquement biaisés ne se souciant pas beaucoup de la majorité des gens, qui établissent des lois en se basant sur l'intérêt personnel et sur la doctrine du parti.
     La démocratie a été piratée par « l'économie » - couplée avec le capitalisme et le « marché libre » -, et ainsi corrom­pue. La démocratie est, ou devrait être, un organisme vivant, une forme sujette à évolution qui définit les paramètres avec lesquels la société fonctionne, basée sur des principes qui trouvent leurs racines et leurs expressions dans l'unité et l'amour.
     L'idéal démocratique cherche à garantir les libertés de base, à établir la justice sociale et l'égalité et à garantir la res­ponsabilité du gouvernement. Il reconnaît que les êtres hu­mains sont égaux, variés mais unis, que leurs besoins sont uni­versels et que recevoir réponse à ces besoins est un droit. La vraie démocratie ne peut pas exister là où réside l'idéologie de la marchandisation, du consumérisme et de l'avidité. La crise de la démocratie est inextricablement liée à la crise socio-économique ; des changements dans l'une déclencheront une révolution dans l'autre. Ce processus est bien entamé.
 
Une action collective
 
Malgré le déclin des libertés civiles et le profond désen­chantement quant au fonctionnement des gouvernements dans le monde, plusieurs études ont montré que la participa­tion politique croît de façon significative. L'exaspération res­sentie à l'encontre des politiciens et des institutions, jointe à un intense désir pour un changement fondamental, a incité un grand nombre à s'unir et à agir. Des personnes - particulière­ment des jeunes - s'engagent, rejoignent des partis politiques, participent à des manifestations et à de l'activisme en ligne, signent des pétitions ou rejoignent des groupes locaux.
     Cette hausse de la participation démocratique représente un changement majeur d'attitude, une nouvelle conscience collective qui tend vers l'unité et la coopération, et donne de l'espoir - non l'espoir basé sur une vague croyance que quel­qu'un d'autre, un gouvernement, une institution ou Dieu « fera toutes choses nouvelles » (qui est la voie de l'apathie et de l'aveuglement), mais l'espoir ancré dans l'action, dans l'en­gagement convaincu et cohérent.
     Au coeur de beaucoup des mouvements contestataires qui ont balayé le monde depuis que le Mur de Berlin est tombé, se trouve la démocratie. Il s'agit d'exiger la démocratie là où elle est absente, comme c'était par exemple le cas du Prin­temps arabe (largement réprimé), et plus récemment en Algé­rie, au Soudan, en Éthiopie ; ou dans des pays plutôt alignés sur les principes démocratiques, il s'agit d'appeler à un ap­profondissement de la démocratie, à l'ouverture des structu­res et des institutions, et demander à ce que la voix du peuple soit entendue et ses préoccupations prises en compte.
    [...]
    
Le partage, la participation et la responsabilité
 
Au sein de ce nouvel environnement, le rôle des politi­ciens en tant que coopérateurs, que collaborateurs pour le bien commun devient d'autant plus important. Ils doivent collaborer avec les activistes et écouter - non la faction la plus bruyante, ni seulement leurs propres soutiens, mais l'opinion majoritaire, et répondre - pas de façon récalcitrante et sur plusieurs décennies, mais franchement et sans réserve. Un bon exemple de cela tient dans la décision du Parlement écossais de déclarer une « urgence climatique » en réponse « aux jeunes manifestants qui ont fait la grève scolaire pour forcer la société à agir. » La déclaration d'une urgence climatique par les gouvernements est une des demandes principales des mili­tants écologistes, dont Extinction Rebellion (qui a organisé de grandes manifestations pacifiques à Londres pendant deux se­maines, récemment) depuis quelque temps.
     Annonçant la mesure, le 29 avril 2019, la première ministre de l'Ecosse, Nicola Sturgeon, a déclaré : « ils [les militants écologistes] veulent que les gouvernements du monde déclarent une urgence climatique. Ils affirment que c'est ce que la science nous montre, et ils ont raison. [...] Je déclare qu'il y a une urgence cli­matique et que l'Ecosse fera ce qu'elle doit pour s'y attaquer.
     Quelques jours plus tard, Jeremy Corbyn, leader des tra­vaillistes, a appelé le gouvernement du Royaume-Uni a sui­vre l'exemple de l'Ecosse - ce qu'il a fait, de même que l'avaient déjà fait 90 conseils municipaux ou régionaux dans tout le Royaume-Uni.
     Contrairement à une idée en vogue, la démocratie n'est pas en déclin, comme le sont tous les systèmes actuels - social, économique, politique et religieux. Mais dans sa forme ac­tuelle, la démocratie n'est pas adaptée aux défis et à la nature de notre époque, d'où sa remise en cause. Les formes démocra­tiques doivent changer, doivent pouvoir évoluer, être réima­ginées. Surtout, la démocratie doit être détachée des considéra­tions économiques, et le système socio-économique doit être réexaminé à la lumière de la demande croissante pour la justice sociale, l'action environnementale et la liberté.
     Le principe du partage est un idéal démocratique central, qui, s'il est incorporé dans tous les domaines de la vie, per­mettrait aux valeurs démocratiques d'être manifestes : le par­tage avec les étudiants pour l'organisation des études et la conception des programmes ; les employés partageant le ma­nagement et les normes des entreprises ; le partage dans l'ani­mation des systèmes socio-économiques dans lesquels on vit, ce qui à son tour colorerait les décisions géopolitiques.
     Le partage, la responsabilité et la participation sont liés ils vont de pair et se renforcent l'un l'autre. Un mouvement de changement que l'on ne peut pas arrêter est créé par l'inculcation et l'expression croissante de ces principes dé­mocratiques ; c'est un élan qui pourrait être juste assez fort pour sauver la planète et inaugurer une nouvelle et juste fa­çon de vivre.
Dans la revue Partage International de juillet/août 2019

 
Pour faire changer les entreprises, les attaquer au portefeuille 
par Rivera Sun
 
Il est rare de voir la presse économique admettre l'impact des actions non-violentes. En tant qu'éditrice de Nonviolence News, un média qui couvre trente à cinquante événements non-violents par semaine, je remarque souvent que les jour­naux économiques minimisent les effets de l'activisme.
     Généralement, le secteur économique essaie de dissimu­ler l'impact de l'activisme sur le résultat net en le mettant sur le compte des pressions du marché - comme dans le cas de la plate-forme de forage arctique pour Sheil. La presse écono­mique a mis la décision de l'entreprise d'abandonner les fora­ges dans l'Arctique sur le compte de la baisse des prix pétro­liers. Cependant, au-delà de cette explication, la réalité était tout autre : des centaines de militants en kayak de la campa­gne Sheli No I ont bloqué l'acheminement de la plate-forme pétrolière de Portland (Oregon) à l'Alaska, et ont finalement réussi à stopper le projet de forage.
     J'ai été heureuse de voir Newsweek reconnaître honnête­ment l'impact du militantisme. Dans un article alarmant, ce magazine reprenait les informations financières du l trimes­tre 2019 d'une entreprise privée GEO Group gérant des pri­sons qui avertissait ses investisseurs que l'activisme consti­tuait une menace pour ses bénéfices. Aux Etats-Unis, la résis­tance croissante à L'incarcération de masse, et à la politique de tolérance zéro des écoles qui aboutit à envoyer directe­ment en prison un grand nombre de jeunes issus des minori­tés, de même que l'indignation nationale au sujet de la politi­que de séparation des familles de migrants ou d'anciens mi­grants, mettent les prisons privées et les centres de détentions en difficulté face à une forte et légitime contestation pu­blique.
Frappez au portefeuille
     Que cet aveu de la part de GEO Group soit un rappel pour les militants : frappez au portefeuille ! Au contraire des politi­ciens (pour qui les sanctions s'échelonnent au fil des cycles électoraux), les entreprises mesurent leurs risques et leurs pro­fits quotidiennement, et font un rapport aux autorités financiè­res tous les trimestres. Les activistes ont un pouvoir sur les en­treprises s'ils savent comment les impacter, et encore plus s'ils utilisent ce savoir stratégiquement. Au Québec, après avoir ap­pris combien une action militante pouvait faire perdre par jour à une entreprise de fracturation hydraulique, une campagne contre ladite fracturation a diffusé cette information dans la presse et aux actionnaires.     Des années durant, l'industrie du gaz de schiste est restée hors du Québec.
     Les actionnaires et les investisseurs sont des cibles parti­culièrement importantes pour les groupes d'activistes. Con­trairement aux professionnels du secteur, leur intérêt et leur loyauté va de pair avec les profits, pas avec le secteur lui-même. Les actionnaires sont assez sensibles aux campagnes militantes, et votent pour modifier la politique des entrepri­ses en vue de répondre aux revendications. Une campagne qui se poursuit depuis des décennies contre Monsanto fait crier au cauchemar les actionnaires de Bayer depuis le rachat du premier par le second, alors que 500 militants ont manifesté devant le bâtiment où se tenait leur assemblée générale.
     Les investisseurs potentiels observent les risques que re présente l'opinion publique et se retirent souvent d'un secteur controversé et décrié. Les manifestations autour de Stan ding Rock aux Etats-Unis, contre la construction d'un pipe une traversant le Dakota, sont directement en lien avec le re trait du projet de trois banques importantes, ce qui a déclen­ché une vague mondiale de désinvestissement de l'industrie pétrolière.
     Les campagnes de désinvestissement sont puissantes. Or­chestrées dans les établissements secondaires et les universi­tés, parmi les fonds publics et les fonds de pension, et les ins­titutions religieuses, les campagnes de désinvestissement oui poussé ces institutions financières à retirer leurs capitaux de certaines industries (et dans l'idéal à les replacer dans des in­vestissements plus justes et éthiques). En 2015, le groupe Earth Quaker Action a ainsi réussi à empêcher la banque PNC de financer l'arasement d'une montagne, en les convaincant de désinvestir de l'industrie charbonnière.
 
Myriade de pressions sur les entreprises
 
Au-delà des actionnaires et des investisseurs, les entrepri­ses subissent une myriade de pressions de la part de consom­mateurs inquiets, des employés syndiqués, et de la part de fournisseurs soucieux d'éthique. Des dockers italiens ont re­fusé de charger des armes sur un bateau saoudien à destina­tion du Yémen, déclarant refuser d'être complices du conflit. Des employés de Google ont forcé l'entreprise à abandonner un gros contrat de surveillance militaire pour le Pentagone, connu sous le nom de Projet Maven. Plus de 6 000 employés d'Amazon ont demandé au PDG Jeff Bezos et au conseil d'administration d'adopter un plan climat pour que l'entre­prise utilise 100 % d'énergies renouvelables d'ici à 2050. Aux Etats-Unis, les grèves sont en augmentation : l'année 2018 a établi un record et à ce rythme, l'année 2019 consti­tuera un nouveau record.
     Ces campagnes forcent les entreprises à changer bien plus efficacement et plus rapidement que les politiques gouverne­mentales, les changements législatifs ou encore les contrôles réglementaires. Les citoyens inventent de nouveaux et puis­sants moyens de faire pression sur le monde des affaires, pour cibler des pratiques destructives et arrêter les abus. Grâce aux outils issus de l'action non-violente, les gens ont des cen­taines de tactiques à leur disposition. De plus en plus, on voit des personnes utiliser ces outils et ces tactiques, à mesure qu'elles engagent la lutte pour le changement véritable.
     Ce qu'il faut retenir de toutes ces histoires, c'est qu'il faut s'en prendre au portefeuille. Avec les désinvestissements, les grèves, les boycotts, les actions visant les actionnaires, etc., trouvez des approches stratégiques et créatives pour forcer les entreprises à adopter des pratiques plus éthiques, justes, pacifiques et durables. (Reproduit sous licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0)
 
 
Dans la revue Partage International de juillet/août 2019
 

 
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SIGNES DES TEMPS
 
 
Un agroglyphe est apparu dans un champ de blé à Baillet-en-France, dans le Val d'Oise, à proximité du carrefour de la Croix Verte. Il a été aperçu le samedi le 1er  juin 2019 par Frederick Blacher, pilote de l'aéroclub d'Enghien-Moisselles.
     « C'est sur le circuit de l'aéroclub, donc on ne peut pas le rater », a-t-il expliqué. Il a probablement été réalisé dans la nuit du 31 mai au 1er juin. Ce motif se présente sous la forme d'une succession d'arc de cercles pointant en direction du Nord.
     Tout près du champ où le motif est apparu, se trouve une statue monumentale de la Vierge (Notre-Dame de France), un oratoire et une chapelle. Le gardien a déclaré « Nous ne savons pas qui a fait ça. Je ne pense pas qu'il s'agisse d'humains parce que les cultures sont couchées mais pas écrasées. Et puis II faudrait prendre des mesu­res, c'est très compliqué. » (Source : actu.fr)
 
 
 
 
 
 
 
Une image du visage de Jésus sur un arbre
 
John Dickson, 43 ans, a remarqué une étrange apparition alors qu'il coupait du bois de chauffage le 12 mai 2019. Ce père de deux enfants, originaire de Morecambe, Lancashire (Royaume-Uni), a déclaré : « On regardait un match de football avec mon frère. A la mi-temps, II sortit pour couper du bois et vit soudain l'image sur le tronc de l'arbre. » (Source : dailystar.co.uk)
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 
 
 
 
 
 
Photo ci-contre : Un astérisque dans le pâle ciel d'hiver de janvier 2009, au-dessus du marché piétonnier de Wolfenbuttel (Allema­gne), le matin après que le mari d'Elisa Graf en eut fait la demande.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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