Newsletter n°7, avril 2010

Le geste qui fait du bien

 

Yoga des yeux pour accros à l'ordinateur

Si vous utilisez beaucoup l'ordinateur ou si vous lisez beaucoup, vous apprécierez ce petit exercice de détente des yeux.

"Asseyez-vous confortablement, les lombaires calées dans votre siège...

Tendez votre bas devant vous à hauteur des yeux et fixez le bout de votre index tendu ...

Tout en continuant à fixer votre index, approchez le le plus possible de votre nez. Vous louchez, c'est le but de l'exercice...

Continuer à fixer votre index tout en l'éloignant cette fois le plus possible de votre nez, tout doucement..."

Répétez l'exercice 25 fois de suite deux à trois fois par jour en période de fatigue oculaire ou juste pour entretenir votre vue.

 

Le livre qui fait du bien

 

La psychologie positive est l'étude des conditions et processus qui contribuent à l'épanouissement ou au fonctionnement optimal des individus, des groupes et des institutions. Son chef de file est Martin Seligman.

Tal Ben-Shahar est professeur de psychologie positive à Harvard où il donne des séminaires très courus sur le bonheur. Son livre est un mélange de références scientifiques (travaux menés en psychologie sociale notamment), d'exercices et de conseils pour vivre plus heureux. Le livre existe en français avec un contenu différent.

Merci Céline !

Peut-on apprendre à être heureux ?

Parfois je me demande à quoi sert le bonheur si ce n’est à se sentir malheureux de ne pouvoir être heureux. Existerait-il une tyrannie du bonheur qui disqualifierait les petites joies, les rires suspendus et les plaisirs éphémères ? Le bonheur n’est sans doute qu’une idée de soi et du monde qui n’a de place que dans l’imaginaire. Dans la réalité de nos corps et de nos relations, nous devons composer avec les contraintes du quotidien : temps, moyen, humeur. Etre heureux c’est sans doute être le moins malheureux possible.

Et si être heureux était une compétence qui s’acquiert sans trop de difficultés mais avec un peu de lucidité et de méthode ? Et si le bonheur finalement c'était plutôt simple...Cela pourrait faire sourire et pourtant c’est vrai c’est à dire ça marche.

J’ai synthétisé pour vous un des modèles exposés par Tal Ben Shahar (professeur de psychologie à Harvard) dans son livre « Happier ». Cette réduction a le mérite d’éclairer les quatre comportements archétypaux de la plupart d’entre nous et d'afficher leurs limites.

La course effrénée de l’esclave du futur 
Les gains sont attendus toujours dans le futur. Le moment présent ne peut jamais être apprécié. Le soulagement tient lieu de bonheur.

Le nihilisme de l’esclave du passé
Il n’y a jamais de gains. Le passé ressemble au présent et au futur, il n’y a rien à attendre. Il faut se résigner. Le bonheur n’existe pas.

L’hédonisme de l’esclave du présent
La satisfaction des besoins tient lieu de bonheur qui n’est envisagé que dans le présent. Le manque d’objectifs et de défis vide la vie de son sens.

Le bonheur

On gagne à tous les temps parce qu’on a identifié un but qui a du sens pour soi. Le but de notre vie c’est le but des buts, un but « unificateur », celui qui nous éclaire dans nos choix et nous fait préférer les activités qui nous amènent des bénéfices présents ET futurs. Le bonheur est un compromis entre idéalisme ET réalisme.

En résumé, pour être heureux, il faut avoir identifié un but fort, réaliste et qui dépend de nous. C’est cet objectif qui donne du sens à la direction que prend notre vie. Puisque nous savons où aller, nous ne perdons plus de temps à hésiter sur nos décisions : elles sont ou ne sont pas cohérentes avec notre but.

Etre pragmatique n’implique pas le vide spirituel. Il est toujours possible de lire Platon, Aristote, Ciceron, Saint Thomas d’Aquin, Manavadharmasastra ou encore Spinoza. Le bonheur de vivre se conjugue aussi avec le bonheur de penser.


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Nathalie Vogelsinger-Martinez, coach de projets professionnels et personnels

Site : www.parlerdesoi.com