Notre association "Union pour les Glovettes" s'active au quotidien pour créer de la cohésion et du consensus, apporter de la sérénité et de la convivialité à notre copropriété.

Il faut pourtant bien reconnaître que certains sujets dépassent nos capacités de jugement et encore plus d'action.

Le courrier que chaque copropriétaire a récemment reçu, concernant la notification de licenciement de Monsieur Deslandes, fait partie des sujets que nous déplorons.

Cette problématique est évidemment en contradiction avec l’état d’esprit que nous nous efforçons de  développer dans notre résidence.

C'est pourtant un sujet sur lequel notre association n'a pas légitimité à se prononcer, pour deux raisons essentielles. La première est que la gestion des employés d'immeuble relève uniquement du syndic et du conseil syndical, la deuxième est que nous ne possédons  pas suffisamment d’éléments pour émettre  un avis objectif, même consultatif.

Il faut donc,  je crois, laisser chaque partie argumenter pour sa défense, et ne pas former de clan « pro » ni « anti », forcement nuisible à l'ambiance et au bon fonctionnement des Glovettes.

L'autre sujet sur lequel l'association a, par contre, toujours eu à cœur de participer, est celui de la "pérennisation" de notre galerie commerciale. Cette galerie nous semble constituer un service utile à défendre, et être un  élément majeur de valorisation de notre patrimoine. Les efforts que l'association fait dans ce sens sont, d'ailleurs, nombreux (animations diverses dans la galerie - concerts, père Noël, clown, Loto, accueil des vacanciers, etc.).

Pourtant, là aussi, notre action est limitée par un écueil majeur : l’entente trop difficile des commerçants entre eux.

Une difficulté qui a contraint le directeur de galerie à donner sa démission. Aussi, personne ne voulant en assurer sa succession, l'autorisation d'ouverture de la galerie est assujettie à l’accord de Madame le Maire, à condition qu’elle accepte d'en assumer les responsabilités sécuritaires (ce qui ne doit pas l'enthousiasmer !). En outre, cette solution ne peut être que transitoire et temporaire. Ainsi notre galerie commerciale pourrait être soumise à une fermeture administrative!

Nous n’en sommes, certes pas là, mais la survie de la galerie semble désormais entre les mains des commerçants eux-mêmes, dont il faut espérer un sursaut d'union.

Bien sûr, nous déplorons ces mauvaises nouvelles, mais notre volonté de rendre les  Glovettes apaisées, joyeuses et unies, est heureusement toujours là...

Ce ne sont bien sûr pas les premières difficultés que rencontre notre copropriété, ni sans doute les dernières. On ne cohabite pas à 1000 copropriétaires sans peine, et les changements de mode de vie continueront à nécessiter des adaptations régulières.

Pour autant, ne nous élevons pas les uns contre les autres sur des rumeurs ou des témoignages partiels. Réagissons en connaissance de cause, sans passion, avec bon sens, clairvoyance et unité.

Et cela pour notre bien à tous.

 

Michel DORNE

Président Union pour les Glovettes

 

 

 

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