La LETTRE D'ETUDES FISCALES INTERNATIONALES
JUILLET 2020 
LE BLOG FRANCAIS  DE LA FISCALITE INTERNATIONALE         N 1 JUILLET  2020 
 
 
(diffusé le 3 juillet )
 
L’année 2019 constitue de nouveau une année de forte progression de l’activité de Tracfin. Le service a reçu 99 527 informations en 2019, soit une progression de 25% en un an et de 40 % en 2 ans. Le service a réalisé 14 082 enquêtes et transmis 3 738 notes à ses partenaires (autorité judiciaire, cellule de renseignements étrangers et partenaires institutionnels). L’année 2019
 
Les notes de renseignements externalisées vers la DGFiP.(page 76)
 
En 2019 TRACFIN a adressé  734 notes d’information à la DGI pour un montant moyen –et non médian- en  assiettes présumée omise de 753 422€
38% de ces notes concernait des domiciliations  et  avoirs à l étranger, et 40% tva et activites non déclarées.
Il n’existe pas encore de typologie sur les opérations dites complexes
 
 
 
 
 
RAPPORT DU FMI  du 24 juin 2020
 
 
 
 
 
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Une grande confusion à conséquences budgétaires économiques   et  sociales non négligeables Lorsque Londres sera devenue le HONGKONG fiscal de l Europe comme cela est entrain de se préparer à l’anglaise ,Quelle sera la politique protectrice de Bruxelles pour nous protéger d’une concurrence déloyale notamment en matière de TVA avec l’utilisation « habile » de  clients offUE  apparents ou de prestataires  offUE relais ?
-Pour la lutte dite anti blanchiment ; le BE doit   être prouvé par la société contrôlée par le  BE ( ?°)
-Pour le CGI, le CE et la CJUE le BE doit être prouve par le Bénéficiaire apparent
MAIS le redevable légal reste toujours la société débitrice dont le dirigeant peut être pénalement responsable
 
Peut-il exister deux bénéficiaires effectifs ??
L’une pour la lutte dite anti blanchiment
L’autre pour l évasion fiscale  
Les conclusions LIBRES de Mme Emilie Bokdam-Tognetti, rapporteure publique
 
 
Depuis la jurisprudence de la grande chambre de la CJUE du 26/02 /2019  , la recherche du bénéficiaire effectif semble retenir l attention de nos juridictions comme le montre la décision du   CE 5.06.20 avec les Conclusions LIBRES de Mme Bokdam-Tognetti . 
 
 L’OCDE et Inter-American Development Bank,  ont mis en place une » boîte à outils » sur la  recherche du bénéficiaire  effectif   afin d’aider les administrations fiscales à lutter plus efficacement contre l'évasion fiscale 
«La transparence des informations sur les bénéficiaires effectifs est essentielle pour dissuader, détecter et perturber l'évasion fiscale et d'autres délits financiers. La norme du Global Forum sur la propriété effective offre aux juridictions une flexibilité dans la façon dont elles mettent en œuvre la norme pour tenir compte des différents systèmes juridiques et  de cultures.  » a déclaré Pascal Saint-Amans, chef du Centre de politique et d'administration fiscales de l'OCDE .
 
 
Nous diffusons ce guide pratique afin que les fiscalistes  publics et privés puissent trouver des réponses techniques  alors qu’il n existe à ce jour aucun autre guide de travail 
L’analyse de la réalité par TAX Justice Network
 
 
 
 
 
Près de 100 pays ont pratiqué l'échange automatique d'informations financières en 2019. Ces échanges couvraient des renseignements sur 84 millions de comptes, correspondant à un montant total de 10 000 milliards d'euros d'actifs 
Note EFI la France a recu 4.000.000 d'informations de 86 pays 
 
 
 
 
 
La CAA de Versailles vient de juger que l’article 123 bis pouvait certes s’appliquer au trust MAIS pas en l’espece  car d’une part il s’agissait d’un trust irrévocable et hors contrôle des bénéficiaires et d’autre part ce trust ne constituait pas, en l’espèce un montage artificiel 
 
Rendement budgétaire du 123 bis en base notifiée 
SOURCE RAPPORT PEYROL
sur l’évasion fiscale internationale des entreprises
Régime des SEC                 2013  2014  2015  2016  2017
quand détention par             23       123     55     30      85
une personne physique   
SEC = societe étrangère contrôlée
 
 
            la remise en marche en cours de l’économie détermine l’orbite sur laquelle se placera durablement l’activité.
Ce redémarrage se matérialise dans toutes les branches d’activité et la consommation serait déjà rétablie à 95%. Mais cette phase de récupération, si elle crée l’illusion d’une dynamique retrouvée, relève en fait du pur rebond technique.
 
 
La France, qui n'a pas fait les réformes nécessaires pour dégager des marges de manœuvre, aborde la phase de reprise de l'économie avec des comptes dégradés comme jamais
La pandémie de Covid-19 a des conséquences de premier ordre sur les finances publiques. Or la France n’a pas abordé cette crise avec une situation budgétaire assainie. Les résultats de 2019 en témoignent : le déficit structurel n’a pas été réduit et la dette publique est restée stable à un niveau élevé.
 En 2020, le choc subi par les finances publiques sera massif. Les dispositifs publics ont joué un rôle d’« assureur en dernier ressort » de l’économie et des revenus, mais la dette publique s’est encore accrue, à plus de 120 points de PIB.
Plus spécifiquement, c'est la chute «massive» des recettes publiques d'environ 135 milliards d'euros qui explique «les deux tiers du relèvement du déficit», poursuit la Cour des comptes
 
 
  
 
 
 

 
Patrick Michaud avocat Paris ,ancien inspecteur des finances publiques
24 rue de Madrid 75008 tel 0033143878891 fax 00331 43876065