Depuis mars 2020, la riposte mondiale à la pandémie a coûté aux pouvoirs publics 16 000 milliards de dollars sous forme d’aide budgétaire, sans compter les 7 500 milliards de dollars inscrits au bilan des banques centrales du monde.
Selon une étude du FMI, sans les interventions des décideurs, la récession de l’an dernier (la pire en temps de paix depuis la Grande dépression) aurait été trois fois pire.
Voilà pour le passé immédiat.
Mais de quoi sera fait l’avenir ?
Dans les 12 prochains mois, production de vaccins accélérera, de plus en plus de gens seront vaccinés et les économies rouvriront graduellement : la priorité des décideurs ne sera donc plus d’éviter la catastrophe, mais bien de renforcer leur économie par des réformes axées sur la croissance.
Si les décideurs ne profitent pas de l’occasion pour mettre en place ces difficiles réformes, les mesures de stimulation monétaire et budgétaire qui continuent de déverser des liquidités dans l’économie n’auront finalement été qu’une béquille pour l’économie d’avant la COVID-19, plutôt qu’un tremplin vers un avenir meilleur et plus durable