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Invitation à visionner des vidéos sur YouTube !
Chaîne Partage International Canada
Chaîne Partage International
Conférences de Benjamin Creme et du Réseau sur la méditation de Transmission et la présence des Maîtres et de Maitreya, l'Instructeur mondial
Radio Internet
Radio Partage présente des Émissions consacrées à l'émergence de Maitreya et des Maîtres de Sagesse
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ÉMERGENCE Infolettre d'octobre 2018
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VISITEZ NOTRE BLOG
Nombreux articles et nouvelles positives
Les livres de Benjamin Creme en français,
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Activités à venir au Québec
Hôtel La Saguenéenne, 250 rue des Saguenéens, les 27 et 28 octobre 2018.
Heures d'ouverture : samedi 9 h à 18 h , dimanche : 9 h 30 à 17 h.
Nous animerons un kiosque d'informations.
Nous présenterons une conférence, date et heure à déterminer
Hôtel Montford, 1141, rue Saint-Jean-Baptiste, les 3 et 4 novembre 2018.
Heures d'ouverture : samedi 10 h à 17 h , dimanche : 10 h à 17 h.
Nous animerons un kiosque d'informations.
Nous présenterons une conférence, date et heure à déterminer
Pour des informations complémentaires :
courrier@taraquebec.org ********* Sans frais : 1-888-886-TARA (8272)
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AGENDA 2018 - 2020 Pour l'Europe
AGENDA DES ACTIVITÉS PROPOSÉES
PAR DES GROUPES DE MÉDITATION DE TRANSMISSION
Conférences, salons et programmes de radio POUR LA FRANCE, LA BELGIQUE ET LA SUISSE
POUR INFORMER DE L'ÉMERGENCE DE MAITREYA ET DES MAÎTRES DE SAGESSE
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L'Article du Maître
Depuis le lancement de la revue Partage international, le Maître de Benjamin Crème a fourni des articles susceptibles d'être publiés chaque fois que la situation mondiale les rend à nouveau pertinents. À vrai dire, nombre de ces articles semblent plus actuels aujourd'hui que lorsqu'ils ont été publiés initialement. Cet article, publié pour la première fois en avril 2005, aborde un problème très ancien mais hélas toujours d'actualité. Ce problème ne sera résolu que lorsque la redistribution des ressources mondiales aura été instaurée et occupera une place centrale dans toute structure, qu'elle soit internationale, nationale ou locale.
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EN FINIR AVEC LA CORRUPTION
par le Maître -, par l'entremise de Benjamin Creme
DE PLUS EN PLUS, les nations prennent conscience d'un problème vieux comme le monde, celui de la corruption. Elles commencent à en mesurer la gravité et à se mettre en quête de solutions. Dans certaines régions du monde la corruption est un véritable mode de vie depuis des siècles. Bien sûr cet état de choses a profité à une petite minorité, au détriment du plus grand nombre. Depuis les temps les plus reculés, des dirigeants corrompus et de puissants hommes politiques s'enrichissent grâce aux charges qu'ils imposent à leurs sujets ou administrés. Dans l'histoire récente, les grandes sociétés occidentales ont été reconnues coupables de falsifications d'envergure dans leur comptabilité, tandis qu'en Orient on considère comme allant de soi de « graisser la patte » à quelqu'un pour la moindre transaction.
La corruption est endémique et, dans certains pays, couvre le champ social tout entier, du président ou du premier ministre au policier et au sportif. La corruption électorale règne en maître, comme l'ont montré de récentes élections, même dans des pays que l'on croit acquis à la liberté et à la démocratie. Les gouvernements qui se livrent à ce genre de fraude manquent à, leurs engagements et trahissent leur peuple, perdant ainsi toute légitimité.
Face à une corruption omniprésente comment instaurer la confiance, sans laquelle l'avenir de l'homme serait particulièrement sombre ? Sans la confiance, un partage plus équitable des ressources serait un vain espoir. Sans la confiance, les décisions globales nécessaires à la survie de notre planète natale ne seraient jamais prises. Sans cette confiance bénie et bénéfique, les hommes perdraient le droit de régir la planète Terre, et se priveraient de toute possibilité d'évolution pour une éternité.
Pour ne pas s'exposer à de telles conséquences, les hommes doivent s'attaquer sérieusement et sans délai à l'impact destructeur de la corruption sur toutes les couches de la société, où elle va se nicher dans les moindres recoins de leurs activités.
Pour les y aider, on peut être certain que Maitreya prendra grand soin de mettre en évidence l'effet corrosif de la corruption dans ses nombreuses manifestations. Il fera valoir que si les hommes veulent devenir les dieux qu'ils sont en essence, il leur faut abandonner les tromperies et falsifications qui leur sont coutumières ; que pour faire face aux graves problèmes écologiques qui se posent aujourd'hui, il leur faut travailler ensemble dans la confiance ; que lorsque la confiance fait défaut, plus rien n'est possible. Les dirigeants des nations eux-mêmes baignent à tel point dans la corruption qu'ils ne font confiance à personne.
Maitreya montrera que le seul moyen de créer une confiance si nécessaire est de partager plus équitablement entre toutes les nations les fruits de cette Terre généreuse, et de mettre ainsi fin à jamais à la condition de millions d'hommes qui vivent dans le dénuement et trop souvent meurent de faim dans un monde d'abondance. Les gouvernants prêteront-ils attention aux paroles de Maitreya ? Pour la plupart, probablement pas, au moins au début. Mais bientôt les peuples de tous les pays entendront sa voix et comprendront le bien-fondé de ses conseils. Ils approuveront sans réserve ses sages propos, et soutiendront sa cause.
Quand l'opinion publique mondiale reconnaîtra en lui son porte-parole et son mentor, les dictateurs cupides et les politiciens corrompus seront réduits à l'impuissance. Ainsi en sera-t-il, et ainsi commenceront la purification et la transformation de ce monde
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DOSSIER - L'ÉVOLUTION DES GROUPES DANS L'ÈRE DU VERSEAU
D'autres articles compléteront ce dossier.
COURRIER DES LECTEURS
Partage international dispose d'une réserve importante de courriers qui ont été confirmés par le Maître de Benjamin Creme comme étant de véritables rencontres avec des Maîtres, ou un « porte-parole », mais qui n'ont pas encore été publiés dans notre revue. D'autres courriers présentés ici sont nouveaux. Bien que nous ne puissions pas confirmer ou indiquer si un Maître est impliqué, l'expérience peut être telle qu'elle « parle d'elle-même » en apportant espoir, inspiration et réconfort.
Un guide spécial
Ma tante s'est rendue à Miami en 1996. Au cours de sa première journée là-bas, elle se perdit et désorientée se retrouva dans une impasse. Elle se mit à pleurer avec la nostalgie du Venezuela. À cet instant, un jeune homme aux cheveux blonds, portant des vêtements blancs, vint vers elle et lui parla dans un parfait espagnol, l'appela par son nom et lui indiqua comment se rendre à l'endroit désiré. Tout cela se produisit sans qu'elle ne prononçât un seul mot.
Identité non communiquée, Venezuela
[Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que son « guide » était le Maître Jésus.]
Un compliment précieux
[Courrier écrit en mars 2013] J'ai entendu parler de Maitreya pour la première fois en 1992 et maintenant depuis plus de dix ans, je crois en sa présence dans le monde et j'essaie d'apporter l'information de ce merveilleux événement à d'autres personnes. Mais vous savez que ce n'est pas si facile, les gens sont très sceptiques ; c'était la même chose avec mon mari et mes enfants. Mais un jour ma fille m'a écoutée et me dit : « Si toute cette histoire extraordinaire était vraie ce serait merveilleux I »
Mon petit-fils Paul-Adrien est né en février 1998 et en juillet de la même année j'eus une curieuse expérience. Le dimanche je suis allée à la messe et je remarquai un prêtre que je n'avais jamais vu auparavant. Les deux autres prêtres nous expliquèrent qu'il était invité juste pour ce jour-là. Quand je suis allée communier, ce fut ce prêtre qui me donna la communion. À ce moment précis il me regarda avec de si beaux yeux et un sourire merveilleux, il me déclara : « S'il vous plaît, ne perdez jamais votre sourire, c'est votre plus beau trésor », et me donna la communion. Je fus très surprise car aucun prêtre ne m'avait jamais parlé pendant la communion.
Deux mois plus tard, en septembre, je rencontrai un missionnaire au cours de la présentation d'un livre qu'il avait écrit. Je parlai longuement avec lui, puis lui demandai s'il ne pouvait pas me trouver un beau texte pour le baptême de mon petit-fils prévu la semaine suivante. Il chercha dans ses livres et me donna finalement un texte en me déclarant
« Vous savez, Madame, vous n'avez pas besoin de mots pour votre petit-fils, donnez-lui votre sourire, c'est le plus beau cadeau que vous pouvez lui offrir. »
À cette époque, je traversais une période très difficile de ma vie et je fus sûre que son message venait directement d'une autre dimension et je n'ai donc jamais perdu mon sourire.
Un an plus tard, ma fille m'appela pour me raconter une histoire étrange. Je lui demandai de l'écrire pour Partage international. C'est ce qu'elle fit, et j'étais très heureuse, parce que cela signifiait qu'elle en était venue à croire. Mais je perdis sa lettre. Aujourd'hui, une semaine après votre conférence à Paris, à ma grande surprise, j'ai retrouvé le numéro spécial de Partage international avec le tableau Aspiration sur la couverture, le même tableau que j'avais acheté en 1998, à Fans, et qui depuis est accroché dans notre salon. J'y retrouvai à l'intérieur la lettre de ma fille et je suis maintenant absolument sûre que je dois vous l'envoyer. C'est peut-être un signe.
[Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que le prêtre « invité » qui donna la Communion était Maitreya.]
Ursula Moya, Bailleul, France
AUJOURD'HUI NOUS SOMMES TOUS DES RÉFUGIÉS CLIMATIQUES
par Jeffrey D. Sachs, New York, Etats-Unis
Les êtres humains contemporains, nés dans une ère géologique appelée l'Holocène, ont franchi le seuil d'une nouvelle ère, l'Anthropocène. Mais au lieu d'être guidée par un Moïse dans ce nouvel environnement dangereux, l'humanité est dévoyée par une coterie de pollueurs et de climato-sceptiques vers des dangers plus graves que jamais. A partir de maintenant, nous sommes tous des réfugiés climatiques et nous devons trouver un chemin vers un avenir sûr.
Caractérisée par des conditions climatiques favorables qui ont permis à la civilisation humaine de se développer, l'Holocène est l'époque géologique qui s'étend sur les 10 000 dernières années. L'Anthropocène est une nouvelle ère géologique présentant des conditions environnementales sans précédent pour l'humanité. Il est inquiétant de constater que les températures de la planète sont à présent plus élevées que pendant l'Holocène, en raison des émissions de dioxyde de carbone rejetées dans l'atmosphère, liées à la combustion de charbon, de pétrole et de gaz et par la transformation inconsidérée des forêts et prairies en fermes et pâturages.
Les êtres humains souffrent et meurent dans ce nouvel environnement et le pire est à venir. Il est estimé que l'ouragan Maria a fait plus de 4 000 morts à Porto Rico en septembre 2017. Les ouragans de forte intensité deviennent plus fréquents et de fortes tempêtes provoquent davantage d'inondations à cause des transferts de chaleur accrus entre des océans plus chauds et l'atmosphère, ainsi que par l'élévation du niveau de la mer - autant de facteurs rendus plus extrêmes par le changement climatique d'origine anthropique.
En juillet dernier, plus de 90 personnes ont péri dans les incendies de forêts dévastateurs de la banlieue d'Athènes, alimentés par la sécheresse et les températures caniculaires. Cet été, d'énormes incendies de forêts ont ravagé des endroits normalement moins chauds et moins secs, dont la Californie, la Suède, le Royaume-Uni et l'Australie. L'an dernier, c'est le Portugal qui avait été dévasté. Des températures record ont aussi été enregistrées dans plusieurs endroits du globe au cours de l'été.
Quelle témérité folle pour l'humanité de se précipiter au-delà de l'Holocène, ignorant - comme un personnage de film d'horreur - tous les signes avant-coureurs du danger ? En 1972, les dirigeants mondiaux réunis pour le premier Sommet de la Terre à Stockholm avaient discuté des problèmes environnementaux croissants. En préparation de ce sommet, le Club de Rome avait publié un rapport intitulé Halte à la croissance ? qui abordait pour la première fois le concept d'une croissance « durable » et les risques de dépasser les capacités de l'environnement. Vingt ans plus tard, les signes d’alerte étaient plus manifestes que jamais à Rio de Janeiro, lorsque les États membres des Nations unies rassemblés pour le Sommet de la Terre ont adopté l'idée de « développement durable » et signé trois conventions de premier plan en faveur de l'environnement, pour mettre un terme au réchauffement climatique d'origine humaine, afin de protéger la diversité biologique, et pour arrêter la dégradation des sols et la désertification.
Après 1992, les Etats-Unis, le pays le plus puissant du monde, ont ostensiblement ignoré ces trois nouveaux traités, signalant ainsi aux autres pays qu'ils pouvaient relâcher leurs efforts. Le Sénat américain a ratifié les conventions sur les changements climatiques et sur ha désertification, mais n'a rien fait pour qu'ils soient mis en œuvre. Et il a refusé de ratifier l'accord sur la diversité biologique, en partie parce que les membres républicains des États de l'Ouest estimaient que les propriétaires terriens avaient tous les droits sur leurs biens, sans ingérence internationale.
Plus récemment, en septembre 2015, la communauté internationale a adopté les Objectifs de développement durable (ODD) et en décembre 2015, l'Accord de Paris pour le climat. Pourtant, une fois de plus, l'Administration américaine a sciemment ignoré les ODD, se plaçant en dernière position des pays du G20 quant à leur mise en oeuvre. Le président américain Donald Trump a par ailleurs fait part de son intention de sortir les Etats-Unis de l'Accord de Paris dès que possible, en 2020, quatre ans après son entrée en vigueur.
Nous devons toutefois nous attendre à pire. L'augmentation du CO2 dans l'atmosphère, due aux activités humaines, n'a pas encore atteint son plein effet en raison de l'inertie thermique considérable des océans. En se basant sur la concentration actuelle de CO2 (408 parties par million). une augmentation d'environ 0,5°C supplémentaire des températures est à prévoir dans les prochaines décennies. Mais si on continue à utiliser de façon intempestive les combustibles fossiles, la concentration en CO2 augmentera encore et il faudra s'attendre à une hausse bien plus importante des températures. Pour atteindre l'objectif de l'Accord de Paris, maintenir la hausse de la température moyenne mondiale bien en deçà de 2C par rapport à l'ère préindustrielle, le monde doit fermement opérer une transition des combustibles fossiles aux énergies renouvelables d'ici 2050 et de la déforestation au reboisement, ainsi que restaurer des terres dégradées.
Dans ces conditions, pourquoi l'humanité persiste-t-elle stupidement dans cette voie, vers une tragédie certaine ?
La principale raison tient aux institutions politiques et aux multinationales qui ignorent volontairement les dangers et les dégâts croissants. La politique aujourd'hui consiste à obtenir et à préserver le pouvoir et les avantages de la fonction et non à résoudre les problèmes, même s'il s'agit de questions environnementales de vie ou de mort. Diriger une entreprise consiste à garantir une valeur maximale aux actionnaires et non à dire la vérité ou à éviter de causer des torts irréparables à la planète. Les investisseurs en quête de profits sont propriétaires des principaux médias, ou les influencent par le biais d'achats d'espaces publicitaires. C'est ainsi qu'un groupe, minoritaire mais tout puissant, préserve le système énergétique basé sur les combustibles fossiles, exposant le reste de l'humanité à un péril toujours plus grand, aujourd'hui et à l'avenir.
D. Trump est le dernier idiot utile à servir les desseins des pollueurs, avec l'aide des Républicains du Congrès qui financent leurs campagnes électorales grâce aux contributions de délinquants environnementaux comme la multinationale américaine Koch Industries. D. Trump a également nommé à tous les postes du gouvernement des lobbyistes de l'industrie qui s'acharnent à démanteler toutes les réglementations environnementales possibles. Dernièrement, il a nommé un ancien avocat du méga-pollueur Dow Chemical à la tête du programme « Superfunds » de dépollution de sites contaminés de l'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA). Cela ne s'invente pas.
Nous avons besoin d'une nouvelle forme de politique qui aurait un objectif global clair : la sécurité environnementale pour les habitants de la planète - en se conformant à l'Accord de Paris pour le climat, en protégeant la biodiversité et en réduisant la pollution, qui tue des millions de personnes chaque année. Cette nouvelle politique tiendra compte des avis des experts scientifiques et technologiques et ignorera ceux des directeurs d'entreprises intéressés et des politiciens narcissiques. Les climatologues nous permettent d'évaluer les dangers croissants. Les ingénieurs nous indiquent comment opérer une transition rapide, d'ici 2050, vers des systèmes énergétiques zéro-carbone. Les écologistes et les agronomes nous disent comment obtenir davantage de récoltes. et de meilleure qualité, sur moins de terres, tout en mettant fin à la déforestation et en restaurant les habitats dégrades.
Une telle politique est possible. En fait. L’opinion publique la réclame. Une grande majorité d'Américains. par exemple, souhaite lutter contre le réchauffement climatique, rester dans l'Accord de Paris. et adopter les énergies renouvelable.
Mais tant qu'une élite restreinte et ignorante condamne les Américains et le reste du monde à errer sans fin dans un désert politique, plus il devient probable que nous finirons dans un désert environnemental dont nous ne pourrons nous échapper.
Canada : un feuilleton autour d'un oléoduc
par Diana Gold Holland
Le 30 août 2018, la cour d'appel fédérale du Canada a décidé l'arrêt de la construction d'une extension d'oléoduc. Malgré la forte contestation, elle venait de commencer et devrait coûter 7,4 milliards de dollars canadiens (soit 4,87 milliards d'euros).
La cour a avancé deux arguments : premièrement, il n'y a pas eu de véritables consultations des premières nations, les peuples autochtones canadiens, sur le territoire desquelles passerait l'oléoduc. Deuxièmement, l'Office national de l'Energie n'a pas pris en compte l'impact environnemental du projet sur le milieu marin, ce qui inclut l'effet de la hausse du trafic des navires pétroliers sur la population d'orques dans le sud de la mer des Salish, au large de la province canadienne de la Colombie britannique.
Il s'agit d'une victoire éclatante pour les environnementalistes et les premières nations, dont les chefs conduisent la contestation depuis deux ans que le projet a été approuvé. Le gazoduc existant a été construit en 1953 pour transporter du pétrole, tant brut que raffiné, depuis les sables bitumineux de l'Alberta - où se trouve la troisième réserve mondiale de pétrole - vers le port de Vancouver, en Colombie britannique. Les travaux sur l'oléoduc en tripleraient la capacité pour la porter à 890 000 barils par jour et multiplierait le nombre de pétroliers par sept.
Le gouvernement fédéral et celui de l'Alberta, tout comme les compagnies pétrolières, avancent que l'extension de l'oléoduc générerait de la croissance en créant des emplois, et permettrait d'accéder à de nouveaux marchés de l'autre côté du Pacifique. Mais de nombreuses nations indiennes, ainsi que des environnementalistes et des municipalités sur son tracé considèrent ce projet bien trop risqué et affirment qu'il mettrait définitivement hors de portée les engagements du Canada en matière de lutte contre le changement climatique. S'en sont suivies nombre de manifestations qui ont attiré des « gens ordinaires », ceux qui n'auraient jamais pensé participer à une manifestation.
La décision de la cour exige que le processus consultatif auprès des premières nations soit repris en bonne et due forme avant tout avancement du projet. Cela pourrait en fait enliser tout développement futur de l'oléoduc dans des difficultés administratives pendant longtemps. De l'avis général, le projet a désormais peu de chances d'aboutir. En effet, en dehors des obligations léga les, l'oléoduc parcourt des terres indiennes qui n'ont jamais été cédées, car nul traité n'a été conclu qui donne droit à la Couronne. Il faut cependant préciser que toutes les nations indiennes ne s'opposent pas au projet : plusieurs espèrent le voir se concrétiser, mais sous contrôle des peuples amérindiens concernés.
Le verdict est un revers majeur pour le gouvernement de Justin Trudeau, qui plus tôt dans l'année avait annoncé son intention d'acheter l'oléoduc à l'entreprise Kinder Morgan, pour 4,5 milliards de dollars canadiens (soit environ 2,96 milliards d'euros). Seulement quelques minutes après la décision de la cour de mettre un veto à l'extension de l'oléoduc, les actionnaires de Kinder Morgan approuvaient à 99198 % la vente, se réjouissant sans doute de pouvoir se débarrasser si facilement de cet actif controversé. En mai 2018, quand le premier ministre avait annoncé son intention, beaucoup de Canadiens avaient ressenti un profond sentiment de trahison.
De son côté, déclarant que l'accès des ressources canadiennes au marché mondial est au cœur des intérêts nationaux, J. Trudeau a répété sa détermination à ce que le projet se poursuive. Il affirme qu'il devra être réalisé d'une manière responsable, en respectant les lois et basé sur un partenariat franc de toutes les parties prenantes, ajoutant que des mesures sont en train d'être prises pour répondre aux questions de sûreté environnementale et maritime.
La diminution de la disponibilité des proies, l'augmentation des contaminants de l'eau,
la pollution et les nuisances sonores dues à la navigation, sont des menaces pour la survie des orques.
S ' adressant aux journalistes à Edmonton, une semaine après la décision de justice, le premier ministre a expliqué que son gouvernement examinait toutes les options afin que la construction reprenne.
La même semaine, six ONG ont engagé des poursuites auprès de la Cour suprême de Colombie britannique, accusant le gouvernement fédéral de violer sa propre Loi sur les espèces en péril, en ne garantissant pas la protection critique de l'habitat des orques de Colombie britannique. Au même moment, un plan de presque 150 millions de dollars canadiens (environ 98 millions d'euros), conçu pour améliorer les mesures d'urgences en cas de fuite de pétrole, et élaboré spécialement dans l'optique du projet d'extension, était suspendu. Les détracteurs opposent que ce plan doit être maintenu, quelle que soit l'issue.
Il est intéressant de souligner que depuis les années 1960, Kinder Garden n'a pas été en mesure d'exploiter l'oléoduc plus de quatre ans d'affilée sans fuite de pétrole. Dans la seule province de Colombie britannique, il y a eu cinq fuites importantes. Sur la période d'exploitation de cinquante ans prévue pour le nouvel ouvrage, il existe une probabilité d’environ 90 % que se produise au moins une marée noire désastreuse.
Quant aux effets sur la population d’orques, les données sont alarmants. Le territoire des orques résidant au sud de la baie, sur la liste des espèces menacées depuis 2003, s’étend du sud-est de l’Alaska au centre de la Californie. Les femelles se reproduisent deux fois moins que dans les années 1070, mettant bas seulement tous les dix ans environ au lieu de cinq. Plusieurs facteurs directement leur survie : la diminution de la disponibilité des proies, l'augmentation des contaminants de l'eau, la pollution et les nuisances sonores dues aux navires, ferries reliant les îles et autres, qui interfèrent avec la capacité des orques à communiquer et à chasser.
Comme c'est souvent le cas, nombre d'intérêts sont en jeu et contenter les différentes factions ne sera pas aisé. Les Canadiens pourront-ils, sauront-ils trouver la sagesse et la générosité d'être unis derrière les paroles de leur hymne national : « O Canada, nous sommes de garde pour toi ». [traduction française de la version anglaise de l’hymne national]
CEUX QUI CHERCHENT DES SIGNES
La Vierge aurait versé des larmes
Questions - réponses dans la revue Partage international d'octobre 2018
Lors des conférences qu'il a données dans le monde entier, et pratiquement chaque jour de sa vie, Benjamin Creme s'est vu poser de nombreuses questions couvrant une vaste gamme de sujets. Nous nous appuyons sur cette importante ressource enregistrée et publions ici les réponses inédites fournies par Benjamin Creme et son Maître au fil des ans.
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Q. L’« Avatar de l'Himalaya » [Haidakhan] Babaji, dernièrement en incarnation de 1970 à 1984, appartient-il au groupe de Maîtres dont vous parlez, ou bien a-t-il une mission différente ? Ses principes sont vérité, simplicité et amour (conférence de Munich, Allemagne, 2007)
R. [Le vrai] Babaji n'est pas un Maître du même type que ceux dont je parle d'habitude, qui appartiennent à l'évolution humaine et se perfectionnent petit à petit avant de devenir Maîtres. Babaji [tel qu'il est décrit dans Autobiographie d'un yogi de Yogananda] est un Avatar appelé sur Terre par les Maîtres, qui se trouve sur notre planète depuis des milliers et des milliers d'années et a fait le serment qu'il y resterait pendant encore aussi longtemps. (Voir questions-réponses, revue Partage international, numéro d'avril 2001, où sont donnés les rayons de Haidakhan Baba (1952-1984), initié de troisième degré.)
Q. Beaucoup peuvent dire « je suis Maitreya ». Comment trouver le vrai Maitreya ? (Munich, 2007)
R. Ce doit être une expérience, un choix personnels. C'est votre intuition qui doit vous permettre de reconnaître Maitreya.
Q. Pouvez-vous expliquer ce que signifie l'Émergence des Maîtres de Sagesse ? (Munich, 2008)
R. C'est un événement historique : pour la première fois en 98 000 ans, les Maîtres reviennent dans le monde de tous les jours. Pour la première fois, nous pourrons les entendre à la radio, les voir à la télévision, les aborder dans la rue et leur dire : « Bonjour, Maître, pourriez-vous me donner l'heure, s'il vous plaît ? », ou bien : « Pourrais-je avoir un autographe ? » Le Plan prévoit que quarante Maîtres vont venir travailler dans le monde.
Le fait est que les Maîtres veulent travailler à chaque instant en coopération avec l'humanité, dans un effort commun avec ceux qui font partie de cette humanité et également avec le groupe de ceux qui font déjà partie de la Hiérarchie spirituelle - ceux qui ont déjà « un pied » dans la Hiérarchie. Ce sont des hommes et des femmes qui font partie de la Hiérarchie parce qu'ils sont initiés d'un degré ou d'un autre. Nombreux sont ceux qui ont déjà pris le premier degré de ces grandes expansions de conscience que nous appelons initiations. Aujourd'hui, quatre ou cinq millions de personnes se tiennent au seuil de la première initiation, qui les fera entrer dans la Hiérarchie spirituelle. Quand cela aura lieu, le monde en sera profondément et inéluctablement transformé.
Q. Pourquoi Maitreya revient-il dans le monde ? (Munich, 2008)
R. Il vient pour aider l'humanité à voir la vie d'une façon réaliste - et non avec les lunettes roses des flambeurs et parieurs des marchés financiers, et de l'illusion dans laquelle ils baignent tous. Tout ce à quoi nous avons assisté sur les marchés financiers est le résultat de l'illusion. Maitreya considère les places boursières du monde comme des casinos - ce qu'elles sont, en réalité. Elles n'ont rien à voir avec le monde réel et la vraie économie. Elles ne sont que le terrain de jeu de la spéculation sur le prix et la valeur des monnaies. Et tout cela doit disparaître. La principale - et gravissime - maladie de l'humanité est son besoin de faire toujours plus d'argent sur l'argent qu'elle possède déjà, et d'en vouloir toujours davantage. Outre sa propension à la spéculation boursière, l'humanité est obsédée par la compétition, qui est l'exact opposé de ce dont le monde a besoin.
Q. Mais une certaine dose de compétition n'est-elle pas bonne pour nous pousser à faire des efforts ?
R. La compétition sépare, et pour les Maîtres, la séparation est le seul péché. Tout le reste est de la non-perfection. La compétition elle-même sépare l'humanité de ses propres besoins, de sa propre aspiration à l'amélioration. Elle dresse un pays contre l'autre, en général un grand pays contre les autres. Grand contre petit. Et qui gagne ? Les grands pays l'emportent, c'est ainsi qu'aujourd'hui le monde est dominé par les nations du G7 et deux ou trois nations d'Extrême-Orient qui entrent progressivement dans la course. Les nations du G7 s'occupent des nations du G7. Elles mènent le monde, et le monde est séparé en deux : les riches, et les démunis. Et le fossé qui les sépare est un danger majeur pour la société.
Des millions d'hommes, par ignorance, croient que la spéculation et la compétition sont les meilleures choses au monde. Qu'elles suscitent ce qu'il y a de meilleur dans l'individu. Pour Maitreya, elles font appel à ce qu'il y a de pire dans chacun d'entre nous. Elles font ressortir toute la séparativité, la malveillance, l'avidité, le désir de gagner. Elles séparent les hommes parce qu'elles inhibent l'aspiration de l'humanité à une vie meilleure, et nous mènent à une super-commercialisation qui est en train de détruire toute vie aujourd'hui. La commercialisation réduit les individus à l'état de pions sur un échiquier, pions qui deviennent inutiles dès qu'ils cessent d'augmenter les profits de la société qui les emploie. L'un des Maîtres a écrit que la commercialisation tient l'humanité à la gorge et élimine tout ce qu'il y a de raisonnable et d'estimable en l'homme. Il en résulte que nous vivons tous dans la jungle. Nous nous battons les uns contre les autres dans la jungle.
Q. Mais alors, quelle est la solution ? (Munich 2008)
R. Maitreya lancera un appel à l'instauration de la confiance. Il n'y a aucune confiance entre les nations. Personne ne fait confiance à personne. En conséquence, personne ne peut rien faine. Les banques ne prêtent plus comme elles le faisaient autrefois. Maitreya parlera de la nécessité de la confiance. Il expliquera que, sans elle, rien de bon ne peut se produire dans le monde. La compétition, bien entendu, détruit la confiance. Elle en est l'opposé. Ce qu'il faut à l'humanité, c'est la coopération. Nous sommes tous accrochés à la cupidité et à la compétition - vous en voyez le résultat, vous le vivez chaque jour. Dès que vous allumez votre télévision, vous n'entendez parler que de firmes en cessation d'activité, de banques qui ne prêtent plus, etc. C'est cela, le résultat de la compétition et de l'avidité, et c'est une folie ! La seule solution est le partage.
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