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La MDMA est la seconde drogue illicite la plus consommée par les 18-25 ans qui, en milieu festif, recherchent ses effets désinhibiteurs, mais méconnaissent souvent ses effets indésirables, voire dangereux.
Après avoir travaillé sur le GBL/GHB et sur les NPS (Nouveaux Produits de Synthèse), souvent liés à la pratique du Chemsex, et toujours dans le cadre de ses actions de e-prevention innovantes, Play Safe propose aujourd'hui une campagne digitale d'information sur la MDMA, ses risques et ses conséquences sur la vie des consommateurs. parce que "face aux addictions nous ne sommes pas tous égaux".
Cette campagne intitulée "LA MD EN VRAI" s'inscrit dans une démarche bienveillante de RDR 3.0 : elle donne la parole à 4 consommateurs, qui racontent avec leurs mots et leurs émotions, la volonté de partager leurs expériences, leur accoutumance et leur addiction au produit, les circonstances de leur consommation, mais aussi leur parcours vers l'abstinence : des témoignages livrés bruts, sans filtres et en toute bienveillance.
Sed, 47 ans, à visage découvert témoigne de son attrait invétéré pour la substance et de son long chemin vers l’abstinence, parsemé de fêtes, de journées de travail sous produit, nous parle des rédemptions et des rechutes, jusqu’à un équilibre empreint d'espérance.
Hélène, 33 ans, jeune femme curieuse, qui cherchait la “perte de contrôle” et de la douceur, détaille comment la drogue a, pendant 15 ans, modifié son rapport aux autres et combien ses années de consommation ont marqué son quotidien, accentué la pénibilité au travail et l’ont fatiguée. Aujourd’hui, elle est “clean” et se sent mieux. “La pire de mes journées d’abstinence ne vaut pas la meilleure journée de consommation” rapporte-t-elle.
Gisèle, 31 ans, déclare que le “paradis artificiel que me proposait la drogue était confortable” alors qu’il n’y a “plus de mesure de la gravité de la situation”. En l’occurrence, la jeune femme a fait une tentative de suicide sous MDMA. Elle met en lumière les aides et les soutiens que le consommateur peut avoir.
Romain, 27 ans, se présente comme polytoxicomane. La MDMA est “la drogue qui (lui) a fait découvrir le bonheur”. Il n’y avait pas de fête sans MDMA, ce qui a réduit sa capacité de concentration. Les années de prise de drogues l’ont amené à l'hôpital psychiatrique, du fait, entre autres, d’un manque d’information.
LA MD EN VRAI est une campagne numérique nationale, qui s'articule autour de ces 4 témoignages diffusés sous des formats différents (clips, extraits, podcasts…) sur Facebook, Instagram, Twitter et TikTok.
LA MD EN VRAI s'appuie sur le site dédié www.lamdenvrai.com où l'on retrouve des informations sur la substance en elle-même, sur ses effets désinhibiteurs, mais aussi des recommandations élémentaires validées par les acteurs de la réduction des risques Aremedia, le Centre Evaluation et d'Information sur la Pharmacodépendance - Addictovigilance / AP-HP, Fêtez Clairs de la Mission Métropolitaine de Prévention des Conduites à Risques ont ainsi participé à la réalisation de cette campagne en apportant leur expertise.
Pour la diffusion, PLAY SAFE a le soutien de Radio FG, réseau musical national et international dédié aux musiques électroniques, et de Shotgun, l'infrastructure entre les créateurs et la nouvelle génération de fêtards.
La campagne s'appuie aussi sur le réseau d'exploitants des syndicats Sneg & Co et UMIH Paris, qui relayeront la campagne sur le terrain par de l’affichage dans les lieux de leurs adhéhrents, lieux festifs qui sont les terrains privilégiés des actions de sensibilisation auprès des jeunes et des potentiels consommateurs.
Avec LA MD EN VRAI, PLAY SAFE poursuit son travail d'alerte sur la banalisation des sites de ventes de produits et de l'incitation à consommer dans l'espace public numérique.
PLAY SAFE rappelle la nécessité d'avoir une information éclairée sur les produits psychoactifs, de plus en plus facilement accessibles notamment sur les réseaux sociaux et les applications de rencontres.
Ses travaux s'appuient sur le marketing social et s'inscrivent dans une démarche bienveillante de non stigmatisation des consommateurs et d'accompagnement des personnes en situation de dépendance ou d'addiction.
A l'heure où la MDMA est comparée à des “bonbons”, il était urgent de parler d'expériences et de donner la parole à des consommateurs.
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