"Au XIXe siècle, une cohorte de monstres humains
pistés par deux scientifiques. Le premier recueil fantastique de Jonathan Wable, jeune auteur ultradoué."
Emily Barnett, Les Inrockuptibles
SIX PHOTOS NOIRCIES
Jonathan Wable
parution le 28 mars 2013
200 pages | 978-2-917084-68-7 | 14 euros
Six Photos noircies arrive ce jeudi dans les librairies.
Vous trouverez ci-dessous la réaction des premiers lecteurs.
Bonne découverte,
les éditions Attila
P.S.: N'oubliez pas, ce jeudi, nous fêtons aussi en avant-première la parution de Orgasme à Moscou en présence d'Edgar Hilsenrath. C'est à Paris au Point éphémère à partir de 20h00 !
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PREMIERES LECTURES
"Six photos noircies" est un roman-nouvelles, une succession de tableaux construits autour des deux personnages de Valente Pacciatore et Tirenzio Perrochiosa, respectivement un biologiste et un médecin, ayant consacré leurs vies à l’étude des zones les plus obscures de la nature humaine et animale, dans les endroits les plus reculés de notre planète, au cours – on le devine – de la deuxième moitié du dix-neuvième siècle, à moins que ce ne soit au tout début du vingtième siècle.
Jonathan Wable réussit là où d’autres ont failli : la densité des mondes pris dans la minceur d’une intrigue, le pari du baroque contre le thème de la banalité (sorte de maladie de la nouvelle). Est-ce grâce à son patronyme anglosaxon, sésame permettant de maîtriser la technique du genre? La forme hybride du livre, estampillé “ roman-nouvelles” ? Une chose est sûre, il y a derrière un écrivain.
II y a des morts, des disparitions, des métamorphoses et des animaux étranges chez Jonathan Wable Le talentueux débutant pratique un fantastique sans effets de manches, sans tambour ni trompette, et propose un univers qui ravira les amateurs de mystère et de raffinement.
Alexandre Fillon, Livres Hebdo
J’ai eu le privilège de découvrir, très en amont de sa parution, le premier livre de Jonathan Wable. Si ce n’était l’éditeur lui-même qui m’a convaincue qu’il s’agissait d’un jeune auteur, j’aurais cru à une farce. Et pour cause, on ne trouve cette maturité d’écriture que chez peu de nos auteurs éprouvés.
Jonathan Wable réussit ici le tour de force de nous proposer, dans une impeccable écriture, toute en retenue et sans effets de manches, à la fois une synthèse de l’essence du fantastique insidieux à la E.T.A Hoffmann, de l’horreur benoîtement constatée à la Edgar Allan Poe et du positivisme scientiste à la Jules Verne ou à la Arthur Conan Doyle, une inquiétante actualisation de l’enquête médicalo-anthropologique sur le « bizarre » (on croit sentir, par moments, l’ombre blasée et imperturbable d’un Fox Mulder ou d’une Dana Scully, que rien ne pourrait vraiment étonner, jamais), et enfin - et surtout, un passionnant et subtil jeu littéraire dans lequel énormément serait suggéré, évoqué ou induit, et fort peu effectivement écrit ou révélé, laissant joyeusement un gros travail à la charge de l’imagination du lecteur
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