ARTICLES DANS CE BULLETIN
 
La grande décision
Calendrier de conférences et présence dans des Salons en 2012
Conférences, salons et radio en Europe
L'article du Maître de janvier/février 2012
 Questions/réponses de Benjamin Creme
Occupy Wall Street : la force du possible
La démocratie européenne et le coup d'État financier
Un déluge de miracles
Invitation à des méditations lors des Fêtes spirituelles du printempsLa méditation de Transmission
Abonnement à la revue Partage international
Don au Réseau
Diffusez le Bulletin de nouvelles Émergence
Inscription à la lettre d'information de la revue Partage international
 

   ÉMERGENCE
 
      Bulletin de février 2012 
   

 

Les bénévoles du Réseau Tara Canada (Québec) vous souhaitent une joyeuse Fête de Pâques !


La Grande Décision 
 
« Peu à peu, avec constance, l'humanité s'achemine vers sa Grande Décision. Rares sont ceux qui en ont conscience, mais les hommes traversent une mise à l'épreuve sans équivalent dans toute leur longue histoire sur Terre.
 
Entre les mains de Maitreya, le Christ et Instructeur mondial, l'Épée de clivage accomplit son œuvre bienfaisante de séparation et de division en faisant ressortir les différences de nature et d'inclinations entre les hommes.
Ainsi le choix qui s'offre à eux gagne-t-il en précision et en clarté. L'énergie d'amour de Maitreya est impersonnelle et les stimule tous : ceux qui aspirent à la paix et à des relations justes, au même titre que ceux qui vivent dans la cupidité et la compétition au risque d'engendrer une guerre ultime aux conséquences fatales…  »

 

Extrait de l’article du Maître de janvier/février 2012. Voir plus bas pour l’article complet.
 

Conférences et Présence dans des salons au Québec en 2012

À Joliette, au Salon Harmonie, Hôtel Château Joliette, 450 rue St-Thomas, salle -2

– Date et heure : le dimanche 4 mars 2012 à 14 h
– Titre : La mission spirituelle des ovnis et l'humanité à la croisée des chemins
 
rix d'entrée pour les salons Harmonie, incluant les conférences aux salons : 5 $ par personne
Enfants de 12 ans et moins : gratuit

À Montréal, au Centre St-Pierre, 1212 rue Panet, métro Beaudry, salle 204, 2e étage

– Date et heure : le mercredi 28 mars 2012 à 19 h 30.
– Titre :
La voix du peuple et la présence de l'Instructeur mondial, Maitreya
 
Le moment est venu pour la Voix du Peuple de se faire entendre et l'année passée nous le démontre : du printemps arabe au mouvement "occupy". Cette voix ne cessera de s'amplifier jusqu'à ce que, guidés par la sagesse de Maitreya, les peuples conduisent leurs gouvernements à créer une société juste, respectant les besoins et les droits de tous.
 
Admission gratuite
 
Pour plus d'informations : Tél. sans frais : 1-888-886-8272 - courrier@taraquebec.org
 

À Sainte-Adèle, au Salon Harmonie de Sainte-Adèle, Hôtel Le Chantecler, 1474 chemin Chantecler, salle Chamonix-1 (2e étage – prendre l'ascenseur). Direction : Autoroute 15 Nord, sortie 67, ou Route 117 + rue Morin + rue Chantecler

– Date et heure : le dimanche 15 avril 2012 à 14 h.
– Titre : La mission spirituelle des ovnis et l'humanité à la croisée des chemins
 
Prix d'entrée pour les salons Harmonie, incluant les conférences aux salons : 5 $ par personne
Enfants de 12 ans et moins : gratuit
 

  
À Montréal, au Centre St-Pierre, 1212 rue Panet, métro Beaudry, salle 204, 2e étage
 
– Date et heure : le mercredi 23 mai 2012 à 19 h 30.
Titre :
La mission spirituelle des ovnis et l'humanité à la croisée des chemins
 
Des visites apportant une aide inestimable aux habitants de la Terre : les manifestations d’ovnis dans le ciel et sur terre se multiplient, mais quelle en est la signification ? En fait, les occupants des vaisseaux spatiaux sont engagés dans une mission spirituelle qui consiste à alléger le fardeau de l’humanité, et à épargner à la Terre des destructions irréversibles. De plus, ces « Frères de l’espace » disposent d’une science de la Lumière dont nous pourrons bénéficier si nous faisons les bons choix…
 
L’humanité à la croisée des chemins – L’humanité est à l’heure des choix : où c’est la destruction de toute vie sur terre, ou nous optons pour le partage et la coopération… Nous avons parmi nous une aide d’une puissance et d’une intégrité extraordinaires : l’Instructeur mondial et les Maîtres de Sagesse.
 
Admission gratuite
 
Pour plus d'informations : Tél. sans frais : 1-888-886-8272 - courrier@taraquebec.org 

Conférences, salons et programmes de radio en Europe 

 
 
(Visitez ce site régulièrement pour être au courant des derniers développements)
 

 
L’article du Maître du numéro de janvier/février 2012 de la revue Partage international
 
La Grande Décision 
par le Maître --, par l’entremise de Benjamin Creme le 15 janvier 2012 
 
Peu à peu, avec constance, l'humanité s'achemine vers sa Grande Décision. Rares sont ceux qui en ont conscience, mais les hommes traversent une mise à l'épreuve sans équivalent dans toute leur longue histoire sur Terre.
 
Entre les mains de Maitreya, le Christ et Instructeur mondial, l'Épée de clivage accomplit son œuvre bienfaisante de séparation et de division, en faisant ressortir les différences de nature et d'inclinations entre les hommes.
 
Ainsi le choix qui s'offre à eux gagne-t-il en précision et en clarté. L'énergie d'amour de Maitreya est impersonnelle et les stimule tous : ceux qui aspirent à la paix et à des relations justes, au même titre que ceux qui vivent dans la cupidité et la compétition au risque d'engendrer une guerre ultime aux conséquences fatales.
 
Le choix
 
D'où l'importance du choix auquel tous sont désormais confrontés. Beaucoup s'étonneront sans doute qu'un tel choix soit même nécessaire. Ne va-t-il pas de soi que personne ne souhaite une guerre d'autodestruction ? Aujourd'hui, un conflit régional de petite dimension pourrait dégénérer en affrontement nucléaire mondial. L'horreur qui s'ensuivrait dépasse l'entendement, pourtant certains font en ce moment même des préparatifs pour survivre à une telle éventualité. Le choix qui s'offre aux hommes est clair : continuer aveuglément sur leur lancée et, par leur cupidité, détruire à jamais la vie sur cette planète, ou entendre l'appel bienveillant de leur cœur et instaurer le partage et la justice, seuls susceptibles d'assurer un avenir pacifique à l'huma­nité sur Terre.
 
Les événements du Printemps arabe indiquent que les jeunes répondent à l'appel de Maitreya. Avant leurs aînés, ils se sont éveillés aux énergies du Verseau et à la promesse de vie nouvelle qu'elles apportent. Ils ont perdu toute crainte et se sacrifient avec joie pour une liberté et une dignité qu'ils découvrent tout juste. Une splendeur nouvelle fleurit au sein de la jeunesse.
 

L'évolution, pas la révolution
 
Dans le monde entier, il existe des groupes qui fomentent la révolution. Dans de nombreux pays, on accumule des armes pour s'y préparer. Ce que préconise Maitreya n'est pas la révolution, mais l'évolution. Il sait bien que la révolution, avec les conflits et les carnages qu'elle engendre, ne fait que remplacer certains problèmes par d'autres. Ce qui est nécessaire, c'est un processus de changement par étapes qui permette à chacun de s'impliquer dans l'accomplissement de sa destinée. Le partage est l'unique moyen de favoriser un tel processus; lui seul engendrera la confiance, sans laquelle rien n'est possible. Maitreya a dit : « Votre premier pas vers le partage est un premier pas vers votre divinité. » Acceptez donc le partage, et prenez possession de votre héritage divin. 
 
Partage international, janvier/février 2012 
 

 
Questions - réponses de Benjamin Creme dans la revue Partage international, janvier/février 2012(extraits)
 
Benjamin Creme traite, dans cette rubrique, toutes questions ayant trait aux activités de Maitreya et de la Hiérarchie des Maîtres de Sagesse, ainsi qu’aux enseignements de la Sagesse éternelle, auxquelles il n’a pas répondu dans ses livres. Benjamin Creme ne souhaite pas se poser en arbitre de l’au­thenticité de l’activité et des communications des autres groupes. Veuillez donc vous abstenir de poser des questions sur ces sujets.
Les questions doivent être adressées, en anglais, à  : Share Internatio­nal/Questions,
PO Box 36-77, London NW5 IRU, G.-B.
 
Q. Combien d'interviews télévisées Maitreya a-t-il données à ce jour?
R. 48 [au 12 novembre 2011].
 
Q. [1] Maitreya est-il apparu de nouveau à la télévision brésilienne depuis le numéro de novembre de Partage International? [2] Comment le public brésilien a-t-il réagi?
R. [2]Oui, deux fois. [2] L'accueil a été mitigé, avec des pour et des contre.
 
Q. Les dernières nouvelles du Printemps arabe sont merveilleuses, mais il serait très regrettable que ces pays retournent aux anciennes lois discriminatrices à l'égard des femmes. Il est déjà question de Charia dans les médias, et les droits des femmes ne semblent malheureusement pas en bonne position sur la liste des priorités. S'agit-il d'une question que Maitreya est le seul à pouvoir aborder?
R. Il serait triste en effet que les groupes arabes réalisent leurs idéaux actuels de liberté et de démocratie sans en faire profiter les femmes. Personnellement, je ne pense pas que cela se produira en Egypte, en Tunisie ni en Lybie, par exemple. De nombreuses femmes arabes « libérées » ne s'opposent guère à la loi de la Charia. Elles la considèrent comme rationnelle et utile dans bien des cas et sont même prêtes à limiter leurs propres libertés si nécessaire. Il ne faut pas oublier que la liberté des femmes a été longtemps inexistante dans de nombreux pays arabes et que le changement prend du temps. Si nous croyons en la démocratie, nous devons aussi croire que les musulmans ont le droit de choisir leurs lois. Il ne fait pour moi aucun doute que la vision de Maitreya sera nécessaire pour modérer certains des aspects les plus sévères de la Charia, tels qu'ils sont pratiqués dans des pays comme l'Afghanistan par exemple.
 
Q. A l'heure actuelle, de toutes les tâches que l'Instructeur mondial accomplit, quelle est la plus importante?
R. De notre point de vue, l'éveil de la nature spirituelle de l'humanité, qui, lorsqu'elle se manifestera, transformera le monde.
 
Q. Certains ont reproché au mouvement Occupy aux Etats-Unis de n'avoir pas dressé une liste de revendications spécifiques - ce qui mettrait la pression sur le gouvernement américain et l'inciterait à mettre en œuvre des changements précis. D'autres disent que le mouvement Occupy n'est pas un mouvement politique; ils veulent créer quelque chose de nouveau sur une base plus large dans le but de transformer radicalement la société. Quel est votre avis sur la question?
R. Je suis d'accord avec la seconde idée. Les revendications n'auraient pas de fin et aucune action ne s'ensuivrait s'il n'y avait pas une autre intention derrière.
 
Q. L'Agence internationale de l'énergie atomique a récemment publié un rapport selon lequel l'Iran est en train de se doter des armes nucléaires. A votre avis, ce rapport est-il exact? S'il l'est, la communauté internationale doit-elle prendre des mesures? Lesquelles?
R. [1] A ma connaissance, cette hypothèse avancée avec de plus en plus d'insistance par les Etats-Unis, Israël et d'autres états est inexacte. L'Iran, comme il le déclare, ne développe son programme nucléaire qu'à des fins pacifiques, tout en cherchant à mettre au point un système lui permettant, s'il était attaqué, de construire une arme de représailles. Ils poursuivent un double objectif. Il ne faut pas oublier qu'Israël dispose de l'arme nucléaire.
 
Q. Vous avez déclaré que le karma d'un individu est différé jusqu'à l'âge de sept ans, et que même alors, il est atténué jusqu'à l'âge de quatorze ans. Par ailleurs, seules les personnes qui auront quatorze ans ou plus pourront faire l'expérience de l'adombrement de Maitreya le Jour de Déclaration, parce que leurs chakras seront assez développés pour pouvoir supporter l'énergie. Ai-je raison de supposer que ce n'est pas un hasard si l'âge de quatorze ans se retrouve dans ces deux circonstances, parce que les chakras doivent être pleinement développés pour que l'individu puisse affronter son karma?
R. Non, vous ne pouvez pas supposer cela. Les Maîtres considèrent les enfants comme des « adultes» non encore arrivés à maturité jusqu'à l'âge de quatorze ans. Le cerveau de l'enfant ne serait pas suffisamment équipé pour interpréter la signification et le but du message de Maitreya. Cela provoquerait inévitablement de la peur et/ou de la confusion.
 
Q. La Ligue arabe a semble-t-il réussi à négocier un accord de paix avec les autorités syriennes, mais le président Assad persiste dans la même voie, défiant l'opinion mondiale et le monde arabe. Que pouvons-nous faire pour venir en aide au peuple syrien?
R. Un immense éveil est en train de se produire partout dans le monde arabe. Le succès des mouvements tunisien, égyptien et libyen en est la preuve. Mais chaque pays ayant ses problèmes spécifiques, les solutions sont différentes. La libération de la Syrie aura lieu, mais elle prendra plus longtemps.
 
Q. Verrons-nous de nombreux Maîtres travailler dans le monde? Certains travailleront-ils dans le domaine politique?
R. Oui!
 
Q. Maitreya et les Maîtres peuvent-ils changer d'aspect à volonté?
R. Oui.
 
Q. Que pense votre Maître de la façon dont Kadhafi est mort? Qu'en pensez-vous vous-même?
R. Le Maître n'a pas de commentaires. Je pense que c'était brutal et inhumain.
 
Q. Selon vos informations, les circonstances de la mort de Saddam Hussein et d'Oussama ben Laden ont été une manipulation du gouvernement américain. Que pouvez-vous nous dire des circonstances de la mort de Mouammar Kadhafi
R. Cela s'est passé exactement comme rapporté dans les médias.
 
Q. Combien de temps à votre avis l'Union européenne survivra-t-elle encore à la tourmente économique et politique?
R. Quelque temps encore, mais pas éternellement. Il est capital que l'« Europe» ne soit pas perçue comme une nation mais seulement comme une union économique. La notion de nation individuelle est sacro-sainte.
 
Q. Si l'euro s'effondrait, quels seraient les effets sur l'économie mondiale
R. Probablement moins importants qu'on ne l'imagine.
 
Q. Peut-on se débarrasser complètement des complexes que l'on a développés dans son enfance? Par exemple, une personne qui a un complexe d'infériorité peut-elle, à l'âge adulte, se libérer des schémas mentaux et émotionnels qui ont généré ce trouble?
R. C'est possible, avec du travail. En mettant en application les principes de Maitreya : honnêteté mentale, sincérité de cœur et détachement, les choses se feront naturellement.
 
Q. Existe-t-il une sorte d'« essence » masculine et féminine naturelle, une qualité spécifique qui ne peut être exprimée que par les hommes et les femmes (pour l'essentiel) et qui n'est pas le résultat d'une différence physio-biologique ou d'un héritage culturel?
R. Oui. Il s'agit d'un reflet de la réalité spirituelle de Dieu Père-Mère.
 
Q. Les deux photographies d'ovnis publiées dans le numéro de novembre de Partage international (p.12) sont incroyables. Est-il courant que des ovnis se « déguisent » ainsi en nuages?
R. Oui.
 

 
Occupy Wall Street : la force du possible
 
« Le Héraut du renouveau inspire calmement une nouvelle génération d'activistes qui émergera bientôt dans toutes les nations, attentive aux besoins des hommes où qu'ils se trouvent. Déjà, comme vous le savez, les groupes qui militent en faveur des nouvelles structures travaillent au grand jour et avec courage dans de nombreux pays, démontrant une nouvelle aspiration qui naît dans le cœur de millions d'hommes : aspiration au respect de chacun, à la coopération avec tous et à la fin de la vieille cupidité et des divisions qu'elle engendre. Ainsi les hommes voient-ils s'esquisser les temps futurs, en se régénérant dans les ensei­gnements simples de Maitreya. Étape par étape, les changements seront adoptés et implantés à grande échelle. » [Le Maître de B. Creme, Le Héraut du renouveau, Partage international, décembre 2011]
 
Dans une récente interview pour l'hebdomadaire américain The Nation, la journaliste Naomi Klein interroge Yotam Marom sur le mouvement Occupy qui prend de plus en plus d'ampleur aux États-Unis. « Une des questions les plus intrigantes sur ce mouvement est : pourquoi maintenant ? Des gens se battent contre les mesures d'austérité et dénoncent les abus commis par les banques depuis quelques années... alors com­ment expliquer que soudain, ce groupe de personnes dans un parc déclenche quelque chose d'extra­ordinaire ? »
 
 
Y. Marom répond qu'il voit deux raisons possibles : tout d'abord, les conditions sociales, le chômage et l'endettement auxquels les gens doivent faire face et ensuite, le fait qu'il faut du temps pour organiser des groupes d'action. Il poursuit : « Et puis, quel est le troisième élément qui permet l'émergence du mouve­ment, quel est le déclencheur ? Eh bien, je ne suis pas sûr de connaître la réponse, mais je sais comment les gens le ressentent. C'est comme si quelque chose avait été ouvert, une sorte d'espace que personne ne connais­sait, et qui fait que toutes sortes de choses jusqu'ici inconcevables sont devenues possibles. Quelque chose s'est désengorgé, toutes sortes de gens ont commencé à y reconnaître leurs propres combats, ont pu s'y iden­tifier, ont ressenti que la victoire était possible, qu'il y a une alternative et que les choses n'ont pas à rester indéfiniment comme elles le sont. Je pense que c'est cela qui rend ce mouvement si spécial. »
 
Y. Marom décrit ensuite la direction que, d'après lui, le mouvement Occupy prendra par la suite : « D'une part, essayer de définir les valeurs et les institutions que nous voulons voir dans une société libre, et d'autre part, créer l'espace nécessaire pour ce nouveau monde en résistant et en démantelant les institutions qui nous empêchent d'y parvenir. L'occupation en général, en tant que tactique, est une forme vraiment géniale de lutte, et cela à double niveau : elle a une dimension intérieure (c'est une maison où nous pratiquons l'alter­native, la démocratie participative, avec nos bibliothè­ques, nos antennes médicales où chacun peut se faire soigner et d'autres choses de ce genre à une petite échelle), et une dimension extérieure en tant que base de départ de notre combat contre les institutions qui nous empêchent d'atteindre nos objectifs, contre les banques en tant que représentantes du capitalisme financier et contre l'État qui protège et favorise ces intérêts. »
 
Alors qu'il reconnaît la nécessité qu'il y ait des candidats se présentant aux élections et agissant par petits pas, Y. Marom explique : « Notre rôle à Occupy Wall Street devrait être de voir plus grand; notre devoir est de regarder loin devant, d'affirmer une vision, de créer des alternatives et d'intervenir dans les processus politiques et économiques qui régissent la vie des gens. Nous devons reconnaître que les institutions qui gouvernent nos vies ont vraiment du pouvoir, mais nous n'avons pas nécessairement besoin de nous plier à leurs règles. Je pense que le rôle d'Occupy Wall Street est d'entraver les pratiques institutionnelles pour réduire leur pouvoir, et de créer des ouvertures pour les alternatives que nous essayons de construire. Et puis, si des politiciens ou d'autres personnes qui se considèrent en solidarité avec ce mouvement veulent saisir l'oppor­tunité, ils devraient utiliser ce mouvement pour réaliser des objectifs qui nous renforceront; ils ont une chance d'y arriver maintenant. »
 
En réponse à une remarque de Naomi Klein sur le caractère inédit du mouvement, Yotam Marom décrit le moment où il a pris conscience qu’Occupy Wall Street était à un tournant : « Il y a environ trois semai­nes, je discutais avec des gens que je venais tout juste de rencontrer et nous réfléchissions sur l'avenir du mouvement; je me souviens encore du moment où cela m'a paru comme une évidence « Nous sommes en train de gagner! », c'était surréaliste. Et puis est venue im­médiatement la question : « Alors, qu'est-ce que nous voulons ? » Vous savez, à ce moment, nous n'avions pas gagné grand-chose, et c'est toujours le cas, nous ne sommes nullement dans la société où nous voulons vivre, mais il y avait ce sentiment que l'histoire était en marche, que le monde entier nous regardait et qu'il y avait beaucoup de possibilités devant nous. C'était la première fois que je connaissais ce genre d'expérience et je pense que c'était aussi la première  fois  pour toute  une  série  de gens. Ce fut un moment où nous avons ressenti une puissance incroya­ble, cela a vraiment changé ma vie, mais ce fut aussi un moment terrifiant, parce que cela signifiait que tout cela était réel, que les implications sont énormes et que ce n'est pas un jeu. »
 
Tout cela était inconcevable il y a quelques mois, c'était impossible. Je le ressentais au fond de mon cœur, j'étais cynique et j'ai beaucoup appris de cette expérience. Mais il s'avère que nous en savons très peu sur ce qui est possible; c'est vraiment une leçon d'hu­milité et cela ouvre beaucoup de portes... Il me semble que nous pouvons aboutir à une société véritablement libre. Je pense qu'il est tout à fait possible d'avoir un système politique et économique dans lequel nous ayons véritablement notre mot à dire, que nous contrôlions de manière démocratique, dans lequel nous participions, qui soit équitable et libérateur, où nous disposions d'une autonomie pour nous-mêmes, notre famille et notre communauté tout en étant solidaires des autres. Je pense que c'est possible, et nécessaire. C'est le genre de choses étonnantes avec ce mouve­ment; en ce moment, je ne peux même pas imaginer les limites de ce qui sera possible. »
 
[Source : www.thenation.com , États-Unis]
 

 
La démocratie européenne et le coup d'État financier
par Ignacio Ramonet, Paris (France) – Point de Vue, Partage International, Janvier-février 2012
 
Il est clair que l'Union européenne (UE) ne parvient pas à trouver la volonté politique de résister aux marchés et de résoudre la crise. Jusqu'à maintenant l'attitude lamentable des dirigeants européens a été imputée à leur effarante incompétence.
 

Cette vision (pourtant correcte) des choses est cepen­dant un peu courte, notamment après les récents « coups d'État financiers » qui, en Grèce et en Italie, ont dynamité une certaine conception de la démocratie. Ce qui s'est produit relève moins de la médiocrité et de l'incompétence que d'une complicité active avec les marchés.
 
Qu'entendons-nous par « marchés » ? Un regroupe­ment de banques d'investissement, de compagnies d'assuran­ce, de fonds de pension et de fonds spéculatifs qui achètent et vendent essentiellement quatre types d'actifs : devises, actions, obligations souveraines et produits dérivés.
 
Pour saisir l'ampleur colossale de leur pouvoir, il suffit de citer deux chiffres : chaque année l'économie réelle (la production de biens et de services) génère à travers le monde quelque 45,000 milliards d'euros – le produit domestique mondial brut. Dans le même temps, dans la sphère financière, les « marchés» brassent 3,450,000 milliards de dollars de capitaux – 76 fois la production totale de l'économie réelle.
 
Il en résulte qu'aucune économie nationale, aussi puis­sante soit-elle (et l'Italie, rappelons-le, est la huitième économie mondiale) ne peut résister à une attaque conjointe des marchés lorsque ces derniers ont décidé d'en lancer une, comme c'est le cas depuis plus d'un an maintenant, contre le Portugal, l'Italie, la Grèce et l'Espagne, pays qualifiés par eux de « cancres ».
 
Mais il y a pire. Contrairement à ce à quoi on pourrait s'attendre, les « marchés » ne sont pas des forces exoti­ques qui auraient, de leurs lointaines hauteurs, fondu sur nos économies locales. La majorité d'entre eux sont, au contraire, nos propres banques européennes (celles-là mêmes que les pays de l'UE ont accepté de renflouer avec leurs deniers en 2008). En d'autres termes, le problème ne vient pas d'une attaque massive sur la zone euro initiée par la finance américaine, chinoise, japonaise ou arabe.
 
Ce qui se passe est essentiellement une guerre de l'intérieur conduite par les propres banques, compa­gnies d'assurance, fonds spéculatifs, fonds de pension et établissements financiers de l'Europe. Car ce sont là les entités qui gèrent l'argent des Européens et détien­nent la masse de la dette souveraine européenne 1. Et ce sont ces entités qui, afin de défendre – théorique­ment – les intérêts de leurs clients, spéculent et font grimper les taux d'intérêt que doivent payer les gou­vernements pour emprunter, à un point tel que certains d'entre eux – Irlande, Portugal et Grèce – ont été amenés au bord de la faillite. Le résultat de cette pratique est que les citoyens de ces pays se sont trouvés dans l'obligation de supporter les mesures d'austérité et les ajustements brutaux imposés par les gouvernements européens pour apaiser les vautours des « marchés » – c'est-à-dire leurs propres banques. Ces dernières obtenaient par ailleurs, sans difficulté, des fonds de la Banque centrale européenne à un taux d'intérêt de 1 %, qu'elles prêtaient à leur tour à 6,5 % à des pays comme l'Espagne et l'Italie.
 
On rappellera également l'immense, le scandaleux pouvoir détenu par les agences de notation (Fitch, Moody's, Standard & Poor's) dont on sait que c'est leur calcul de la solvabilité d'un pays qui détermine le taux auquel celui-ci peut emprunter sur le marché 2. Plus la note est basse, plus le taux est élevé.
 
Non contentes de commettre des erreurs d'appréciation fréquentes voire carrément dramatiques comme lors du fiasco des subprimes qui a conduit à la crise actuelle, ces agences jouent un rôle pervers et détestable dans des situations comme celle que nous connaissons actuellement. Il est clair, en effet, que les plans d'austérité et les programmes de coupes et d'ajustement de la zone euro quels qu'ils soient amèneront une chute de la croissance, à la suite de quoi les agences dégraderont la note des pays en difficulté, ce qui fera grimper les coûts du service de la dette et forcera les gouvernements à pratiquer des coupes budgétaires encore plus sévères, avec pour résultat de ralentir encore davantage l'activité économique et de provo­quer une nouvelle dégradation de leur note, et ainsi de suite.
 
On voit bien dans le cercle vicieux de ce qui est fondamentalement une guerre économique pourquoi la situation de la Grèce est devenue de plus en plus préoccupante alors que son gouvernement lui imposait de plus en plus de coupes budgétaires et de mesures drastiques d'austérité. Les sacrifices consentis par les cito­yens n'ont servi à rien. La dette grecque est mainte­nant dégradée dans la catégorie spéculative  ou junk.
 
Ainsi les marchés ont-ils obtenu ce qu'ils voulaient : leurs représentants ont maintenant l'accès direct au pouvoir de l'État sans avoir à passer par la case « élec­tions ». Lukas Papademos, nouveau premier ministre grec, et Mario Monti, premier ministre italien, sont des banquiers. D'une façon ou d'une autre, tous deux ont travaillé chez Goldman Sachs, banque américaine dont la spécialité consiste à placer ses cadres à des postes de pouvoir 3. Tous deux sont membres de la Commission trilatérale.

Dans le cadre d'une « démocratie limitée », ces techno­crates doivent imposer, sans se soucier des coûts sociaux, toutes les mesures exigées par les marchés –davantage de privatisations, davantage de coupes bud­gétaires, davantage de sacrifices – que certains hom­mes politiques n'avaient pas osé imposer du fait de l'intensité de l'opposition populaire.
 
L'Union européenne est le dernier endroit au monde où le capitalisme sauvage est tempéré par des systèmes de protection sociale, connus sous le vocable d'État provi­dence. Les marchés n'aiment pas ça, et ils entendent bien les détruire. Telle est la mission stratégique assi­gnée aux technocrates arrivés au pouvoir par cette nouvelle voie – le coup d'État financier ­présentée, qui plus est, comme compatible avec la démocratie.
 
Il est peu probable que ces technocrates « post-politi­ques » réussiront à résoudre la crise. Si une solution technique était suffisante, elle serait déjà terminée. Que se passera-t-il si les citoyens d'Europe se rendent compte que leurs sacrifices ont été vains et que la récession continue ? Quelle ampleur les protestations revêtiront-elles ? Jusqu'où la violence ira-t-elle ? Comment l'ordre économique sera-t-il maintenu dans les rues et dans l'esprit des citoyens ?
 
Les démocraties européennes deviendront-elles des « démocraties autoritaires ?  (© IPS)
 
 

   
1. Par exemple 45 % de la dette souveraine en Espagne est détenue par les banques espagnoles et les deux-tiers des 55 % restants par des établissements financiers du reste de l'UE. Ainsi, 77 % de la dette espagnole est entre les mains des Européens et 23 % seulement entre celles d'entités non-UE.
 
2. La note la plus élevée est AAA. Fin novembre 2011, seuls les pays suivants la détenaient : Allemagne, Australie, Autriche, Canada, Danemark, Finlande, France, Luxembourg, Pays-Bas, UK, Suède et Suisse. Les US ont été dégradés en août dernier, leur note est maintenant AA+. L'Espagne est AA-, comme la Chine et le Japon. [Notes en vigueur à la date de rédaction de cet article (NdIR)].
 
3. Goldman Sachs a réussi à placer Robert Rubin au poste de secrétaire du Trésor dans le gouvernement du président Clinton, et Henry Paulson à ce même poste dans celui de George W. Bush. Mario Draghi. le nouveau président de la Banque centrale européenne, a été vice-président de Goldman Sachs Europe de 2002 à 2005.
    

    
Un déluge de miracles
 
 
 
 
 

   
INVITATION À DES MÉDITATIONS DE TRANSMISSION
À MONTRÉAL ET EN RÉGION AU QUÉBEC
LORS DES FÊTES SPIRITUELLES DU PRINTEMPS
 
De nombreux groupes de transmission répartis dans le monde célébreront les trois Fêtes du printemps en organisant des Transmissions d’une durée de trois, six, huit, douze ou vingt-quatre heures. Au moment des pleines lunes du printemps, les énergies spirituelles sont au summum de leur puissance, en raison de l'alignement Terre-Lune-Soleil et du pouvoir de ces anciennes fêtes, ce qui fournit une opportunité unique pour le service spirituel.
 
À Montréal (Ahuntsic), les samedis 7 avril, 5 mai et 2 juin 2012, entre 11 heures (du matin) et 16 h 00 (4 h 00 PM), nous invitons les membres des groupes de Transmission et les amis du Réseau Tara Canada (Québec) à se joindre au groupe d’Ahuntsic pour une méditation d’une durée de 5 heures. Téléphonez au 514-384-5087 pour connaître l’adresse du lieu où se tiendra la méditation, et nous informer de votre désir d’y participer.
 
À Ste-Sophie d’Halifax (Victoriaville) au Québec, des méditations de 3 heures auront lieu aux dates suivantes : les mardis 10 avril, 8 mai et 5 juin à partir de 18 h. Pour information : 819-364-3724.

  
La méditation de Transmission
 
La Transmission est une forme de méditation de groupe ayant pour objet de transmettre des énergies spirituelles, au bénéfice de l’humanité. Il s’agit d’un acte de service, qui s’effectue en coo­pération avec les Maîtres de Sagesse. Les Maîtres de Sagesse sont les êtres éclairés qui nous ont précédés sur le chemin de l’évolution.
 
 
POUR CONSULTER LA LISTE DES GROUPES DE MÉDITATION DE TRANSMISSION DU QUÉBEC ET D’OTTAWA, OU  PÒUR CRÉER OU VOUS JOINDRE À UN GROUPE DE TRANSMISSION, VISITEZ LE SITE SUIVANT
 
 
ATTENTION – NOUVEAU GROUPE À LONGUEUIL
 

    
Abonnement à la revue Partage International
 
Étant donné que tout le monde n'est pas forcément connecté à internet, il est alors nécessaire d'avoir en parallèle un support d'information différent qui permet également de présenter les photos et les événements dont nous parlons. Cela demande donc l'existence d'un magazine, ce qui implique un travail conséquent de la part des bénévoles, ainsi qu'un apport financier important. Ceci pourrait éventuellement laisser supposer que la Hiérarchie distribue de l'argent pour ce travail, mais ce n'est pas le cas.
 
Les abonnements à la revue Partage international sont indispensables pour nous permettre de continuer notre travail et d'atteindre le public. Le coût de l'abonnement est calculé au plus bas, bien que la revue ne soit pas soutenue par la publicité et que les frais d'impression et postaux augmentent sans cesse.
 
Nous sommes certainement tous d'accord pour dire que ceux qui croient sérieusement à ce travail auront à cœur de soutenir la revue, qu'ils lisent ou non les informations sur internet.
 
Merci pour votre soutien. 
 
Si vous êtes du Québec et que vous désirez vous y abonner, de façon sécurisée, par Paypal ou carte de crédit, visitez
 
ou retournez-nous le bon de commande que vous trouverez à
 http://taraquebec.org/catalog.htm  avec votre paiement (70.00$ pour 1 an - 10 numéros).

 
Partager l'Abondance.
 
Participer financièrement aux activités du Réseau
 
Notre groupe de bénévoles a plusieurs projets pour 2012. Votre aide nous permet de faire connaître davantage à l'humanité le merveilleux message d'espoir du retour des Maîtres de Sagesse et de Maitreya, l’Instructeur mondial, et le fait récent que Maitreya a débuté sa mission publique, qui conduira au « Jour de Déclaration ».
 
Votre don sera déductible de l'impôt sur le revenu, puisque notre groupe a le statut d'organisme de bienfaisance à but non lucratif enregistré auprès des gouvernements fédéral et provincial canadiens.
 
Vous pouvez faire votre don en ligne par carte de crédit (méthode sécurisée) en visitant la page de notre site internet
 
 Si vous désirez contribuer financièrement par la poste, utilisez le bon le bon de commande que vous trouverez sur http://taraquebec.org/catalog.htm et expédiez-le avec votre paiement. MERCI !
 

 
Diffusez le Bulletin de nouvelles GRATUIT PAR COURRIEL, L’Émergence
 
Invitez les membres de votre famille et vos amis(es) à s'inscrire à notre bulle­tin de nouvelles  gratuit « L’ÉMERGENCE »  par courriel (email) dix fois l’an, à
 

  
INSCRIVEZ-VOUS A LA LETTRE D’INFORMATION DE LA REVUE PARTAGE INTERNATIONAL
 
Invitez les membres de votre famille et vos amis(es) à s'inscrire
 
Visitez http://partageinternational.org et inscrivez-vous au bas du menu.
 

 
Réseau Tara Canada Québec
C.P. 156, Succursale Ahuntsic, Montréal, H3L 3N7
1-888-886-TARA (8272)