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Actualités - N°23 - 12 2025
 
Les multinationales profitent d’un système fiscal taillé sur mesure : bénéfices records, impôts fantômes ! 
Rédigé par Stéphanie Cutrona
L’année 2024 s’inscrit dans un contexte paradoxal : alors que les ménages et les travailleurs belges subissent encore les effets de la crise énergétique, de la hausse des prix et de la pression sur les salaires, les plus grandes entreprises du pays continuent d’enregistrer des bénéfices historiques.

L’objectif de cette analyse est d’examiner le top 15 des entreprises belges affichant les bénéfices nets les plus élevés et d’en dégager les principaux enseignements économiques et sociaux. Celle-ci révèle un contraste frappant : des profits historiques pour plusieurs multinationales et holdings, mais une contribution fiscale souvent dérisoire, voire nulle.

Ce décalage met en évidence l’ampleur des inégalités croissantes entre la création de richesse et sa redistribution, ainsi que les conséquences directes sur l’investissement productif, l’emploi et le financement des services publics.
 
Le Top 15 des entreprises belges (comptes annuels déposés en 2024)

Entreprises
Secteur
Résultat net
ELECTRABEL
Production d’électricité et fourniture d’énergie (électricité & gaz) en Belgique et aux Pays-Bas.
7.850.067.569€
TAMINCO GROUP
Fabrication et commercialisation d’amines et de leurs dérivés chimiques (matières premières pour agro-chimie, additifs, solvants, traitement de l’eau, etc.).
3.141.890.307€
TAMINCO
2.884.173.966€
JANSSEN PHARMACEUTICA
Recherche & développement ainsi que production de médicaments (division pharmaceutique du groupe Johnson & Johnson).
2.633.412.401€
KBC GROEP
Groupe bancaire-assureur belge : banque de détail, entreprise et assurance
2.243.785.225€
GLAXOSMITHKLINE BIOLOGICALS
Filiale de GlaxoSmithKline) spécialisée dans les vaccins et produits biologiques. R&D et production pharmaceutique
2.193.145.418€
AVNET INTERNATIONAL HOLDINGS 2
Distribution mondiale de composants électroniques, solutions technologiques et logistique de matériel électronique.
2.089.137.965€
CARGLASS
Réparation et remplacement de vitrages de véhicules automobiles (pare-brises, vitres latérales, etc.).
2.047.428.553€
"D'IETEREN GROUP"
Holding belge active dans l’automobile (importation/distribution de marques), la réparation de vitres de véhicule via Belron, et d’autres activités industrielles.
1.937.768.783€
COLRUYT GROUP
Groupe belge de distribution / grande surface : supermarchés, enseignes alimentaires et non-alimentaires, actions de durabilité
1.732.745.326€
SOFINA
Holding belge cotée, investissant dans des sociétés non seulement européennes mais aussi en Amérique et en Asie, dans des secteurs comme la consommation, la distribution, le digital, l’éducation, la santé-vie, les chaînes d’approvisionnement durables
1.426.371.443€
EUROCLEAR HOLDING
Société holding du groupe Euroclear Group, spécialisée dans les infrastructures de marché financier (règlement/livraison de titres, gestion des garanties/collatéraux, dépositaires centraux de titres) à l’échelle nationale et internationale.
1.397.167.567€
NAYARIT PARTICIPATIONS
Société de gestion/holding belge (Avenue Molière 116, 1190 Forest) identifiée comme « other company » / investissement. Domaine précis peu documenté publiquement
1.379.319.485€
EXXONMOBIL PETROLEUM & CHEMICAL
Filiale belge du groupe ExxonMobil Corporation, active dans le raffinage, la pétrochimie et la production de polymères (notamment dans la région d’Anvers
1.318.701.119€
ATLAS COUNTRIES SUPPORT
Holding belge ayant comme activité principale « Activités des sociétés holding
1.285.727.169€
Source : Afin-A

Des profits concentrés dans quelques secteurs

Les profits cumulés de ces quinze entreprises dépassent les 35 milliards d’euros en 2024. À titre de comparaison, cela représente plus de 5% du PIB belge, concentré dans moins de 0,001% des entreprises.
 
Trois secteurs dominent largement :
  • Pharmaceutique et santé : Ces multinationales bénéficient d’un pouvoir de marché considérable et d’incitants fiscaux généreux (rulings, brevets, intérêts notionnels).
  • Énergie et pétrochimie : Electrabel, Exxon et BASF profitent encore de la flambée des prix de l’énergie, alors même que de nombreuses familles belges peinent à payer leurs factures.
  • Finance et grande industrie : les banques et grands groupes exportateurs maintiennent des marges élevées grâce à des gains de productivité et des taux d’intérêt favorables.
Un partage de la richesse toujours plus déséquilibré

Alors que les bénéfices explosent, la part de la valeur ajoutée qui revient au travail diminue.
  • Les salaires réels restent sous pression malgré l’indexation.
  • Les politiques de modération salariale limitent les hausses de rémunérations alors que les entreprises dégagent des marges confortables.
  • Les dividendes versés atteignent des niveaux records, renforçant les inégalités de revenu et de patrimoine.
 
Faible retour à la collectivité
 
  • Plusieurs entreprises du Top 15 bénéficient d’avantages fiscaux importants ou de mécanismes d’optimisation qui réduisent leur taux d’imposition effectif bien en dessous du taux nominal (25%).
  • Dans le même temps, les investissements dans l’emploi et les conditions de travail n’augmentent pas au même rythme que les profits.
  • Cela pose la question d’une meilleure redistribution via une fiscalité plus juste, un renforcement du financement des services publics et un soutien accru aux secteurs en difficulté.
Le tableau ci-dessous présente les principales entreprises analysées ainsi que leur taux d’impôt effectif estimé sur base de leurs comptes annuels.
 

Entreprise

Taux d’impôt estimé

0403170701

ELECTRABEL

1,11%

0891533631

TAMINCO GROUP

0,02%

0859910443

TAMINCO

0,43%

0403834160

JANSSEN PHARMACEUTICA

5,51%

0403227515

KBC GROEP

0,05%

0440872918

GLAXOSMITHKLINE BIOLOGICALS

14,46%

0698761967

AVNET INTERNATIONAL HOLDINGS 2

0,00%

0432023845

CARGLASS

0,87%

0403448140

"D'IETEREN GROUP"

0,46%

0400378485

COLRUYT GROUP

1,24%

0403219397

SOFINA

0,00%

0700808073

EUROCLEAR HOLDING

0,00%

0427879569

NAYARIT PARTICIPATIONS

0,00%

0416375270

EXXONMOBIL PETROLEUM & CHEMICAL

0,07%

0568968148

ATLAS COUNTRIES SUPPORT

0,01%

Source : Afin-A
 
Les chiffres que nous avons analysés révèlent une réalité très préoccupante : les plus grandes entreprises du pays contribuent proportionnellement beaucoup moins que les travailleurs et les PME au financement de l’État et des services publics. Alors que l’impôt des sociétés est officiellement de 25%, les taux réels que paient ces multinationales s’échelonnent entre 0% et 1% pour la majorité d’entre elles.
 
Les holdings : La fiscalité zéro comme norme

Certaines des entreprises les plus riches du pays — Sofina, Euroclear Holding, Avnet International Holdings 2, Nayarit Participations, Atlas Countries Support — affichent un taux d’imposition réel compris entre : 0 % et 0,01 %.
 
Autrement dit : elles ne paient pratiquement pas d’impôts, malgré des bénéfices parfois gigantesques (plusieurs milliards dans le cas d’Avnet).
 
Pourquoi ?
 
Parce que le système fiscal belge accorde un avantage massif aux holdings via le régime RDT (Revenus Définitivement Taxés) : Les dividendes qu’elles reçoivent de leurs filiales sont quasi totalement exonérés. Les plus-values sur actions le sont également. Le bénéfice comptable peut être énorme, mais le bénéfice fiscal devient quasiment zéro. La Belgique fonctionne comme une plaque tournante fiscale pour les grandes familles et les multinationales.
 
Pendant ce temps, les travailleurs et les PME n’ont pas droit à ces mécanismes, et contribuent proportionnellement bien plus au budget.
 
Les multinationales industrielles : contribution symbolique

Ces entreprises réalisent pourtant des chiffres d’affaires colossaux et occupent des positions dominantes dans leurs secteurs. Comment arrivent-elles à payer si peu ?
 
Grâce à :
  • des déductions fiscales massives (intérêts, amortissements, provisions…) des optimisations internationales (transfert de bénéfices, facturation interne…)
  • des rulings fiscaux adaptés à leurs structures des mécanismes d’évitement fiscal parfaitement légaux mais contraires à l’équité sociale
 
Conclusion

L’analyse des comptes annuels 2024 révèle une Belgique à deux vitesses :
  • d’un côté, une poignée de multinationales engrangent des profits colossaux ;
  • de l’autre, des travailleurs et des ménages qui voient leur pouvoir d’achat s’éroder.
 
Ces chiffres démontrent que la richesse existe, mais qu’elle est mal répartie.
La question n’est donc pas de savoir si la Belgique peut se permettre d’augmenter les salaires, d’investir dans les services publics ou de financer la transition écologique, mais comment faire contribuer davantage ceux qui en ont les moyens. Une économie saine est celle qui met la prospérité au service du plus grand nombre — pas celle qui accumule les profits entre quelques mains. Il ne s’agit pas d’une fraude : c’est la loi, et c’est précisément le problème.   
 
Le système fiscal est construit pour être favorable :
  • aux grandes familles actionnaires ;
  • aux multinationales ;
  • aux structures financières complexes ;
  • aux holdings patrimoniales.
Pendant ce temps, l’impôt repose largement :
  • sur les travailleurs ;
  • sur les PME ;
  • sur les indépendants ordinaires.
Les travailleurs n’ont pas à compenser ce que les multinationales ne paient pas. Aujourd’hui, la situation est simple : ce sont les travailleurs qui financent l’État, pas les géants économiques. Et tant que la fiscalité des grandes entreprises restera entre 0 et 1%, c’est toute la cohésion sociale qui sera en danger.
L'équipe d'AFIN-A
 
 
Multinationals profiteren van een op maat gemaakt belastingstelsel: recordwinsten, spookbelastingen!
Geschreven door Stéphanie Cutrona
Recordwinsten in een gespannen sociale context

Het jaar 2024 speelt zich af in een paradoxale context: terwijl Belgische huishoudens en werknemers nog steeds te lijden hebben onder de gevolgen van de energiecrisis, de stijgende prijzen en de druk op de lonen, blijven de grootste ondernemingen van het land historische winsten boeken.
 
Het doel van deze analyse is om de top 15 van Belgische ondernemingen met de hoogste nettowinst te onderzoeken en daaruit de belangrijkste economische en sociale lessen te trekken. Daaruit blijkt een opvallend contrast: historische winsten voor verschillende multinationals en holdings, maar een vaak belachelijk lage of zelfs onbestaande belastingbijdrage. 
 
Deze kloof benadrukt de omvang van de toenemende ongelijkheid tussen het creëren van rijkdom en de herverdeling ervan, en ook de directe gevolgen op het vlak van productieve investeringen, werkgelegenheid en de financiering van openbare diensten.
 
De top 15 van Belgische ondernemingen (jaarrekeningen ingediend in 2024)
 

Onderneming

Sector

Nettoresultaat

ELECTRABEL

Elektriciteitsproductie en energielevering (elektriciteit en gas) in België en Nederland.

7.850.067.569

TAMINCO GROUP

Productie en commercialisering van aminen en hun chemische derivaten (grondstoffen voor agrochemie, additieven, solventen, waterbehandeling, enz.).

3.141.890.307

TAMINCO

2.884.173.966

JANSSEN PHARMACEUTICA

Onderzoek & ontwikkeling en productie van geneesmiddelen (farmaceutische divisie van de Johnson & Johnson-groep).

2.633.412.401

KBC GROEP

Belgische bank-verzekeringsgroep: retailbankieren, zakelijk bankieren en verzekeringen.

2.243.785.225

GLAXOSMITHKLINE BIOLOGICALS

Dochteronderneming van GlaxoSmithKline, gespecialiseerd in vaccins en biologische producten. R&D en farmaceutische productie.

2.193.145.418

AVNET INTERNATIONAL HOLDINGS 2

Wereldwijde distributie van elektronische componenten, technologische oplossingen en logistiek van elektronische apparatuur.

2.089.137.965

CARGLASS

Reparatie en vervanging van autoruiten (voorruiten, zijruiten, enz.).

2.047.428.553

"D'IETEREN GROUP"

Belgische holding actief in de automobielsector (import/distributie van merken), reparatie van autoruiten via Belron en andere industriële activiteiten.

1.937.768.783

COLRUYT GROUP

Belgische distributie-/winkelketengroep: supermarkten, voedings- en niet-voedingswinkels, duurzaamheidsinitiatieven

1.732.745.326

SOFINA

Beursgenoteerde Belgische holding die niet alleen in Europese bedrijven investeert, maar ook in Amerika en Azië, in sectoren zoals consumptie, distributie, digitale technologie, onderwijs, gezondheid en duurzaamheid, duurzame toeleveringsketens.

1.426.371.443

EUROCLEAR HOLDING

Holdingmaatschappij van de Euroclear Group, gespecialiseerd in financiële-marktinfrastructuren (afwikkeling/levering van effecten, onderpandbeheer (collateral management), centrale effectenbewaarinstellingen) op nationaal en internationaal niveau.

1.397.167.567

NAYARIT PARTICIPATIONS

Belgische beheermaatschappij/holding (Molièrelaan 116, 1190 Vorst) aangeduid als "other company" / investering. Specifiek domein waarover weinig publieke informatie beschikbaar is.

1.379.319.485

EXXONMOBIL PETROLEUM & CHEMICAL

Belgische dochteronderneming van de ExxonMobil Corporation, actief in raffinage, petrochemie en de productie van polymeren (met name in de regio Antwerpen)

1.318.701.119

ATLAS COUNTRIES SUPPORT

Belgische holding met als hoofdactiviteit "Activiteiten van holdings"

1.285.727.169

Bron: Afin-A

Winst geconcentreerd in enkele sectoren

De gecumuleerde winsten van deze vijftien ondernemingen bedragen in 2024 meer dan 35 miljard euro. Ter vergelijking: dat is meer dan 5 % van het Belgische bbp, geconcentreerd in minder dan 0,001 % van de ondernemingen.

Drie sectoren domineren ruimschoots:

  • Farmaceutica en gezondheidszorg: Deze multinationals profiteren van een aanzienlijke marktmacht en royale fiscale voordelen (rulings, octrooien, notionele interestaftrek).
  • Energie en petrochemie: Electrabel, Exxon en BASF profiteren nog steeds van de stijgende energieprijzen, terwijl veel Belgische gezinnen moeite hebben om hun rekeningen te betalen.
  • Financiën en grote industrie: banken en grote exportconcerns behouden hoge marges dankzij productiviteitswinsten en gunstige rentetarieven.

Een steeds onevenwichtigere verdeling van de rijkdom

Terwijl de winsten explosief stijgen, daalt het aandeel van de toegevoegde waarde dat naar arbeid gaat.

  • De reële lonen staan nog steeds onder druk, ondanks de indexering.
  • Het loonmatigingsbeleid beperkt de loonsverhogingen, terwijl bedrijven comfortabele marges behalen.
  • De uitgekeerde dividenden bereiken recordhoogtes, waardoor de ongelijkheid in inkomen en vermogen wordt versterkt.

Geringe teruggave aan de gemeenschap

  • Verschillende ondernemingen uit de Top 15 genieten aanzienlijke belastingvoordelen of halen voordeel uit optimalisatiemechanismen die hun effectieve belastingtarief ver onder het nominale tarief (25 %) brengen.
  • Tegelijkertijd stijgen de investeringen in werkgelegenheid en arbeidsomstandigheden niet in hetzelfde tempo als de winsten.
  • Dit roept de vraag op of er niet moet worden gestreefd naar een betere herverdeling via een rechtvaardiger belastingstelsel, een versterking van de financiering van de openbare diensten en meer steun voor sectoren in moeilijkheden.

De onderstaande tabel geeft een overzicht van de belangrijkste geanalyseerde ondernemingen en hun geschatte effectieve belastingtarief op basis van hun jaarrekening.

Nr.

Onderneming

Geschatte belastingvoet

0403170701

ELECTRABEL

1,11%

0891533631

TAMINCO GROUP

0,02%

0859910443

TAMINCO

0,43%

0403834160

JANSSEN PHARMACEUTICA

5,51%

0403227515

KBC GROEP

0,05%

0440872918

GLAXOSMITHKLINE BIOLOGICALS

14,46%

0698761967

AVNET INTERNATIONAL HOLDINGS 2

0,00%

0432023845

CARGLASS

0,87%

0403448140

"D'IETEREN GROUP"

0,46%

0400378485

COLRUYT GROUP

1,24%

0403219397

SOFINA

0,00%

0700808073

EUROCLEAR HOLDING

0,00%

0427879569

NAYARIT PARTICIPATIONS

0,00%

0416375270

EXXONMOBIL PETROLEUM & CHEMICAL

0,07%

0568968148

ATLAS COUNTRIES SUPPORT

0,01%

Bron: Afin-A

De cijfers die we hebben geanalyseerd, laten een zeer verontrustende realiteit zien: de grootste ondernemingen van het land dragen proportioneel veel minder bij aan de financiering van de staat en de openbare diensten dan de werknemers en de kmo's. Hoewel de vennootschapsbelasting officieel 25% bedraagt, liggen de werkelijke tarieven die deze multinationals betalen voor het merendeel tussen 0% en 1%.

Holdingmaatschappijen: nulbelasting als norm

Sommige van de rijkste ondernemingen van het land – Sofina, Euroclear Holding, Avnet International Holdings 2, Nayarit Participations, Atlas Countries Support – vertonen een reëel belastingtarief tussen 0% en 0,01%.

Met andere woorden: ze betalen vrijwel geen belasting, ondanks soms gigantische winsten (meerdere miljarden in het geval van Avnet).

Waarom?

Omdat het Belgische belastingstelsel aan holdings een enorm voordeel biedt via het DBI-stelsel (Definitief Belaste Inkomsten): de dividenden die zij van hun dochterondernemingen ontvangen, zijn vrijwel volledig vrijgesteld. Dat geldt ook voor de meerwaarden op aandelen. De boekhoudkundige winst kan enorm zijn, maar de fiscale winst wordt vrijwel nul. België fungeert als een fiscale draaischijf voor grote families en multinationals.

Ondertussen hebben werknemers en kmo's geen recht op deze mechanismen en dragen ze proportioneel veel meer bij aan de begroting.

Industriële multinationals: symbolische bijdrage

Deze ondernemingen behalen echter kolossale omzetten en nemen een dominante positie in binnen hun sector. Hoe slagen ze erin zo weinig te betalen? 

Dankzij:

  • een enorme belastingaftrek (rente, afschrijvingen, voorzieningen...)
  • internationale optimalisaties (winstoverdracht, interne facturering...)
  • fiscale rulings die zijn aangepast aan hun opgezette structuren van volkomen legale mechanismen voor belastingontwijking die echter in strijd zijn met de sociale rechtvaardigheid

Conclusie

Uit de analyse van de jaarrekening 2024 blijkt een België met twee snelheden:

  • aan de ene kant een handvol multinationals die kolossale winsten binnenhalen;
  • aan de andere kant werknemers en huishoudens die hun koopkracht zien afnemen.

Deze cijfers tonen aan dat er wel degelijk rijkdom is, maar dat die slecht verdeeld is. De vraag is dus niet of België het zich kan veroorloven om de lonen te verhogen, te investeren in openbare diensten of de ecologische transitie te financieren, maar wel hoe we degenen die daartoe de middelen hebben, meer kunnen laten bijdragen. Een gezonde economie is een economie die welvaart ten dienste stelt van het grootste aantal mensen – niet een economie die winsten in handen van enkelen concentreert. Er is hierbij geen sprake van fraude: het is volledig wettelijk, en dat is precies het probleem.                                             

Het belastingstelsel is zo opgezet dat het gunstig is voor:

  • grote aandeelhoudersfamilies;
  • multinationals;
  • complexe financiële structuren;
  • vermogensholdings.

Ondertussen rust de belasting grotendeels op:

  • de werknemers;
  • de kleine en middelgrote ondernemingen;
  • de gewone zelfstandigen.

 De werknemers hoeven niet te compenseren wat de multinationals niet betalen. Vandaag is de situatie eenvoudig: het zijn de werknemers die de staat financieren, niet de economische reuzen. En zolang de belastingheffing voor grote ondernemingen tussen 0 en 1% blijft, komt de hele sociale cohesie in gevaar.

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