Comment définir de maniére générale la violence ? Pour reprendre l'une des définitions proposées par le dictionnaire Larousse, la violence renvoie au « caracfére de ce qui se manifeste, se produit ou produit des effets avec une force intense, brutale et souvent destructrice ».
Plus précisément, la violence est l’action volontaire ou involontaire d’un ou plusieurs individus qui porte atteinte à l’intégrité physique ou morale d’un autre individu. Il peut s‘agir de coups et blessures qui impliquent un contact direct entre l’agresseur et sa victime.
Qu’est-ce qu’une violence physique ?
La violence physique est la forme la plus connue de violence : elle englobe les violences qui portent atteinte a l'intégrité physique de l'individu, c’est à dire son corps.
Rattachée au monde sportif, la violence peut davantage être considérée comme un abus de force physique. Elle peut avoir des conséquences variables : blessure, souffrance physique ou choc émotif, préjudice esthétique, perte de l'emploi, handicap irréversible, voire décés de la victime.
Les violences sont réprimées à plusieurs titres dans le code pénal en fonction de leurs conséquences dommageables, des circonstances de leur commission et de la personnalité de leur auteur ou de la victime.
Une violence physique est-elle susceptible d’engager la responsabilité disciplinaire de son auteur ? OUI.
Les violences physiques sont mentionnées explicitement dans les réglements mais elles aussi connaissent différentes interprétations quant à leur champ d’application.
Les violences physiques donnent lieu aux sanctions les plus sévéres dans le baréme disciplinaire de chaque fédération.
Qu’est-ce qu’une violence verbale ?
ll n’existe pas de définition générale de la violence verbale. Néanmoins, il est possible d’opter pour l’approche suivante : constitue des violences verbales le fait de porter verbalement atteinte à autrui.
Souvent banalisées, peu de personnes savent que les violences verbales peuvent donner lieu à des sanctions et encore moins quelles sont ces sanctions.
Les différentes composantes de la violence verbale :
Faire du mal / porter atteinte / blesser : entrainer chez l'autre un sentiment négatif (exemple honte, humiliation), une baisse de confiance, une baisse d’estime de soi...
Les effets de la violence verbale ne sont donc pas nécessairement visibles et varient en fonction de chaque victime, son histoire, sa personnalité.
Autrui : certaines paroles peuvent atteindre plus certains individus que d’autres. Ainsi la tradition de « chambrer » au foot n’est peut-étre pas sans consé- quence sur le comportement antisportif des joueurs.
L’élément intentionnel : pas obligatoire, c’est l’effet sur l’autre qui détermine s‘il y a ou pas une violence verbale.
Elle peut étre directe ou indirecte : soit l’auteur des violences s‘adresse directement a sa victime, soit l’auteur blesse une personne non visée par les propos. Par exemple, une personne tierce qui entend des propos choquants.
Sont également incluses les provocations à la violence. Cette définition procéde d’une conception trés souple des violences verbales, qui inclut des violences non réprimées par les textes.
Entrent notamment dans les violences verbales (la liste n’est ici pas exhaustive) :
Les propos excessifs, blessants, grossiers, les insultes; Les propos racistes, sexistes ou homophobes; La provocation à la haine, à la violence ou a la discrimination.
Les distinctions sont surtout visibles au niveau de la définition juridique de la violence verbale.