Transférer ce courriel (email) à un ami
 
Bonjour , vous êtes inscrit(e) par 
Notez que vous pouvez modifier votre inscription
ou vous désinscrire au bas de la page
   
Partage International Canada  
     

Invitation à visionner des vidéos sur  YouTube ! 

Chaîne Partage International Canada 

Chaîne Partage International

Conférences de Benjamin Creme et du Réseau sur la méditation de Transmission et la présence des Maîtres et de Maitreya, l'Instructeur mondial  


  Radio Internet 

Radio Partage présente des Émissions consacrées à l'émergence de Maitreya et des Maîtres de Sagesse  


 
    

  ÉMERGENCE                         Infolettre d'octobre 2018  

VISITEZ NOTRE BLOG

 
Nombreux articles et nouvelles positives
 

 
Les livres de Benjamin Creme en français,

sont maintenant en vente sur AMAZON.CA

Sur Amazon.ca, trouvez le vendeur Partage International. Nous sommes ce vendeur. Encouragez-nous !
 
 
 

Activités à venir au Québec
 
Hôtel La Saguenéenne, 250 rue des Saguenéens, les 27 et 28 octobre 2018.
Heures d'ouverture : samedi 9 h  à 18 h , dimanche : 9 h 30 à 17 h.
Nous animerons un kiosque d'informations.
Nous présenterons une conférence, date et heure à déterminer
Hôtel Montford, 1141, rue Saint-Jean-Baptiste, les 3 et 4 novembre 2018.
Heures d'ouverture : samedi 10 h  à 17 h , dimanche : 10 h à 17 h.
Nous animerons un kiosque d'informations.
Nous présenterons une conférence, date et heure à déterminer
 
Pour des informations complémentaires :
courrier@taraquebec.org  *********  Sans frais : 1-888-886-TARA (8272)

AGENDA 2018 - 2020 Pour l'Europe
AGENDA DES ACTIVITÉS PROPOSÉES
PAR DES GROUPES DE MÉDITATION DE TRANSMISSION
Conférences, salons et programmes de radio POUR LA FRANCE, LA BELGIQUE ET LA SUISSE
POUR INFORMER DE L'ÉMERGENCE DE MAITREYA ET DES MAÎTRES DE SAGESSE
l
**********************
L'Article du Maître
 

 
Depuis le lancement de la revue Partage international, le Maître de Benjamin Crème a fourni des articles suscepti­bles d'être publiés chaque fois que la situation mondiale les rend à nouveau pertinents. À vrai dire, nombre de ces articles semblent plus actuels aujourd'hui que lorsqu'ils ont été publiés initialement. Cet article, publié pour la première fois en avril 2005, aborde un problème très ancien mais hélas toujours d'actualité. Ce problème ne sera résolu que lorsque la redistribution des ressources mondiales aura été instaurée et occupera une place centrale dans toute structure, qu'elle soit internationale, nationale ou locale.
EN FINIR AVEC LA CORRUPTION
par le Maître -, par l'entremise de Benjamin Creme
 
DE PLUS EN PLUS, les nations prennent conscience d'un problème vieux comme le monde, celui de la corruption. Elles commen­cent à en mesurer la gravité et à se mettre en quête de solutions. Dans certaines régions du monde la corruption est un véritable mode de vie depuis des siècles. Bien sûr cet état de choses a profité à une petite minorité, au détriment du plus grand nombre. Depuis les temps les plus reculés, des dirigeants cor­rompus et de puissants hommes politiques s'enrichissent grâce aux charges qu'ils im­posent à leurs sujets ou administrés. Dans l'histoire récente, les grandes sociétés occi­dentales ont été reconnues coupables de falsifications d'envergure dans leur compta­bilité, tandis qu'en Orient on considère comme allant de soi de « graisser la patte » à quelqu'un pour la moindre transaction.
      La corruption est endémique et, dans certains pays, couvre le champ social tout entier, du président ou du premier ministre au policier et au sportif. La corruption élec­torale règne en maître, comme l'ont montré de récentes élections, même dans des pays que l'on croit acquis à la liberté et à la dé­mocratie. Les gouvernements qui se livrent à ce genre de fraude manquent à, leurs enga­gements et trahissent leur peuple, perdant ainsi toute légitimité.
      Face à une corruption omniprésente comment instaurer la confiance, sans la­quelle l'avenir de l'homme serait particu­lièrement sombre ? Sans la confiance, un par­tage plus équitable des ressources serait un vain espoir. Sans la confiance, les décisions globales nécessaires à la survie de notre pla­nète natale ne seraient jamais prises. Sans cette confiance bénie et bénéfique, les hom­mes perdraient le droit de régir la planète Terre, et se priveraient de toute possibilité d'évolution pour une éternité.
      Pour ne pas s'exposer à de telles consé­quences, les hommes doivent s'attaquer sérieusement et sans délai à l'impact destructeur de la corruption sur toutes les couches de la société, où elle va se nicher dans les moindres recoins de leurs activités.
      Pour les y aider, on peut être cer­tain que Maitreya prendra grand soin de mettre en évidence l'effet corrosif de la corruption dans ses nombreuses manifes­tations. Il fera valoir que si les hommes veulent devenir les dieux qu'ils sont en essence, il leur faut abandonner les trom­peries et falsifications qui leur sont cou­tumières ; que pour faire face aux graves problèmes écologiques qui se posent aujourd'hui, il leur faut travailler en­semble dans la confiance ; que lorsque la confiance fait défaut, plus rien n'est possible. Les dirigeants des nations eux-mêmes baignent à tel point dans la corrup­tion qu'ils ne font confiance à personne.
      Maitreya montrera que le seul moyen de créer une confiance si nécessaire est de partager plus équitablement entre toutes les nations les fruits de cette Terre géné­reuse, et de mettre ainsi fin à jamais à la condition de millions d'hommes qui vivent dans le dénuement et trop souvent meu­rent de faim dans un monde d'abondance. Les gouvernants prêteront-ils attention aux paroles de Maitreya ? Pour la plupart, pro­bablement pas, au moins au début. Mais bientôt les peuples de tous les pays en­tendront sa voix et comprendront le bien-fondé de ses conseils. Ils approuveront sans réserve ses sages propos, et soutiendront sa cause.
      Quand l'opinion publique mondiale re­connaîtra en lui son porte-parole et son mentor, les dictateurs cupides et les politi­ciens corrompus seront réduits à l'impuis­sance. Ainsi en sera-t-il, et ainsi commence­ront la purification et la transformation de ce monde
.
 

DOSSIER - L'ÉVOLUTION DES GROUPES DANS L'ÈRE DU VERSEAU
 
Vous pouvez consulter ce Dossier sur notre site à : www.partageinternational.ca
 
D'autres articles compléteront ce dossier.
 

 
COURRIER DES LECTEURS
 
Partage international dispose d'une réserve importante de courriers qui ont été confirmés par le Maître de Benjamin Creme comme étant de véritables rencontres avec des Maîtres, ou un « porte-parole », mais qui n'ont pas encore été publiés dans notre revue. D'autres courriers présentés ici sont nouveaux. Bien que nous ne puissions pas confirmer ou indiquer si un Maître est impliqué, l'expérience peut être telle qu'elle « parle d'elle-même » en apportant espoir, inspiration et réconfort.
 
Un guide spécial
Ma tante s'est rendue à Miami en 1996. Au cours de sa pre­mière journée là-bas, elle se perdit et désorientée se retrouva dans une impasse. Elle se mit à pleurer avec la nostalgie du Venezuela. À cet instant, un jeune homme aux cheveux blonds, portant des vêtements blancs, vint vers elle et lui parla dans un parfait espagnol, l'appela par son nom et lui in­diqua comment se rendre à l'endroit désiré. Tout cela se pro­duisit sans qu'elle ne prononçât un seul mot.
Identité non communiquée, Venezuela
[Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que son « guide » était le Maître Jésus.]
 
Un compliment précieux
[Courrier écrit en mars 2013] J'ai entendu parler de Maitreya pour la première fois en 1992 et maintenant depuis plus de dix ans, je crois en sa présence dans le monde et j'essaie d'ap­porter l'information de ce merveilleux événement à d'autres personnes. Mais vous savez que ce n'est pas si facile, les gens sont très sceptiques ; c'était la même chose avec mon mari et mes enfants. Mais un jour ma fille m'a écoutée et me dit : « Si toute cette histoire extraordinaire était vraie ce serait merveilleux I »
Mon petit-fils Paul-Adrien est né en février 1998 et en juillet de la même année j'eus une curieuse expérience. Le di­manche je suis allée à la messe et je remarquai un prêtre que je n'avais jamais vu auparavant. Les deux autres prêtres nous expliquèrent qu'il était invité juste pour ce jour-là. Quand je suis allée communier, ce fut ce prêtre qui me donna la com­munion. À ce moment précis il me regarda avec de si beaux yeux et un sourire merveilleux, il me déclara : « S'il vous plaît, ne perdez jamais votre sourire, c'est votre plus beau trésor », et me donna la communion. Je fus très surprise car aucun prêtre ne m'avait jamais parlé pendant la communion.
Deux mois plus tard, en septembre, je rencontrai un mis­sionnaire au cours de la présentation d'un livre qu'il avait écrit. Je parlai longuement avec lui, puis lui demandai s'il ne pouvait pas me trouver un beau texte pour le baptême de mon petit-fils prévu la semaine suivante. Il chercha dans ses livres et me donna finalement un texte en me déclarant
« Vous savez, Madame, vous n'avez pas besoin de mots pour votre petit-fils, donnez-lui votre sourire, c'est le plus beau cadeau que vous pouvez lui offrir. »
À cette époque, je traversais une période très difficile de ma vie et je fus sûre que son message venait directement d'une autre dimension et je n'ai donc jamais perdu mon sourire.
Un an plus tard, ma fille m'appela pour me raconter une histoire étrange. Je lui demandai de l'écrire pour Partage inter­national. C'est ce qu'elle fit, et j'étais très heureuse, parce que cela signifiait qu'elle en était venue à croire. Mais je perdis sa lettre. Aujourd'hui, une semaine après votre conférence à Paris, à ma grande surprise, j'ai retrouvé le numéro spécial de Partage international avec le tableau Aspiration sur la couver­ture, le même tableau que j'avais acheté en 1998, à Fans, et qui depuis est accroché dans notre salon. J'y retrouvai à l'inté­rieur la lettre de ma fille et je suis maintenant absolument sûre que je dois vous l'envoyer. C'est peut-être un signe.
[Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que le prêtre « invité » qui donna la Communion était Maitreya.]
Ursula Moya, Bailleul, France
 

 
AUJOURD'HUI NOUS SOMMES TOUS DES RÉFUGIÉS CLIMATIQUES
par Jeffrey D. Sachs, New York, Etats-Unis
 
Les êtres humains contemporains, nés dans une ère géologi­que appelée l'Holocène, ont franchi le seuil d'une nouvelle ère, l'Anthropocène. Mais au lieu d'être guidée par un Moïse dans ce nouvel environnement dangereux, l'humanité est dé­voyée par une coterie de pollueurs et de climato-sceptiques vers des dangers plus graves que jamais. A partir de mainte­nant, nous sommes tous des réfugiés climatiques et nous de­vons trouver un chemin vers un avenir sûr.
      Caractérisée par des conditions climatiques favorables qui ont permis à la civilisation humaine de se développer, l'Ho­locène est l'époque géologique qui s'étend sur les 10 000 der­nières années. L'Anthropocène est une nouvelle ère géologi­que présentant des conditions environnementales sans précé­dent pour l'humanité. Il est inquiétant de constater que les températures de la planète sont à présent plus élevées que pendant l'Holocène, en raison des émissions de dioxyde de carbone rejetées dans l'atmosphère, liées à la combustion de charbon, de pétrole et de gaz et par la transformation inconsi­dérée des forêts et prairies en fermes et pâturages.
      Les êtres humains souffrent et meurent dans ce nouvel en­vironnement et le pire est à venir. Il est estimé que l'ouragan Maria a fait plus de 4 000 morts à Porto Rico en septembre 2017. Les ouragans de forte intensité deviennent plus fré­quents et de fortes tempêtes provoquent davantage d'inondations à cause des transferts de chaleur accrus entre des océans plus chauds et l'atmosphère, ainsi que par l'élévation du ni­veau de la mer - autant de facteurs rendus plus extrêmes par le changement climatique d'origine anthropique.
 
      En juillet dernier, plus de 90 personnes ont péri dans les incendies de forêts dévastateurs de la banlieue d'Athènes, alimentés par la sécheresse et les températures caniculaires. Cet été, d'énormes incendies de forêts ont ravagé des endroits normalement moins chauds et moins secs, dont la Californie, la Suède, le Royaume-Uni et l'Australie. L'an dernier, c'est le Portugal qui avait été dévasté. Des températures record ont aussi été enregistrées dans plusieurs endroits du globe au cours de l'été.
      Quelle témérité folle pour l'humanité de se précipiter au-delà de l'Holocène, ignorant - comme un personnage de film d'horreur - tous les signes avant-coureurs du danger ? En 1972, les dirigeants mondiaux réunis pour le premier Sommet de la Terre à Stockholm avaient discuté des problèmes envi­ronnementaux croissants. En préparation de ce sommet, le Club de Rome avait publié un rapport intitulé Halte à la crois­sance ? qui abordait pour la première fois le concept d'une croissance « durable » et les risques de dépasser les capacités de l'environnement. Vingt ans plus tard, les signes d’alerte étaient plus manifestes que jamais à Rio de Janeiro, lorsque les États membres des Nations unies rassemblés pour le Sommet de la Terre ont adopté l'idée de « développement durable » et signé trois conventions de premier plan en faveur de l'environne­ment, pour mettre un terme au réchauffement climatique d'ori­gine humaine, afin de protéger la diversité biologique, et pour arrêter la dégradation des sols et la désertification.
      Après 1992, les Etats-Unis, le pays le plus puissant du monde, ont ostensiblement ignoré ces trois nouveaux traités, signalant ainsi aux autres pays qu'ils pouvaient relâcher leurs efforts. Le Sénat américain a ratifié les conventions sur les changements climatiques et sur ha désertification, mais n'a rien fait pour qu'ils soient mis en œuvre. Et il a refusé de rati­fier l'accord sur la diversité biologique, en partie parce que les membres républicains des États de l'Ouest estimaient que les propriétaires terriens avaient tous les droits sur leurs biens, sans ingérence internationale.
      Plus récemment, en septembre 2015, la communauté in­ternationale a adopté les Objectifs de développement durable (ODD) et en décembre 2015, l'Accord de Paris pour le climat. Pourtant, une fois de plus, l'Administration américaine a sciemment ignoré les ODD, se plaçant en dernière position des pays du G20 quant à leur mise en oeuvre. Le président améri­cain Donald Trump a par ailleurs fait part de son intention de sortir les Etats-Unis de l'Accord de Paris dès que possible, en 2020, quatre ans après son entrée en vigueur.
Nous devons toutefois nous attendre à pire. L'augmenta­tion du CO2 dans l'atmosphère, due aux activités humaines, n'a pas encore atteint son plein effet en raison de l'inertie ther­mique considérable des océans. En se basant sur la concentra­tion actuelle de CO2 (408 parties par million). une augmenta­tion d'environ 0,5°C supplémentaire des températures est à prévoir dans les prochaines décennies. Mais si on continue à utiliser de façon intempestive les combustibles fossiles, la con­centration en CO2 augmentera encore et il faudra s'attendre à une hausse bien plus importante des températures. Pour attein­dre l'objectif de l'Accord de Paris, maintenir la hausse de la température moyenne mondiale bien en deçà de 2C par rap­port à l'ère préindustrielle, le monde doit fermement opé­rer une transition des combustibles fossiles aux énergies re­nouvelables d'ici 2050 et de la déforestation au reboisement, ainsi que restaurer des terres dégradées.
      Dans ces conditions, pourquoi l'humanité persiste-t-elle stupidement dans cette voie, vers une tragédie certaine ?
 
      La principale raison tient aux institutions politiques et aux multinationales qui ignorent volontairement les dangers et les dégâts croissants. La politique aujourd'hui consiste à obtenir et à préserver le pouvoir et les avantages de la fonction et non à résoudre les problèmes, même s'il s'agit de questions environ­nementales de vie ou de mort. Diriger une entreprise consiste à garantir une valeur maximale aux actionnaires et non à dire la vérité ou à éviter de causer des torts irréparables à la planète. Les investisseurs en quête de profits sont propriétaires des principaux médias, ou les influencent par le biais d'achats d'es­paces publicitaires. C'est ainsi qu'un groupe, minoritaire mais tout puissant, préserve le système énergétique basé sur les combustibles fossiles, exposant le reste de l'humanité à un pé­ril toujours plus grand, aujourd'hui et à l'avenir.
      D. Trump est le dernier idiot utile à servir les desseins des pollueurs, avec l'aide des Républicains du Congrès qui fi­nancent leurs campagnes électorales grâce aux contributions de délinquants environnementaux comme la multinationale américaine Koch Industries. D. Trump a également nommé à tous les postes du gouvernement des lobbyistes de l'industrie qui s'acharnent à démanteler toutes les réglementations en­vironnementales possibles. Dernièrement, il a nommé un ancien avocat du méga-pollueur Dow Chemical à la tête du programme « Superfunds » de dépollution de sites contami­nés de l'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA). Cela ne s'invente pas.
     
Nous avons besoin d'une nouvelle forme de politique qui aurait un objectif global clair : la sécurité environnementale pour les habitants de la planète - en se conformant à l'Accord de Paris pour le climat, en protégeant la biodiversité et en ré­duisant la pollution, qui tue des millions de personnes chaque année. Cette nouvelle politique tiendra compte des avis des experts scientifiques et technologiques et ignorera ceux des directeurs d'entreprises intéressés et des politiciens narcissi­ques. Les climatologues nous permettent d'évaluer les dan­gers croissants. Les ingénieurs nous indiquent comment opé­rer une transition rapide, d'ici 2050, vers des systèmes éner­gétiques zéro-carbone. Les écologistes et les agronomes nous disent comment obtenir davantage de récoltes. et de meil­leure qualité, sur moins de terres, tout en mettant fin à la dé­forestation et en restaurant les habitats dégrades.
      Une telle politique est possible. En fait. L’opinion publi­que la réclame. Une grande majorité d'Américains. par exemple, souhaite lutter contre le réchauffement climatique, rester dans l'Accord de Paris. et adopter les énergies renouvelable.
      Mais tant qu'une élite restreinte et ignorante con­damne les Américains et le reste du monde à errer sans fin dans un désert politique, plus il devient probable que nous fi­nirons dans un désert environnemental dont nous ne pour­rons nous échapper.
 
[© Project Syndicate. Reproduit avec permission.] publié dans Partage International
 

 
Canada : un feuilleton autour d'un oléoduc
par Diana Gold Holland
 
Le 30 août 2018, la cour d'appel fédérale du Cana­da a décidé l'arrêt de la construction d'une exten­sion d'oléoduc. Malgré la forte contestation, elle venait de commencer et devrait coûter 7,4 milliards de dollars canadiens (soit 4,87 milliards d'euros).
La cour a avancé deux arguments : première­ment, il n'y a pas eu de véritables consultations des premières nations, les peuples autochtones cana­diens, sur le territoire desquelles passerait l'oléo­duc. Deuxièmement, l'Office national de l'Energie n'a pas pris en compte l'impact environnemental du projet sur le milieu marin, ce qui inclut l'effet de la hausse du trafic des navires pétroliers sur la popu­lation d'orques dans le sud de la mer des Salish, au large de la province canadienne de la Colombie bri­tannique.
 
     
 
Il s'agit d'une victoire éclatante pour les envi­ronnementalistes et les premières nations, dont les chefs conduisent la contestation depuis deux ans que le projet a été approuvé. Le gazoduc existant a été construit en 1953 pour transporter du pétrole, tant brut que raffiné, depuis les sables bitumineux de l'Alberta - où se trouve la troisième ré­serve mondiale de pétrole - vers le port de Vancouver, en Colombie britannique. Les travaux sur l'oléoduc en tripleraient la capacité pour la porter à 890 000 barils par jour et multi­plierait le nombre de pétroliers par sept.
      Le gouvernement fédéral et celui de l'Alberta, tout comme les compagnies pétrolières, avancent que l'extension de l'oléoduc générerait de la croissance en créant des em­plois, et permettrait d'accéder à de nouveaux marchés de l'autre côté du Pacifique. Mais de nombreuses nations in­diennes, ainsi que des environnementalistes et des municipa­lités sur son tracé considèrent ce projet bien trop risqué et af­firment qu'il mettrait définitivement hors de portée les enga­gements du Canada en matière de lutte contre le changement climatique. S'en sont suivies nombre de manifestations qui ont attiré des « gens ordinaires  », ceux qui n'auraient jamais pensé participer à une manifestation.
     
La décision de la cour exige que le processus consultatif auprès des premières nations soit re­pris en bonne et due forme avant tout avan­cement du projet. Cela pourrait en fait enliser tout développement futur de l'oléoduc dans des dif­ficultés administratives pendant longtemps. De l'avis général, le projet a désormais peu de chances d'aboutir. En effet, en de­hors des obligations léga­ les, l'oléoduc parcourt des terres indiennes qui n'ont jamais été cédées, car nul traité n'a été conclu qui donne droit à la Couronne. Il faut cependant préciser que toutes les nations indiennes ne s'opposent pas au projet : plusieurs espèrent le voir se concrétiser, mais sous contrôle des peuples amérin­diens concernés.
      Le verdict est un revers majeur pour le gouvernement de Justin Trudeau, qui plus tôt dans l'année avait annoncé son intention d'acheter l'oléoduc à l'entreprise Kinder Mor­gan, pour 4,5 milliards de dollars canadiens (soit environ 2,96 milliards d'euros). Seulement quelques minutes après la décision de la cour de mettre un veto à l'extension de l'oléoduc, les actionnaires de Kinder Morgan approuvaient à 99198 % la vente, se réjouissant sans doute de pouvoir se dé­barrasser si facilement de cet actif controversé. En mai 2018, quand le premier ministre avait annoncé son intention, beau­coup de Canadiens avaient ressenti un profond sentiment de trahison.
      De son côté, déclarant que l'accès des ressources cana­diennes au marché mondial est au cœur des intérêts natio­naux, J. Trudeau a répé­té sa détermination à ce que le projet se poursui­ve. Il affirme qu'il devra être réalisé d'une ma­nière responsable, en res­pectant les lois et basé sur un partenariat franc de toutes les parties prenantes, ajoutant que des mesures sont en train d'être prises pour répon­dre aux questions de sû­reté environnementale et maritime.
 
La diminution de la disponibilité des proies, l'augmentation des contaminants de l'eau,
la pollution et les nuisances sonores dues à la navigation, sont des menaces pour la survie des orques.
 
S ' adressant aux journalistes à Edmonton, une semaine après la décision de justice, le premier ministre a expliqué que son gouvernement examinait toutes les options afin que la construction re­prenne.
      La même semaine, six ONG ont engagé des poursuites auprès de la Cour suprême de Colombie britannique, accu­sant le gouvernement fédéral de violer sa propre Loi sur les espèces en péril, en ne garantissant pas la protection critique de l'habitat des orques de Colombie britannique. Au même moment, un plan de presque 150 millions de dollars cana­diens (environ 98 millions d'euros), conçu pour améliorer les mesures d'urgences en cas de fuite de pétrole, et élaboré spécialement dans l'optique du projet d'extension, était suspendu. Les détracteurs opposent que ce plan doit être maintenu, quelle que soit l'issue.
     
 
Il est intéressant de souligner que depuis les années 1960, Kinder Garden n'a pas été en me­sure d'exploiter l'oléoduc plus de quatre ans d'affilée sans fuite de pétrole. Dans la seule pro­vince de Colombie britannique, il y a eu cinq fuites importantes. Sur la période d'exploitation de cinquante ans prévue pour le nouvel ouvrage, il existe une probabilité d’environ 90 % que se produise au moins une marée noire désastreuse.
      Quant aux effets sur la population d’orques, les données sont alarmants. Le territoire des orques résidant au sud de la baie, sur la liste des espèces menacées depuis 2003, s’étend du sud-est de l’Alaska au centre de la Californie. Les femelles se reproduisent deux fois moins que dans les années 1070, mettant bas seulement tous les dix ans environ au lieu de cinq. Plusieurs facteurs directement leur survie : la diminution de la disponibilité des proies, l'augmentation des contaminants de l'eau, la pollution et les nuisances sonores dues aux navires, ferries reliant les îles et autres, qui interfèrent avec la capacité des orques à communiquer et à chasser.
     Comme c'est souvent le cas, nombre d'intérêts sont en jeu et contenter les différentes factions ne sera pas aisé. Les Canadiens pourront-ils, sauront-ils trouver la sagesse et la générosité d'être unis derrière les paroles de leur hymne national : « O Canada, nous sommes de garde pour toi ».  [traduction française de la version anglaise de l’hymne national]
CEUX QUI CHERCHENT DES SIGNES 

La Vierge aurait versé des larmes

 

 

 
Questions - réponses dans la revue Partage international d'octobre 2018 
 
Lors des conférences qu'il a données dans le monde entier, et pratiquement chaque jour de sa vie, Benjamin Creme s'est vu poser de nombreuses questions couvrant une vaste gamme de sujets. Nous nous appuyons sur cette importante ressource enregistrée et publions ici les réponses inédites fournies par Benjamin Creme et son Maître au fil des ans.
 
 
Q. L’« Avatar de l'Himalaya » [Haidakhan] Babaji, dernièrement en incarnation de 1970 à 1984, appartient-il au groupe de Maîtres dont vous parlez, ou bien a-t-il une mission différente ? Ses princi­pes sont vérité, simplicité et amour (conférence de Munich, Allema­gne, 2007)
R. [Le vrai] Babaji n'est pas un Maître du même type que ceux dont je parle d'habitude, qui appartiennent à l'évolution hu­maine et se perfectionnent petit à petit avant de devenir Maî­tres. Babaji [tel qu'il est décrit dans Autobiographie d'un yogi de Yogananda] est un Avatar appelé sur Terre par les Maîtres, qui se trouve sur notre planète depuis des milliers et des milliers d'années et a fait le serment qu'il y resterait pendant encore aussi longtemps. (Voir questions-réponses, revue Partage inter­national, numéro d'avril 2001, où sont donnés les rayons de Haidakhan Baba (1952-1984), initié de troisième degré.)
 
Q. Beaucoup peuvent dire « je suis Maitreya ». Comment trouver le vrai Maitreya ? (Munich, 2007)
R. Ce doit être une expérience, un choix personnels. C'est vo­tre intuition qui doit vous permettre de reconnaître Maitreya.
 
Q. Pouvez-vous expliquer ce que signifie l'Émergence des Maîtres de Sagesse ? (Munich, 2008)
R. C'est un événement historique : pour la première fois en 98 000 ans, les Maîtres reviennent dans le monde de tous les jours. Pour la première fois, nous pourrons les entendre à la radio, les voir à la télévision, les aborder dans la rue et leur dire : « Bonjour, Maître, pourriez-vous me donner l'heure, s'il vous plaît ? », ou bien : « Pourrais-je avoir un autographe ? » Le Plan prévoit que quarante Maîtres vont venir travailler dans le monde.
Le fait est que les Maîtres veulent travailler à chaque ins­tant en coopération avec l'humanité, dans un effort commun avec ceux qui font partie de cette humanité et également avec le groupe de ceux qui font déjà partie de la Hiérarchie spiri­tuelle - ceux qui ont déjà « un pied » dans la Hiérarchie. Ce sont des hommes et des femmes qui font partie de la Hiérar­chie parce qu'ils sont initiés d'un degré ou d'un autre. Nom­breux sont ceux qui ont déjà pris le premier degré de ces gran­des expansions de conscience que nous appelons initiations. Aujourd'hui, quatre ou cinq millions de personnes se tien­nent au seuil de la première initiation, qui les fera entrer dans la Hiérarchie spirituelle. Quand cela aura lieu, le monde en sera profondément et inéluctablement transformé.
 
Q. Pourquoi Maitreya revient-il dans le monde ? (Munich, 2008)
R. Il vient pour aider l'humanité à voir la vie d'une façon réaliste - et non avec les lunettes roses des flambeurs et pa­rieurs des marchés financiers, et de l'illusion dans laquelle ils baignent tous. Tout ce à quoi nous avons assisté sur les marchés financiers est le résultat de l'illusion. Maitreya consi­dère les places boursières du monde comme des casinos - ce qu'elles sont, en réalité. Elles n'ont rien à voir avec le monde réel et la vraie économie. Elles ne sont que le terrain de jeu de la spéculation sur le prix et la valeur des monnaies. Et tout cela doit disparaître. La principale - et gravissime - maladie de l'humanité est son besoin de faire toujours plus d'argent sur l'argent qu'elle possède déjà, et d'en vouloir toujours da­vantage. Outre sa propension à la spéculation boursière, l'hu­manité est obsédée par la compétition, qui est l'exact opposé de ce dont le monde a besoin.
 
Q. Mais une certaine dose de compétition n'est-elle pas bonne pour nous pousser à faire des efforts ?
R. La compétition sépare, et pour les Maîtres, la séparation est le seul péché. Tout le reste est de la non-perfection. La compé­tition elle-même sépare l'humanité de ses propres besoins, de sa propre aspiration à l'amélioration. Elle dresse un pays contre l'autre, en général un grand pays contre les autres. Grand contre petit. Et qui gagne ? Les grands pays l'empor­tent, c'est ainsi qu'aujourd'hui le monde est dominé par les nations du G7 et deux ou trois nations d'Extrême-Orient qui entrent progressivement dans la course. Les nations du G7 s'occupent des nations du G7. Elles mènent le monde, et le monde est séparé en deux : les riches, et les démunis. Et le fossé qui les sépare est un danger majeur pour la société.
Des millions d'hommes, par ignorance, croient que la spéculation et la compétition sont les meilleures choses au monde. Qu'elles suscitent ce qu'il y a de meilleur dans l'in­dividu. Pour Maitreya, elles font appel à ce qu'il y a de pire dans chacun d'entre nous. Elles font ressortir toute la séparativité, la malveillance, l'avidité, le désir de gagner. Elles séparent les hommes parce qu'elles inhibent l'aspira­tion de l'humanité à une vie meilleure, et nous mènent à une super-commercialisation qui est en train de détruire toute vie aujourd'hui. La commercialisation réduit les individus à l'état de pions sur un échiquier, pions qui deviennent inutiles dès qu'ils cessent d'augmenter les profits de la société qui les emploie. L'un des Maîtres a écrit que la commercialisation tient l'humanité à la gorge et élimine tout ce qu'il y a de rai­sonnable et d'estimable en l'homme. Il en résulte que nous vivons tous dans la jungle. Nous nous battons les uns contre les autres dans la jungle.
 
Q. Mais alors, quelle est la solution ? (Munich 2008)
R. Maitreya lancera un appel à l'instauration de la confiance. Il n'y a aucune confiance entre les nations. Personne ne fait confiance à personne. En conséquence, personne ne peut rien faine. Les banques ne prêtent plus comme elles le faisaient autrefois. Maitreya parlera de la nécessité de la confiance. Il expliquera que, sans elle, rien de bon ne peut se produire dans le monde. La compétition, bien entendu, détruit la confiance. Elle en est l'opposé. Ce qu'il faut à l'humanité, c'est la coopé­ration. Nous sommes tous accrochés à la cupidité et à la com­pétition - vous en voyez le résultat, vous le vivez chaque jour. Dès que vous allumez votre télévision, vous n'entendez parler que de firmes en cessation d'activité, de banques qui ne prêtent plus, etc. C'est cela, le résultat de la compétition et de l'avi­dité, et c'est une folie ! La seule solution est le partage.
 
 
Partage international 
 
 
 

Participation financière aux activités du Réseau 
 
La participation des bénévoles et des amis du Réseau Tara Québec (Partage International Canada) rend possible plusieurs de nos activités. Les dons sont déductibles de l'impôt canadien et québécois.
 
 
Merci de nous aider !
 

La méditation de Transmission
 
En réponse à l'appel de leur âme, beaucoup de gens ressentent le besoin de se mettre au service du monde. Pour ce faire, la médita­tion de transmission est une méthode simple et efficace. Elle pro­duit des résultats remarquables pour la planète et stimule l'évolu­tion personnelle de ceux qui la pratiquent. La méditation de trans­mission est un moyen de servir le inonde.
 
Québec - POUR CONSULTER LA LISTE DES GROUPES DE MÉDITATION DE TRANSMISSION DU QUÉBEC ET D’OTTAWA, OU  PÒUR CRÉER OU VOUS JOINDRE À UN GROUPE DE TRANSMISSION,
 
Autres pays
France
Partage international
BP 242 - 42014 Saint-Etienne Cedex 2 - France
Envoi d'un courriel
 
Belgique
Transmissions ASBL
BP 108 - 6000 Charleroi Ville basse - Belgique
Envoi d'un courriel
Suisse
Partage international
case postale 185 - 2400 Le Locle - Suisse
Envoi d'un courriel 
Autres pays
 

    Abonnez-vous à la revue Partage International ! 
 
Partage international est la version française de Share International, revue mensuelle de langue anglaise (bimestrielle en janv./fév. et juil./août), publiée par la fondation Share International. 
     
Si vous êtes du Québec et que vous désirez vous y abonner ou vous réabonner, de façon sécurisée, par Paypal ou carte de crédit, visitez Abonnement à la revue
ou retournez-nous le bon de commande que vous trouverez à Bon de commande avec votre paiement. 
 
Chacun des liens qui suivent ouvriront une deuxième fenêtre avec un bon pré-adressé que vous pourrez imprimer et compléter ensuite à la main. Pour la France, une possibilité supplémentaire d'achat, ou de faire un don, par carte bancaire, vous est offerte.

Pour la France metropolitaine cliquez ICI : 
Pour la Belgique cliquez ICI : 
Pour la Suisse cliquez ICI : 
Pour tous les Autres pays et DOM TOM cliquez ICI :
 
 

 Diffusez l'Infolettre GRATUITE PAR COURRIEL, L’Émergence
 
 Cette infolettre gratuite «L’ÉMERGENCE»,  est publiée dix fois l’an par courriel (email). 
 

Inscrivez-vous à la lettre d'information de la revue Partage international

Visitez http://partageinternational.org et inscrivez-vous au bas du menu, à gauche de l'écran.  
 

Réseau Tara Canada Québec
C.P. 156, Succursale Ahuntsic, Montréal, H3L 3N7
1-888-886-TARA (8272)
courrier@taraquebec.org