À l’inverse de « bonne année », ce souhait de réussite et de plaisir, qui ne spécifie pas que l’un et l’autre se font parfois au dépens d’autrui,  « d’abord ne pas nuire » est une invite généreuse, impliquant la responsabilité, induisant l’équité et pouvant aboutir à un bonheur durable. On peut ainsi penser que si nous envisagions tous prioritairement « de ne pas nuire », à notre terre, à nos contemporains, aux générations futures et aux intérêts généraux, de nombreux problèmes se solutionneraient d’eux-mêmes. Et même si la société nous contraint parfois à l’égoïsme, en nous forçant à réfléchir aux conséquences de nos actes, immédiates et directes, mais aussi indirectes et lointaines, vivre ensemble pourrait rester non seulement possible, mais devenir un bonheur.
À l’aube de 2017, en faisant le voeu de « ne pas nuire » et en le conrétisant, nul doute que l’année pourrait être « bonne et belle ». Je vous encourage ainsi à diffuser pour application ce vieux principe d’Hippocrate qui mérite une vraie campagne de communication :  "Primum non nocere" !