Bonjour!
Lorsque l'on parle de compassion, c'est souvent en regard des autres. Avoir de la compassion pour un parent qui souffre, une amie malade, un collègue durement éprouvé, des migrants errants etc. Et c'est bien! Mais qu'en est-il de la compassion vis-à-vis de soi-même?
N'a-t-on pas plus tendance à nous juger, nous taper sur la tête, nous culpabiliser? Tous des comportements qui peuvent nous mener tôt ou tard à l'anxiété, l'angoisse ou la dépression... Tout ça à cause du manque de compassion éprouvée envers nous. Être "sa" ou "son" meilleur ami est une approche mise de l'avant entre autres, par Josée Boudreault, auteure du livre
Sois ta meilleure amie .
Ne croyez pas que j'échappe parfois à cette attitude envers moi-même mais j'apprends à me gérer!
Dernièrement, au fil d'une lecture, j'ai lu une phrase que j'ai beaucoup aimée et que j'ai notée sur un papier ensuite déposé sur ma table de chevet pour me calmer le ponpon lorsque je fais de l'insomnie et que le petit hamster veut se mettre à faire des siennes!
La voici: "Ce n'est rien. Tu fais de ton mieux. Tout le monde passe par là."
Décortiquons maintenant:
- Avoir la phrase à portée de main en cas de besoin. À quoi ça sert d'avoir des outils si on les laisse dans leurs boîtes au fond de l'établi? Comme disait Yvon Deschamps: "Personne ne touche à mes outils. Moi-même je n'y touche pas!"
- "Ce n'est rien" : les mots qui relativisent la situation... Qu'est-ce qu'il pourrait y avoir de pire? Tellement de choses! Imaginez-vous être un grain de sable dans l'univers et votre souci devient à peine visible.
- "Tu fais de ton mieux" : ces simples mots sont apaisants parce que d'une façon générale, on fait toujours de notre mieux en fonction du niveau de connaissance et de conscience que l'on a au moment des gestes posés.
- "Tout le monde passe par là" : à l'ère des super moyens de communication, on se croit toujours seul à vivre des difficultés, souvent parce que l'on échange très peu réellement avec les autres. D'où, parfois l'utilité de se joindre à des groupes de soutien si nécessaire, ou de se faire des soupers de filles ou de lire des livres sur le sujet qui nous préoccupe, car comme le disait Cicéron : "Si vous possédez un jardin et une bibliothèque, vous avez tout le nécessaire."
Voilà, j'espère que cette réflexion vous sera utile.
Autre chose: dans ma conférence
Aider un proche malade sans le devenir soi-même , je parle de testament biologique ou de fin de vie. Je veux vous informer qu'il y a maintenant un document intitulé "directives médicales anticipées" produit par la RAMQ, que vous pouvez compléter pour éviter toute forme de soins prolongés en cas de maladie. Vous pouvez télécharger ce formulaire en cliquant
ici . L'avantage de compléter ce formulaire est que VOS volontés sont entrées dans le système informatique et peuvent être consultées par le personnel soignant dès votre arrivée
accompagnée ou pas dans un hôpital du Québec. On appelle ça: faire savoir ce qu'on veut si on ne veut pas que les autres décident à notre place!